qui faisait suite au corps-de-logis, ne laisse plus voir que des sarcophages en granit encore engagés dans les murs de ses fondations. La Josnière. La Lande. Lascoux. Lavaud. Lavaudloube. Lésignat Les Maisons. Le Grand-Manchinal, alias La Méronnière, possédé par la famille du Fénieu, dont une branche portait le nom. Le Petit-Manchinal. La Manonade. Saint-Martial.- Chapelle rurale qui existait en 1595. Elle est située en face de Châteauponsac, sur la rive opposée de la Gartempe. Aujourd'hui elle est transformée en habitation. Le soir de la fête de Pâques, les habitants de la ville se rendent à cette chapelle, moitié par dévotion, moitié en partie de plaisir. Mas-Jude. Mas-Périer. Le Mazoudeau. La Ménéreix. Monard (moulin du), sur la Semme. Montanaud. Montanaud (moulin de). Le Grand-Monteil. Le Petit-Monteil. Monteil (moulin du Petit-). Le Montillon. Moulin de la Ville. Nazat. Nazat (moulin de). Les Peirières. Le Peubuis. Pin (moulin du). La Plagne. La Pouyade. Le Puy-Joli. Le Puy-Malhac Le Puy-Maron. La Roche-Coquely. La Roche-Tardy. Roches (moulin des), sur la Semme. La Roussille. Les Taffres. Si l'étymologie n'est pas trompeuse, ce lieu a dû être un cimetière. Oppos signifie, en effet, sépulture. Chez-Taverne. Les Tourettes. Ce village, situé probablement auprès de la voie romaine d'Argenton à Limoges, et près du camp retranché de Chégurat, possède un tumulus. La Valette. Près de ce village il existe un petit monticule qui a pu être une motte. Vaubourdolle. Avant la révolution, on trouvait les ruines d'un ermitage qui avait été bâti sur le fonds de N..... du Fénieu, seigneur de Vaubourdolle. Vaudeget (moulin de). Vaugelade. 1 Ventenat. Château en ruines, situé sur la rive gauche de la Gartempe, en aval de Châteauponsac, dans une position très-pittoresque. Il a été construit au xve siècle. Son plan était un rectangle flanqué de quatre tours. Il a été détruit en 1793. Nous trouvons, en 1533, René Goutier, écuyer, sieur de Ventenat; en 1652, Jean du Monard, sieur de Ventenat; en 1683, Léonard du Monard, écuyer, sieur de Ventenat; et, en 1805, Alexis-Mathieu Ventenat. La famille de Ventenat s'est éteinte dans la famille de La Celle. Le Verger a aussi appartenu à la famille du Fénieu. Les Vérines. La Ville-au-Reix. Villepoutour. Villette (moulin de La), sur la Gartempe. Sur la rive gauche de la Semme, qui coule à un kilomètre au nord de Châteauponsac, en face du village de La Valette, est un souterrain connu sous le nom de Cabane-des-Fées. Nous l'avons visité le 18 juillet 1865. On ne peut y pénétrer qu'en rampant sur les mains. C'est ainsi qu'il faut parcourir un couloir assez large, long environ de cinq mètres. A son extrémité, on se trouve dans une salle de 8 mètres de long, sur quatre de large. Au centre, sa voûte a 2 mètres 50 cent. d'élévation. Elle est taillée dans le tuf, et sa forme ovale affecte un peu le rectangle. Dans la paroi, on remarque une petite cavité à peu près carrée. La terre qui forme aujourd'hui le sol de cette grotte cache, nous a-t-on assuré, l'entrée d'une seconde salle plus spacieuse que la première. Saint-Priest-le-Betoux, appelé aussi près SaintSornin, était un prieuré-cure, ayant pour patron saint Priest-d'Auvergne. L'évêque de Limoges y faisait primiti vement les nominations; ce droit passa ensuite à l'abbé de Bénévent, qui le conserva jusqu'à la révolution. Les villages qui composent aujourd'hui cette commune, formée de 660 hectares et de 220 habitants, sont : Baléna (moulin de). La Croix-Blanche. Pin-Bernard. Une branche de la famille de Razès posséda longtemps ce manoir, dont elle portait le nom. Il passa en 1693 à la famille du Fénieu, par le mariage de Marthe de Razès avec Gaspard du Fenieu, seigneur de Biossac. Rancon. Cette petite ville aurait été le chef-lieu des Andecamulenses, peuplade gauloise, et aurait porté le nom d'Andecamulum. Telle est l'assertion d'un grand nombre d'historiens modernes, et que nous sommes obligé de rejeter. L'inscription lapidaire suivante a servi de base à cette supposition : NVMINIBVS AVG FANVM PLVTONIS ANDECAMVLEN SES DE SVO POSV Remarquons d'abord que cette inscription a été découverte à Puy-Martin, fief de la paroisse de Blanzac, et propriété des MM. Bonnin de Grandmont, qui l'ont fait transporter à Rancon, et placer dans le mur de leur habi tation, où nous la trouvons aujourd'hui. Par la forme des lettres, on peut affirmer qu'elle n'est pas antérieure au IIe siècle. Toute la brillante histoire qui a été faite à la peuplade gauloise dont elle semble garder le souvenir repose sur la traduction fautive de Andecamulenses. Si la plupart des ouvrages imprimés sont unanimes sur l'existence de cette peuplade, une protestation a été écrite par le savant abbé Nadaud dans ses Mémoires pour servir à l'histoire du Limousin. (T. I, p. 18.) Camulus est le nom que les Gaulois donnaient à Mars, le dieu de la guerre Camulenses signifiera donc « les guerriers ». Ande est une épithète qui signifie « vainqueur, qui va en avant ». Nous traduisons donc Les guerriers vainqueurs dédièrent ce temple de Pluton aux manes d'Auguste. Cette inscription n'est pas sans analogues. En 1492, on en trouva une à Nevers, ainsi conçue ANDECAMVLO SANCTO VTISSIGNOS IEVRV. Ici c'est le gaulois Utissignos qui consacre à Mars, glorieux et saint, l'autel sur lequel il a gravé cette inscription. Il faut aussi mettre au nombre des fables les divinités gauloises que Beauménil a dessinées à Rancon, et qui auraient fait partie du temple de Pluton: son crayon infidèle prête aux modillons de l'église des formes que les originaux, encore entiers, n'eurent jamais. Ici le faussaire est pris en flagrant délit. Une seconde inscription romaine existe dans le bourg de Rancon; la pierre sur laquelle elle est gravée supporte un des piliers de la halle. En voici le texte : HERCVLI DEO TIB IVN IVLIANVS |