Litteraturblad för allmän medborgerlig bildning, Volume 16Finska litteratur-sällskapets tryckeri, 1862 |
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afgörande afseende allmänna anses Banken barnsängsfebern behöfver bevis blef blifva blifvit blott Bothwell bref Coppet densamma deraf deremot derföre deri derigenom derom derpå dertill drottning död eger ehuru Elisabeth emedan Finland finnes Finska folket fosforsyra fråga förhållande förslag George Sand gifva grefven gång hafva historien hjerta huru hvar hvarje hvars hvil hvilka hvilket hålla isynnerhet jorden kiselsyra land landet Landtdagen lefva lemna lifvet liga ligt lika likväl litteratur lån långt låta läsaren Madame de Staël Maria Stuart Melbourne menniskor menskliga Narbonne Necker nemligen ning Pitcairn pluralitet politiska qvinna qvinnan regeringen romerska rubel rummet rätt röster sade sagde sedlar Senatens silfver sjelf skola Skottland skrift Snobb språk staten statsverket sådane sålunda tjenare tjenst torde tryckfriheten Utskottet verk verlden vexer vexten vigt vore voro vota voterande votering åsigt åter äfven öfriga öfver öfverhufvud öfvertygelse
Popular passages
Page 256 - J'y bâtirais un toit, chaume, tuile ou roseau. Sur mon arbre, un doux nid, gramen, duvet ou laine, Retiendrait un chanteur, pinson, merle ou moineau ; Sous mon toit, un doux lit, hamac, natte ou berceau, Retiendrait une enfant, blonde, brune ou châtaine. Je ne veux qu'un arpent ; pour le mesurer mieux, Je dirais à l'enfant la plus belle à mes yeux : " Tiens-toi debout devant le soleil qui se lève ; " Aussi loin que ton ombre ira sur le gazon, "Aussi loin je m'en vais tracer mon horizon.
Page 257 - LES DEUX CORTÈGES Deux cortèges se sont rencontrés à l'église L'un est morne , — il conduit la bière d'un enfant. Une femme le suit , presque folle , étouffant Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise. L'autre, c'est un baptême. — Au bras qui le défend, Un nourrisson bégaye une note indécise ; Sa mère, lui tendant le doux sein qu'il épuise, L'embrasse tout entier d'un regard triomphant!
Page 257 - entier d'un regard triomphant! On baptise, on absout, et le temple se vide. Les deux femmes, alors se croisant sous l'abside, Échangent un coup d'œil aussitôt détourné; Et — merveilleux retour qu'inspiré la prière, — La jeune mère pleure en regardant la bière, La femme qui pleurait sourit au nouveau-né...
Page 256 - SI j'avais un arpent de sol, mont, val ou plaine, Avec un filet d'eau, torrent, source ou ruisseau, J'y planterais un arbre, olivier, saule ou frêne, J'y bâtirais un toit, chaume, tuile ou roseau. Sur mon arbre, un doux nid, gramen, duvet ou laine, Retiendrait un chanteur, pinson, merle ou moineau ; Sous mon toit, un doux lit, hamac, natte ou berceau, Retiendrait une enfant, blonde, brune ou châtaine. Je ne veux qu'un arpent...
Page 257 - RIMEMBRANZA Dis-moi tes premiers jours et leurs fraîches pensées, Les beaux anges ailés qui planaient sur tes nuits, Tes grands bonheurs d'enfant, tes grands petits ennuis, Et tes illusions, fleurs au berceau laissées, Et ces luttes du cœur, timides odyssées Dont Clorinde plus mûre a souvent ri depuis, Et ces amours craintifs, à regret éconduits, Folles ombres du Dieu par le Dieu remplacées. Des choses d'autrefois ne me dérobe rien ; J'aime à recomposer fil à fil ce lien Qui, jusqu'à...
Page 257 - L'autre, c'est un baptême. — Au bras qui le défend, Un nourrisson bégaye une note indécise ; Sa mère, lui tendant le doux sein qu'il épuise, L'embrasse tout entier d'un regard triomphant! On baptise, on absout, et le temple se vide. Les deux femmes, alors, se croisant sous l'abside...
Page 258 - N'entendant plus monter ni descendre personne, Aucune voix qui parle, aucun timbre qui sonne, L'araignée, en maîtresse, a suspendu ses fils. Ah ! qu'elle est triste à voir, cette maison fermée ! Quel ténébreux silence, et quel froid abandon ! L'ortie au pied des murs, la ronce et le chardon... Et sur les toits jamais un ruban de fumée. On voit encor des nids, mais d'une autre saison, Où vinrent s'entr'aimer des couples d'hirondelles. Les couples d'à présent passent à...
Page 257 - Dis-moi tes premiers jours et leurs fraîches pensées, Les beaux anges ailés qui planaient sur tes nuits, Tes grands bonheurs d'enfant, tes grands petits ennuis, Et tes illusions, fleurs au berceau laissées, Et ces luttes du cœur, timides odyssées Dont Clorinde plus mûre a souvent ri depuis, Et ces amours craintifs, à regret éconduits, Folles ombres du Dieu par le Dieu remplacées. Des choses d'autrefois ne me dérobe rien ; J'aime à recomposer fil à fil ce lien Qui, jusqu'à l'infini,...
Page 256 - qui en ont été faits ont justifié tous les éloges dont une longue épltre en vers de M. Jules Janin avait donné le signaL Dans cette épître , qui sert de préface à la seconde édition du livre, on trouve la réduction d'un des sonnets de l'auteur dans les deux strophes suivantes : Sa muse est jeune, elle est robuste, Et la folle essaye, en riant, Une robe étroite et trop juste Pour son beau sein luxuriant. «: Je n'y saurais entrer, » fait-elle, Et cependant, de ses beaux plis Elle a bientôt...
Page 259 - ... sur les toits jamais un ruban de fumée. On voit encor des nids, mais d'une autre saison, Où vinrent s'entr'aimer des couples d'hirondelles. Les couples d'à présent passent à tire-d'ailes, Devinant qu'un malheur a touché la maison.