Revue épigraphique du Midi de la France, Volume 1

Front Cover
Auguste Allmer
Savigné, 1878
 

Contents

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 2 - C'est chez eux que s'élevait l'autel de Rome et d'Auguste, au confluent de la Saône et du Rhône ; ils enclavaient aussi la colonie de Lyon. Celle-ci, à l'origine, n'avait pas de territoire propre. Au IV...
Page 213 - Lebègue, professeur d'antiquités grecques et romaines à la Faculté des lettres de Toulouse, a, de son côté, consacré plusieurs séances de son brillant cours à cette même inscription.
Page 86 - ... un traitement plus dur. Celui qui ne se propose qu'une jouissance artistique devra traverser rapidement ces galeries pour aller visiter les élégants objets d'art exposés dans les riches salles du musée. Mais l'historien...
Page 85 - Lyon fut la proie d'un incendie qui, en l'espace d'une seule nuit, réduisit en cendres avec ses somptueux monuments la florissante ville , déjà à cette époque l'ornement de la Gaule. Même une catastrophe si terrible d'après le tableau qu'en fait Sénèque...
Page 13 - ... statues au pied de la colline sur le penchant de laquelle s'élevait l'autel de Rome et d'Auguste, nous font connaître les noms d'un fils de ce généreux personnage. Ce fils se nommait, comme son grand-père, Caius Pompeius Sanctus, et la fille de ce fils Pompeia Sabina. 21 Estampage au musée de Périgueux , d'une inscription au village de Pern près de Cahors , gravée sur le piédestal d'une statue autrefois élevée par la cité des Cadurqves à un prêtre de l'autel de Lyon M.
Page 88 - La soie était aussi, au temps de l'empire romain, un article de luxe fort recherché parles dames élégantes et même par les hommes efféminés, et valait, dans l'acception rigoureuse du mot, son poids d'or. Mais elle était tirée directement des pays des vers à soie : les Indes et la Chine, et importée à Rome par les marchands phéniciens, qui avaient à Tyr et à Bervte leurs grands entrepôts.
Page 3 - Les fragments découverts en compagnie de celui qui offre ce débris d'une grandiose et splendide épigraphe, présentent, non des lettres, mais des restes d'une décoration de guirlandes sculptées en relief et du plus grand style. Ces guirlandes, composées de feuilles de chêne et soutenues par des lemnisques flottants dans les nœuds desquels sont engagées des haches de licteurs, formaient, à ce qu'il semble, une suite de courbes alternativement plus larges et plus étroites, «lout les plus...
Page 84 - Noviodunum, et même une tradition de fondation ne manque pas. Au temps où les Gaulois sous la conduite de Brennus prirent Rome d'assaut , deux princes, chassés de leur pays , Momorus et Atepomarus , vinrent dans cette contrée à la recherche d'une nouvelle patrie. Pendant qu'ils étaient occupés, raconte la légende , à creuser les fondations de la cité, parut soudain une volée de corbeaux qui...
Page 87 - Là étaient les grands services des administrateurs de la poste, des recettes et des dépenses, des domaines de l'empereur, de la monnaie, des mines : nombreux personnel bureaucratique composé d'affranchis impériaux et d'esclaves, la plupart personnages marquants, qui parvenaient à faire oublier, par leur fortune et leur influence, la tache de leur naissance servile. Nous possédons encore l'épitaphe d'un esclave de l'empereur Tibère, trésorier à Lyon du fisc impérial, mort dans un voyage...
Page 113 - Rhodanici indulgentissirno principi. A l'empereur César Trajan Hadrien Auguste, fils du dieu Trajan Parthique, petit-fils du dieu Nerva, souverain pontife, revêtu de la puissance tribunicienne pour la troisième fois, consul trois fois, prince très bienfaisant, les bateliers du Rhône. Cette inscription a été souvent publiée et commentée, notamment par GHALIEU, ROUCHIER et ALLMER.

Bibliographic information