Page images
PDF
EPUB

1431.

Partie d'une pl, in-8 en haut. Al. Lenoir, Musée des monuments français, t. II, pl. 80, no 82.

Statue de Jean Juvenel ou Jouvenel des Ursins, prevot des marchands, president au parlement, etc., en pierre coloriée, sur son tombeau, avec Michel de Vitry, sa femme, dans l'église de Notre-Dame de Paris. Musée de Versailles, n 2965.

Jean Juvenel des Ursins et Michelle de Vitry, sa femme; fragment d'un tableau du Musée de Versailles. Pl. in-4 carrée grav. sur bois. Lacroix, le Moyen âge et la Renaissance, t. III; Vie privée, 35, dans le texte.

Le musée de Versailles contient (n° 2965 et 2966) non pas un tableau représentant ces deux personnages, mais leurs deux statues, qui étaient placées sur leur tombeau.

Voir à l'année 1456,

Tableau représentant la famille de Jean Juvenel des Ursins, chevalier et baron de Trainel, dans la chapelle de Saint-Remy, dite des Ursins, dans l'église de Notre-Dame de Paris. Miniature in-4 en larg. Gaignières, t. VII, p. 30. Partie d'une pl. in-fol. en larg. Montfaucon, t. III, pl. 67, n° 4 à 16. "

=

Tableau représentant Jean Juvenel des Ursins, Michelle de Vitry, sa femme, et leurs enfans, attribué à Gringonard, peintre de Charles VI. Pl. in-8 en larg. Al. Lenoir, Musée des monuments français, t. III, pl. 91, n° 82 bis. Pl. in-12 en larg. A. Lenoir, Histoire des arts en France, pl. 57.

=

Portraits de Jean Juvenal ou Juvenel des Ursins et de

sa famille. Tableau d'un peintre inconnu de l'école

[ocr errors]

française, provenant de l'église Notre-Dame de Paris. Musée du Louvre, tableaux, école française, n 651.

Jeanne d'Arc nacquit à Domremy, près Vaucouleurs, vers l'an 1410. Ses parents étaient pauvres; elle resta bergère jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Douée d'une imagination ardente, frappée de la situation malheureuse de la France à cette époque, elle se crut inspirée par le ciel et destinée à sauver Charles VII. En février 1429, ses parents la présentèrent à Baudricourt, gouverneur de Vaucouleurs, qui l'envoya au roi, auquel elle inspira de la confiance. Il lui donna la direction de quelques troupes, avec lesquelles elle força les Anglais à lever le siége d'Orléans. Elle remporta d'autres succès de guerre importans, et conduisit ensuite le roi à Reims, où il fut sacré le 17 juillet 1429.

Mais, ensuite, faite prisonnière, elle fut livrée aux Anglais, qui la firent juger et condamner, comme sorcière, à être brulée vive. Ce jugement fut exécuté, à Rouen, le 30 mai 1431. Ainsi périt cette jeune héroïne, qui a été surnommée la Pucelle d'Orléans.

On ne connaît pas de productions des arts du temps même

de ces événements, qui soient spécialement relatives à Jeanne d'Arc, et surtout qui offrent des représentations exactes de sa personne.

Après la mort de Jeanne, et dans les temps qui suivirent, des monuments furent élevés à sa mémoire, des compositions historiques relatives aux événements de sa vie furent exécutées par divers artistes, de nombreux portraits furent peints et gravés. Mais ces productions des arts n'ont aucune valeur historique positive et réelle relativement à Jeanne d'Arc elle-même, ni à son temps précis. On doit les considérer en grande partie comme offrant des

indications à citer, et surtout comme étant relatives aux

1431.

Mai 30.

1431.

époques auxquelles elles ont été exécutées. Elles doivent être appréciées avec critique.

Ces productions à indiquer ici, en général, sont les monuments élevés à Rouen et à Orléans, des miniatures de manuscrits à peu près contemporaines, deux dessins sans importance regardés comme du temps, deux tapisseries, une statuette en bronze, une médaille.

Quant aux portraits en particulier, ils sont tous entièrement imaginaires; quelques-uns d'entre eux sont de travail remarquable, et il faut citer particulièrement ceux gravés par Léonard Gaultier.

Divers auteurs ont publié des recherches et des observations sur ce sujet. Un travail étendu et remarquable a paru, et doit être spécialement cité. En voici le titre : Recherches iconographiques sur Jeanne d'Arc, dite la Pucelle d'Orléans, par M. Vallet de Viriville. Revue archéologique. Paris, A. Leleux, 1855-1856, XII année, fig., p. 84, etc. Cette dissertation a été aussi publiée à part. Paris, Dumoulin, 1855, in-8, fig.

