Histoire des peuples Bretons dans la Gaule et dans les iles britanniques, langue, coutumes, moeurs et institutions, Volume 2

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Furne et cie, 1846
 

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Popular passages

Page 126 - Donc toutes choses étant causées et causantes , aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s'entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties.
Page 1 - C'est un beau spectacle que celui des lois féodales. Un chêne antique s'élève ' ; l'œil en voit de loin les feuillages : il approche ; il en voit la tige , mais il n'en aperçoit point les racines : il faut percer la terre pour les trouver.
Page 320 - On a chassé et banni toute .une grande rue , et défendu de les recueillir, sur peine de la vie; de sorte qu'on voyoit tous ces misérables, femmes accouchées , vieillards , enfants , errer en pleurs au sortir de cette ville, sans savoir où aller, sans avoir de nourriture, ni de quoi se coucher.
Page 197 - Mais, en quelque lieu que je meure, « j'ordonnerai que mon corps soit porté au Paraclet. Ce seront des
Page 411 - En ces communautés on fait compte des enfants qui ne savent encore rien faire, par l'espérance qu'on a qu'à l'avenir ils feront; on fait compte de ceux qui sont en vigueur d'âge, pour ce qu'ils font; on fait compte des vieux, et pour le conseil, et pour la souvenance qu'on a qu'ils ont bien fait. Et ainsi de tout âge et de toutes façons, ils s'entretiennent comme un corps politique qui, par subrogation, doit durer toujours.
Page 49 - Essai sur l'histoire, la langue et les institutions de la Bretagne Armoricaine, par Aurélien de Courson.
Page 150 - ne doit jamais entreprendre la fonction de celui du dedans. Il se « tient, le glaive en main, à la porte du sanctuaire ; mais il prend « garde de n'y entrer pas. En même temps qu'il protège, il obéit ; « il protège les décisions, mais il n'en fait aucune.
Page 368 - Nous avons un cœur franc pour détester les traîtres ! Nous adorons Jésus, le Dieu de nos ancêtres ! Les chansons d'autrefois toujours nous les chantons : . . '• Oh ! nous ne sommes pas les derniers des Bretons ! ; Le vieux sang de tes fils coule encor dans nos veines , O terre de granit recouverte de chênes.
Page 155 - Vous savez, dis-je, que sur tout « cela vous dépendez de leur jugement, et que vous n'avez pas « droit de les assujettir à votre volonté. Car si les ministres de la « religion obéissent à vos lois dans tout ce qui concerne l'ordre « temporel, parce qu'ils savent que vous avez reçu d'en haut votre « puissance , avec quelle affection , je vous prie , devez-vous obéir « à ceux qui sont chargés de dispenser nos augustes mystères...
Page 336 - Poutcalec. —Chers dragons, au nom de Dieu, ne me faites point de mal : Ne me faites point de mal, je vais vous mettre tout de suite sur ses traces ; II est là-bas, dans la salle du presbytère, à table, avec le recteur de Lignol.

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