Œuvres complètes de P. de Ronsard, Volume 1P. Jannet, 1857 |
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Adieu aimer Amour asseuré astres avecques avoit baiser beauté beaux yeux bel œil bien-heureux blesme bouche Bourgueil bras brusle Cassandre celuy cent ceste CHANSON chanter chaud cheveux chose ciel cieux cœur corps cruelle d'amour D'estre dame deesse desire Dieu dieux divine douce douleur doux esprit estoit estonné estre fiere flame fleurs front fust grace guarir Helene heureux honneur ingenieux j'ay jeunesse jour Jupiter l'ame laisse langueur lict m'est main maistre maistresse maugré mesme meurs mille monstre mort mourir moy-mesme n'ay nuict nymphe œillade ores Orithye peine penser pensers Petrarque pitié plaisir playe pleurs poëte pourquoy printemps qu'Amour qu'un ravy Ronsard rose saincte sang sçauroit sçay Scythe sejour sepulture seroit servage seul Sinope soleil sonnet soucy souspirs Tantost terre tetin Thyades tost tousjours traits trespas uand veine verray vertu veux void vostre voudrois vray yvoire
Popular passages
Page 197 - Comme on voit sur la branche, au mois de Mai, la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l'Aube de ses pleurs au point du jour l'arrose; La grâce dans sa feuille et l'amour se repose...
Page 179 - J'apperçoy Rajeunir la terre et l'onde, Et me semble que le jour, Et l'amour, Comme enfans naissent au monde. Le jour qui plus beau se fait, Nous refait Plus belle et verde la terre, Et Amour armé de traits Et d'attraits, En nos cœurs nous fait la guerre.
Page 127 - Mes delices, mon amour, Mon doux printemps, ma douce fleur nouvelle, Mon doux plaisir, ma douce colombelle, Mon passereau , ma gente tourterelle ; Bon jour, ma douce rebelle.
Page 92 - Qui tout en feu s'assit entre les Dieux. Ja mon esprit chatouillé de son mieux, Dedans ma chair, rebelle se promeine, Et ja le bois de sa victime ameine Pour s'enflammer aux rayons de tes yeulx.
Page 50 - Pren ceste rose , aimable comme toy, Qui sers de rose aux roses les plus belles , Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Dont la senteur me ravit tout de moy.
Page 255 - Vous trompez, de penser Qu'un feu ne soit pas feu, pour se couvrir de cendre : Sur les cloistres sacrez la flame on voit passer : Amour dans les deserts comme aux villes s'engendre. Contre un Dieu si puissant, qui les Dieux peut forcer, Jeusnes ny oraisons ne se peuvent defendre.
Page 27 - ... mezzo. Lasso, non di diamante, ma d'un vetro veggio di man cadermi ogni speranza, e tutt'i miei pensier romper nel mezzo.
Page 63 - Or' sur un mont, or' le long d'un rivage, Or* dans le bois de jeunesse et d'erreur. J'ay pour ma lesse un long trait de malheur, J'ay pour limier un violent courage, J'ay pour mes chiens, l'ardeur, et le jeune âge, Et pour piqueurs, l'espoir et la douleur.
Page 112 - N'avoit authorité de me donner sa loy, Ny à ceux qui viendroy'nt après luy, pour les faire Si long temps amoureux sans leur lien desfaire. Luy-mesme ne fut tel, car à voir son escrit, II estoit esveillé d'un trop gentil esprit Pour estre sot trente ans, abusant sa jeunesse Et sa Muse au giron d'une vieille maistresse : Ou bien il jouyssoit de sa Laurette, ou bien II estoit un grand fat d'aimer sans avoir rien.
Page 318 - Fueilles, tiges, rameaux, especes et couleurs, Et l'entrecoupement de leurs formes diverses, Peintes de cent façons, jaunes rouges et perses, Ne me pouvant saouler, ainsi qu'en un tableau...