Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France: depuis le Xiiie siècle jusqu'à la fin du XVIIIe; précédés de notices pour caractériser chaque auteur des mémoires et son époque; suivis de l'analyse des documents histoiriques qui s'y rapportent

Front Cover
Éditeur du Commentaure analytique du Code civil, 1838
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 287 - ... chargez eulx-mesmes soubs la torture par leur confession. Car les ungs furent décapitez , les aultres pendus aux fenestres du chasteau d'Amboise, et trois ou quatre rouez : se plaignants plus au supplice du tradiment du duc de Nemours, que de la mort mesme qu'ils...
Page 283 - ... et addresse leurs lances, ce mal habile Lorges ne jecta pas, selon l'ordinaire coustume, le tronsson qui demeure en la main, la lance rompue , mais le porta toujours baissé ; et en courant rencontre la teste du Roy, duquel il donna droict dedans la...
Page 32 - Vieilleville son oncle, il l'appella toute sa vie son bel oncle : terme d'alliance de tout tems usité entre les anciens parents de France, car les ducs de Bretagne, de Berry, Bourgogne, Guyenne, d'Orléans, d'Anjou et de Bourbon, s'entre-appelloient bel oncle, beau cousin et beau neveu ; coutume qui dure encore entre les grands.
Page 23 - Phillippes de Montespedon sa femme, qui fut pourchassée de plusieurs grands seigneurs de ce royaume ; de quoy il ne se faut esbahir, car c'estoit une très-honneste et très-vertueuse dame, ornée de grande beauté et en fleur de jeunesse, riche au...
Page 265 - Et le voulant ce prince admonester de son salut, et luy remémorant le nom de Jésus : « Quel Jésus, dist-il, mort-Dieu! « venez-vous me ramentevoir icy ? Je regnie Dieu. Ma feste est « finie. » Et redoublant le prince son exhortation, luy dist qu'il pensast en Dieu, et qu'il seroit aujourdhuy devant sa face. « Mort-Dieu! respondit-il, je seray où sont tous les aultres qui « sont morts depuis six mille ans.
Page 39 - ... pour estre commandée de vous, et pour obéir à la volonté du Roy. Je la vous présente, vous suppliant de la prendre, suivant le pouvoir que vous en avez de Sa Majesté, mais croire que...
Page 275 - Vieilville present des trois poids et especes , elle se y veid si au naturel representée , que le plus habile painctre de France ne l'eust sceu mieulx portraire avec le pinceau, par la confession même de Janet, le plus excellent ouvrier de ce temps-là. . Ce qui accrust infiniment son aise, voyant sa remembrance connue et publiée en une region de...
Page 414 - ... de religion et de l'utilité publique, dont les uns et les autres se couvroient. Et encores qu'il y en eust quelques-uns poussez et induits à prendre les armes pour la deffense d'icelle et conservation de l'Estat, neantmoins le nombre de ceux-cy n'estoit pas grand; en quoy la France a...
Page 30 - M. le prince (4) ny sa femme ne purent jamais rentrer , encore qu'ils y fissent tous leurs efforts , principalement du tems de la desfaveur de M. le connestable ; mais estant intervenue la mort du sieur de Chasteaubriand , la donnaison demeura en sa force , comme faite entre vivants. Mesme j'ay veu M. de Vieilleville , comme...
Page 506 - Char les, frere de l'Empereur, quelques princes de la Germanie, le duc de Ferrare : et encore quelques-uns de ses sujets luy avoient voulu mettre en avant le prince de Condé, qui estoit pour lors veuf, afin d'unir la maison de Bourbon en meilleure amitié et intelligence avec la maison de Lorraine qu'elle n'avoit esté jusques alors. Elle me parla aussi d'un autre party duquel l'on luy avoit ouvert quelques propos, plus grand que tous ceux-là, qui estoit de don Charles, fils du roy Philippe et...

Bibliographic information