N. X. Willemin a donné des détails intéressants sur les portraits de Jeanne d'Arc. Voir Monuments français inédits, etc. Paris, 1839, in-fol., article de la planche 164, p. 8, etc.

Un catalogue nombreux de portraits de Jeanne d'Arc gravés et dessinés a été donné par M. Soliman Lieutaud, dans son opuscule intitulé: Liste alphabétique des portraits des personnages nés dans l'ancien duché de Lorraine, etc., p. 37.

J'indique ci-après les monuments à peu près contemporains de Jeanne d'Arc, qui peuvent donner des idées approximativement exactes sur sa personne, en rappelant ce qui vient d'être exposé.

Je n'ai pas pu avoir connaissance ou communication de la totalité des productions artistiques de cette nature men

tionnées dans les recherches de M. Vallet de Viriville. Quant à toutes les autres productions des arts relatives à Jeanne d'Arc, et spécialement quant à ses portraits, leur désignation ne devait pas être comprise dans mon travail. Ce sont, il faut encore le redire, des œuvres d'art sans aucune valeur historique.

Tapisserie représentant Jeanne d'Arc venant vers Charles VII, qui est à cheval, suivi de quatre autres cavaliers. Légende allemande indiquant le sujet, sur une banderole, dans le champ. Estampe photographiée, petit in-fol. en larg.

Cette tapisserie a été acquise, il y a peu d'années, à Lucerne par M. le marquis d'Azeglio, ministre de Sardaigne en Angleterre, qui en a fait don à la ville d'Orléans.

Elle paraît évidemment avoir été fabriquée à l'époque à laquelle elle se rapporte (1429-1430).

Miniature représentant la bataille de Patai du 18 juin
1429, dans laquelle on voit Jeanne d'Arc à cheval,
d'un manuscrit des Chroniques de Monstrelet, in-fol.,
3 vol., de la Bibliothèque royale, manuscrits, fonds
de Lavallière, no 32. Pl. in-fol. en haut. Silvestre,
Paléographie universelle, t. III.

Voir Revue archéologique de A. Leleux. Vallet de Viriville,
XII année, 1855-1856, p. 79.

Ce manuscrit est placé à l'année 1510.

POURTRAIT D'UNE TAPISSERIE FAITE Y A DEUX CENS ANS OU
EST REPRESENTÉ LE ROY CHARLES VII ALLANT FAIRE SON
ENTRÉE EN LA VILLE DE REIMS, POUR Y ESTRE SACRÉ a la
CONDUITE DE LA PUCELLE D'ORLEANS, 1429. Le roi
Charles VII et Jeanne d'Arc à cheval couverts d'ar-

1431.

Mai 30.

1431.

mures, marchant à droite, vers la ville de Reins, qui est au fond. Ils sont précédés, entourés et suivis de nombreux guerriers à pied et à cheval. En haut, le titre ci-dessus. Dans le champ, autre titre, indications et lettres de renvois. Au-dessous, explications des lettres de renvois en six lignes. J. Poinssart F. Estampe petit in-fol. en larg. Pièce très-rare et trèsremarquable.

L'indication donnée dans le titre de cette estampe portant que cette tapisserie représentée avait été faite il y avait deux cents ans, était une erreur. Cette estampe a été gravée dans la première moitié du dix-septième siècle, et d'après un ouvrage du temps de Charles VIII ou de Louis XII.

Voir Revue archéologique. Vallet de Viriville, XIIe année, 1855-1856, p. 86.

Il existait encore, à ce que l'on croit, en 1817, à Reims, quelques fragments de cette tapisserie, qui maintenant sont perdus. Voir Jubinal, les Anciennes tapisseries historiées, t. II, p. 15, 16.

Fontaine élevée en l'honneur de Jeanne d'Arc sur le

lieu même où elle fut brûlée, à Rouen, place du Vieux-Marché. Pl. in-4 en haut. Millin, Antiquités nationales, t. III, n° xxxvi, pl. 2. = Pl. in-fol. en haut. De Jolimont, Monuments les plus remarquables de la ville de Rouen.

Construite par ordre de Charles VII, peu après l'exécution dle Jeanne d'Arc. Cette fontaine tomba en ruines en 1755; elle fut reconstruite avec beaucoup moins de magnificence, sur les dessins de J. B. Descamps; avec une statue de Jeanne, par Michel-Ange Stoldz.

Monument en l'honneur de Jeanne d'Arc, la Pucelle d'Orléans, élevé par Charles VII, en 1458, à Or

« PreviousContinue »