L'Inde sous la domination anglaise, Volume 1

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Popular passages

Page 74 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 47 - ... sur lequel il était basé. Certains arts, certaines industries, certains métiers, inconnus dans les temps où avait été faite la première division, étaient nés depuis lors des progrès de la société ; ils étaient devenus nécessaires. On imagina de diviser en classes nouvelles les hommes nés du mélange des anciennes castes, et d'attacher chacune de ces classes à la culture des nouveaux arts, à la pratique de tel ou tel métier, de telle ou telle industrie, jusqu'à ce qu'ils fussent...
Page 69 - ... pour la fécondation, et les bestiaux consacrés aux Dieux , accompagnés ou non de leur gardien , ont été déclarés exempts d'amende par Manou. 243. « Lorsque le champ est dévasté par la faute des bestiaux du fermier lui-même , ou lorsqu'il néglige de semer en temps convenable, il doit être puni d'une amende égale à dix fois la valeur de la part delà moisson qui revient au roi, laquelle se trouve perdue par sa négligence, ou seulement de la moitié de cette amende , si la faute...
Page 74 - Tellier, qui lui avait demandé quelques jours à y penser, et qu'il était revenu avec une consultation des plus habiles docteurs de Sorbonne, qui décidait nettement que tous les biens de ses sujets étaient à lui en propre, et que, quand il les prenait, il ne prenait que ce qui lui appartenait...
Page 81 - Il fallut le faire garder à vue pour l'empêcher de se détruire. Se voyant ainsi surveillé , il feignit pendant trois jours la plus extrême tranquillité. La troisième nuit , ses gardiens , le croyant endormi, s'éloignèrent quelques minutes. Mais ce sommeil était feint. A peine ses surveillants étaientils sortis , que le Tanjoréen , se traînant hors de sa couche , se saisit d'une lampe et mit le feu à des broussailles , à du bois sec entassé dans un coin de la chambre. Le bâtiment,...
Page 474 - ... si tu es un roi, rends les peuples heureux. » — Le conquérant répondit : « Derviche, je ne suis point un dieu pour agir comme un dieu ; je ne suis point un prophète pour conduire les hommes dans la voie du salut; je ne suis point un roi...
Page 384 - ... qui ne vendent rien achèteraient-ils quelque chose? Cet égoïsme industriel de l'Angleterre était poussé quelquefois jusqu'à la folie. Un jour , c'était sous le règne de Charles II, l'Angleterre ayant résolu d'étendre encore l'exclusion qui frappait les produits de l'industrie irlandaise, un bill fut présenté à la chambre des communes dans lequel l'importation en Angleterre du bétail irlandais et de tous les fruits de la terre était déclarée a nuisance, c'est-à-dire une sorte...
Page 320 - Cet impôt paraît le plus équitable de tous; il n'y en a pas qui le soit moins : il ne tient nul compte des avances faites par le producteur; il se proportionne au revenu brut , et non au revenu net. Deux agriculteurs propriétaires ont des cultures différentes : l'un cultive de médiocres terres à blé; ses frais de culture se montent, année commune, à 8,000 francs; le produit brut de ses terres est de 13,000 francs : il a donc 4,ooo francs de revenu net.
Page 103 - Cependant , comme ils sont les maîtres du pays , c'est à leurs yeux qu'il faut planter la foi. Les Indiens sont fort misérables , et ne retirent presque aucun fruit de leurs travaux. Le roi de chaque état a le domaine absolu et la propriété des terres ; ses officiers obligent les habitans d'une ville à cultiver une certaine étendue de terre qu'ils leur marquent. Quand le temps de la moisson est venu , ces mêmes...
Page 75 - ... États, de quelque nature qu'il soit, nous appartient au même titre. Vous devez être bien persuadé que les rois sont seigneurs absolus, et ont naturellement la disposition pleine et entière de tous les biens qui sont possédés aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user comme de sages économes et suivant le besoin général de leur état (1).

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