de la garde impériale. Il est mort en 1847, officier de la Légion-d'Honneur et chevalier de Saint-Louis. Aujourd'hui la commune de Rancon, forinée de 3,336 hectares, compte 1,859 habitants, et se compose des villages suivants : Ardent. - En 1665 une branche de la famille du Clou portait le nom de sieur d'Ardent. Ardent (moulin d'), sur la Gartempe. Azard (moulin d'), alias de Laplaud, sur la Gartempe. Bagros. La Bastide. La famille Bonnin avait la seigneurie de La Bastide au siècle dernier. Beaudrouse. Bellevue. Bellevue (moulin de), sur la Gartempe. Bersac - Les seigneurs de ce nom avaient leur sépulture dans l'église de Rancon. Bersac (moulin de), sur la Gartempe. Boislinard, ou Bolinard, anciennement Bostlinard, ou Boslinard, en latin de Bosco linart. Le manoir de ce nom est une construction carrée, flanquée de quatre tourelles. Du lieu qu'il occupe la vue s'étend au loin sur les cantons du Dorat et de Magnac, etc. Les seigneurs de ce nom avaient leur sépultures dans l'église de Rancon. Lors de la vérification de la noblesse par d'Aguesseau, la famille qui possédait ce manoir fit ses preuves sous le nom de Boslinard. Elle remonte à Joachim de Boslinard, capitaine du Dorat et de Rancon en 1541. Le nom primitif de cette famille est Vernaud ou Vergnaud. Elle était originaire de Rancon, où vivait en 1306 un Pierre Vergnaud. Elle a emprunté le nom de Boslinard au fief qui a été sa propriété depuis le commencement du xv siècle jusqu'au XIX. Sa postérité s'est divisée en un grand nombre de branches. Celle de Boslinard, restée fidèle à son berceau jusqu'à son extinction, avait pour armes d'argent à un vergne terrassé de sinople, à la bordure denchée de gueules. Boslinard (moulin de), sur la Semme. Un hardi viaduc, formé d'une seule arche, a été jeté sur la Semme en cet endroit pour le passage du chemin de fer. Les Bonnages. Bucheuil. Chardent. Chasseneuil était un prieuré ou une préceptorerie, dont les patrons étaient saint Cosme et saint Damien. Les Augustins de Montmorillon y nommaient les titulaires. Jean Coustin en était prieur en 1665. La moitié de la chapelle qui existe encore a été transformée en habitation. Chatres. Le Cluseau. Une chartre de 1439, conservée à la Bibliothèque nationale, fait mention du village du Cluzeau en ces termes : Quamdam terram sitam in territorio de Ranconno, inter planchiam de Ruderzan et terram et pasturagium nuncupatum deu Cluzeau. La Courcelle. Germanes. La Clôtre. Maison du garde, au milieu de la forêt de Rancon. Cette forêt a environ 436 hectares d'étendue. La Maison-Neuve. Merigot. Mousac. Le Montruc. Manoir ancien, près duquel on a cons truit (1868) un château moderne, dans une belle position, sur les coteaux de la rive droite de la Gartempe. En 1593, Gabriel Marans était sieur du Montruc. Son fils, autre Gabriel de Marans, fut le 41° abbé du Dorat; il devint aumônier du roi Henri IV, prieur de Margène, conseiller d'État et trésorier de la Sainte-Chapelle à Paris. Le 42o abbé du Dorat fut René de Marans. Le Moulau. Rancon (moulin de), sur la Gartempe. Roche (moulin de), sur la Gartempe. Saint-Sulpice. La chapelle de Saint-Sulpice, située vers la partie supérieure d'un pittoresque vallon, sur la rive gauche de la Gartempe, est un lieu de pèlerinage très-fréquenté. La fête principale est le dernier dimanche du mois d'août. Le monument n'a par lui-même aucun caractère d'architecture. Tuilerie. Villard. Villenue. Villevit. Saint-Sornin-Leulac, appelé aussi près Magnac, était une cure de 980 habitants, qui avait pour patron saint Saturnin de Toulouse. L'évêque de Limoges y conférait le titre au moins depuis 1531. Il y existait une communauté de prêtres en 1564. Cette commune, qui a 2,567 hectares d'étendue, compte aujourd'hui 1,257 habitants. Les villages qui la composent sont · Chez-Bonnet. La Bussière. Busserolles. Les Champs. Chantegrelles. Champ-au-Reix. Les Chassagnes, ancienne seigneurie de la famille Chauld. Le Courtioux. Croizet. Les Fougères (en partie) Les Houillères. Lavaud. Lavaud (moulin de), sur la Bramme. Le Monteil. Montulat. Rapiettes (moulin des), sur la Bramme. Le Puy-Chaumet. La Vergne. La Zaphix. A. LECLER. ARMORIAL DES ÉVÊQUES DE LIMOGES ET DE TULLE. I. LIMOGES. LA VILLE DE LIMOGES de gueules, à un buste de saint Martial de carnation vêtu et diadémé d'or, accosté des lettres S. M. à l'antique, du même; au chef cousu d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or. Devise: Spes mea Deus (1). CHAPITRE DE LIMOGES d'azur à cinq fleurs de lis d'or, 3 et 2. (1) Les armes de Limoges, avec cette devise, furent gravées sur les portes de la ville en 1436. |