Revue historique, littéraire et archéologique de l'Anjou

Front Cover
Cosnier et Lachèse, 1881
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 499 - ... de veiller avec soin sur les fidèles du diocèse qui lui est confié, d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi , et de maintenir de tout son pouvoir la constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi.
Page 234 - On dit que l'indépendance de la papauté m'est chère et que je suis résolu à lui obtenir d'efficaces garanties : on dit vrai. « La liberté de l'Église est la première condition de la paix des esprits et de l'ordre dans le monde. Protéger le Saint-Siège fut toujours l'honneur de notre patrie et la cause la plus incontestable de sa grandeur parmi les nations.
Page 3 - Ouvrez une souscription devant le tombeau de Newton ; souscrivez tous indistinctement pour la somme que vous voudrez. Que chaque souscripteur nomme trois mathématiciens, trois physiciens, trois chimistes, trois physiologistes, trois littérateurs, trois peintres, trois musiciens.
Page 249 - ... de l'association , s'allient au foyer commun de la révolte. Ils crient, ils s'insinuent, ils calomnient, ils intriguent, ils ont des imprimeurs, des correspondances, des facteurs, une caisse publique invisible. Bientôt Port-Royal pourra désoler l'Église gallicane, braver le Souverain Pontife, impatienter Louis XIV, influer dans ses conseils , interdire les imprimeries à ses adversaires , en imposer enfin à la suprématie.
Page 499 - Je jure de veiller avec soin sur les fidèles qui me sont » confiés ; d'être fidèle à la nation, à la loi et au roi , et » de maintenir de tout mon pouvoir la constitution ». décrétée par l'assemblée nationale et acceptée par le
Page 242 - Synagogue conserva les psaumes ; l'Église se hâta de les adopter ; la poésie de toutes les nations chrétiennes s'en est emparée ; et depuis plus de trois siècles, le soleil ne cesse d'éclairer quelques temples dont les voûtes retentissent de ces hymnes sacrés.
Page 368 - Sodome l'eût banni. Profanateur effronté de la langue universelle et de ses plus grands noms, le dernier des hommes après ceux qui l'aiment ! comment vous peindrais-je ce qu'il me fait éprouver ? Quand je vois ce qu'il pouvait faire et ce qu'il a fait, ses inimitables talents ne m'inspirent plus qu'une espèce de rage sainte qui n'a pas de nom. Suspendu entre l'admiration et l'horreur, quelquefois je voudrais lui faire élever une statue.... par la main du bourreau.
Page 111 - Je souhaite que votre mariage vous rende aussi heureux qu'il m'a rendue malheureuse : croyez que, lorsque le souhait est bien sincère, la générosité et la bonté ne peuvent pas être portées plus loin. — Je n'ai point reçu de réponse à une lettre que je vous ai écrite il ya huit jours. Je ne m'en plains pas ; je vous en avertis seulement, parce que je voudrais bien qu'elle ne fût pas perdue.
Page 242 - Quel intérêt prenez-vous à la noblesse des villes et de leurs fondateurs, aux miracles des dieux, aux exploits des héros, aux amours des nymphes ? Le charme tenait aux temps et aux lieux; aucun effet de notre imagination ne peut le faire renaître. Il n'ya plus d'Olympie, plus...
Page 242 - Psaumes sont une véritable préparation évangélique ; car nulle part l'esprit de la prière , qui est celui de Dieu , n'est plus visible , et de toutes parts on y lit les promesses de tout ce que nous possédons. Le premier caractère de ces hymnes , c'est qu'elles prient toujours. Lors même que le sujet d'un psaume paraît absolument acci...

Bibliographic information