Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe: précédés de notices pour caractériser chaque auteur des mémoires et son époque, suivi de l'analyse des documents historiques qui s'y rapportent

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Page 145 - ... venable; qu'il est surtout convenable de ne pas « donner à un peuple gâté le spectacle d'un prêtre « qui crie, et d'un patient qui le méprise; et qu'il « faut surtout faire porter leur sentence plutôt sur « leur opiniâtreté dans la révolte que dans la reli
Page 183 - Je fais ici la plus sur« prenante campagne qui ait jamais été !» : c'est un « miracle que nos subsistances, et une merveille que « la vertu et la fermeté du soldat à souffrir la faim. « On s'accoutume à tout : je crois cependant que « l'habitude de ne pas manger n'est pas bien facile à
Page 112 - m'a blâmé d'avoir ramené l'armée en France , a fait « une impression sur mon esprit, laquelle se détruira; « mais on est homme, et une certaine activité qui « m'a fait agir jusqu'à présent sans trop consulter, « une fois désapprouvée , ne se rétablit pas tout d'un «. coup. Elle reviendra; mais j'ai vu clairement que « si je n'emportois pas le poste de M. le prince de « Bade , on me regarderoit comme un fou. « Si après Kelh on m'avoit honoré de quelque élé...
Page 181 - de me confier la conduite de la guerre : d'ailleurs, « quand je me crois heureux , il est bon que je « tienne les cartes. Mais quand on verra ces deux « princes, les mauvais discours qui me reviennent « ne se tiendront plus : ces visages qui s'alongent se « raccourciront, et enfin je serai aidé dans cette oc« cupation si nécessaire de ranimer des gens qui ont
Page 261 - C'étoit d'envoyer des lettres de cachet à tous les membres du parlement pour le transférer à Blois, sans en dire un mot au chancelier, qui cependant alla chez le Régent à neuf heures du matin, ainsi qu'il lui avoit été dit la veille. Avant que d'y arriver, il apprit par le public ce qui regardoit le parlement. Il entra dans la chambre du Régent, et trouva sur sa table une déclaration pour la translation du parlement, qui devoit être signée et scellée par lui. Il refusa de le faire, et...
Page 148 - Lyon« nais qui me viennent de ma famille. Le revenu de « celles-ci est employé à ma mère , mon frère , à qui « je donne une pension, outre sa légitime, et à deux « sœurs auxquelles mon secours est nécessaire. Je ne « comprends pas les biens de madame la maréchale « de Villars ; ce que j'en retire n'a pas fait jusqu'à « présent sa dépense : mais comme je veux retran« cher les miennes, elle en fera de même.
Page 348 - On reçut de Rome une réponse à ce qui avoit été publié par le parti du cardinal de Noailles pour prouver que ce que le cardinal de Polignac avoit promis de la part du Pape n'avoit pas été tenu. On sut ainsi que le Pape refusoit de faire sortir d'Avignon le roi d'Angleterre, comme nous l'en pressions, disant que ce n'étoit pas au père de l'Eglise à chasser de ses Etats un roi qui sacrifioit sa couronne à sa religion.
Page 141 - C'est un paysan du plus bas étage, qui n'a pas vingtdeux ans, et n'en paraît pas dix-huit; petit, et aucune mine qui impose, qualités nécessaires pour les peuples; mais une fermeté et un bon sens surprenant.
Page 82 - ... ministres de l'Empereur paroissoient fort piqués contre l'Angleterre et la Hollande , et le marquis de Villars étoit extrêmement attentif à ne pas donner au ministre de ces puissances le moindre soupçon des desseins que l'Empereur pouvoit avoir de se lier avec le Roi. Il étoit trop important dans la conjoncture présente, et vu les mesures du traité de partage, que le ministre du Roi parût n'avoir rien de réservé pour le sieur Hoop. Celui-ci ayant voulu , sur le retour d'un courrier...
Page 70 - ... dans le même temps que son premier ministre faisoit des ouvertures considérables pour réunir les deux maisons : qu'au reste ses pouvoirs étoient suspendus jusques après une satisfaction entière, et qu'il avoit ordre de ne plus mettre le pied dans le palais de l'Empereur, ni chez aucun ministre. La satisfaction que l'on demandoit étoit que l'Empereur ordonnât au prince de Lichtenstein d'aller chez le marquis de Villars l'assurer du sensible déplaisir qu'il avoit de ce qui s'étoit passé,...

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