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au Musée des médailles impériales, à Paris: on y lit COMPRINIACO; au revers, SATVRNO MONE, et, au centre, une croix avec les lettres L E. La seconde est au Musée de Limoges; elle porte : COMPREINIACO, et, au revers : SATVRNVS MO, puis les deux lettres L N.

Les villages de cette commune sont :

Angelard, qui avait été une commanderie ou un prieuré régulier, était, en 1700, une paroisse dont la fête patronale était l'Assomption de la sainte Vierge. Le prieur de la maison-Dieu de Montmorillon y faisait les nominations de 1569 à 1613; le pape y nomma en 1659, puis le prévôt de La Souterraine en 1710, et enfin l'abbé de Saint-Martial après l'union de cette prévôté.

Bachelerie.
Beaumont.

Beausoleil.

Boucheron.

Le Breuil.

Chabannes. Entre ce village et la route de Compreignac à Saint-Pardoux, on trouve dans un taillis une motte parfaitement conservée et entourée d'un retranchement.

Châtenet.

La Courède.

La Croix.

Daumar.

La Faye.

La Faye (moulin de).
Gate-Bourg.

La Jante. C'est à ce village qu'a été faite, en 1814, la plus grande trouvaille numismatique de notre département. Un vase en terre noire, contenant mille monnaies gauloises et un nombre presque aussi considérable de monnaies romaines, fut trouvé par le nommé Jean Gayte, près d'un rocher, dans un champ qu'il labourait. Plusieurs ont été décrites (Bull. Soc. Arch. du Lim., T. VII, p. 192).

Une maison de ce village, qui est munie de créneaux,o ffre encore l'inscription suivante, gravée sur le seuil de la porte :

j.672.

Il faut probablement lire 1672.

L'existence d'une ville ancienne entre ce village et ceux de Villebert et de Vielleville, dont il est parlé Bull. Soc. Arch., T. VII, p. 133, ne repose que sur une tradition vague, que j'ai rencontrée en vingt autres endroits de notre province. J'ai cependant trouvé entre les villages de Villebert et de Népoux cinq magnifiques blocs de granit, dans lesquels on a taillé une rigole de 0m 30 centimètres : ils ont été retirés d'un champ où, selon les habitants, il y avait autrefois un château.

Lavaud-Couteillas.
Lavaud-Fleuret.

Maison-Neuve.

Malagnac.

Margnac.

Margnac (moulin de), sur le Vincou.

Mas-la-Roche.

Maudant.

La Monge, nommée aussi La Mongerie ou Le Doignon, ancien prieuré d'hommes, qui avait pour patrons saint Blaise et saint Eutrope. Le prieur de Saint-Gérald de Limoges, de 1157 à 1609, l'évêque de Limoges en 1659, nommaient le titulaire; ce fut ensuite le roi, depuis l'union du prieuré de Saint-Gérald à l'hospice de Saint-Alexis, 1770. On trouve parmi les prieurs de La Monge Estienne de Rouffignac, tonsuré en 1572, fils de Léonard de Rouffignac, sieur de Grimodie. Est complètement détruit; mais, le dernier avril, fête de saint Eutrope, il y a un immense concours de pèlerins.

Montchaud.
Montégut-le-Noir.

Ancien prieuré de filles, qui existait avant 1128 sous le patronage de sainte Anne. L'abbé et le couvent de Saint-Martin de Limoges, en 1196, firent donation à la prieure de Montégut du Mas-de-Vaupilon, ainsi que de la seigneurie, dîmes, etc., dudit Mas. Fut uni à la mense abbatiale de Ligneux, diocèse de Poitiers, en 1436. Au milieu des ruines de l'ancienne chapelle on remarque deux clefs de voûte sculptées à la manière du XIe siècle. Marguerite de Razès de Mounismes en était prieure en 1332. On trouve aussi Marguerite Derbeu. Népoulas.

Népoux.

Peny. Allou (p. 305) cite la Roche des Fées non loin de ce village ce n'est qu'une roche semblable à celles qui couvrent

toutes ces montagnes, et auxquelles on rapporte la même légende fabuleuse.

Peny (moulin de), sur le Vincou.

Pontabrier.

Pontabrier (moulin de), sur le Vincou.

Prassigou.

Puy-Martin.
Puymellier.

Puymenier.

La Roche. Il y avait dans ce village une chapelle dédiée à saint Roch. Complètement détruite, on y va encore en procession le 16 août, jour de la fête de saint Roch.

La Rode (moulin de la), sur le Vincou.

Le Sauvage.
La Vauzelle.

Venachat.

Vielleville.

Vilbert ou Villebert.

Nantiat, prieuré-cure de l'ancien archiprêtré de SaintJunien, qui avait pour patron saint Vincent, martyr, et était à la nomination de l'abbé de Bénévent, puis du prieur de SaintAndré de la cité de Limoges en 1555, enfin du prieur et des PP. Carmes déchaussés de Limoges Aujourd'hui c'est le cheflieu du canton civil de ce nom; a 1,334 habitants. L'ancienne église a été remplacée en 1833 par une en style moderne. La nef, composée de trois travées, pour laquelle on n'a pas tenu compte de l'orientation prescrite par la liturgie, est flanquée de quatre chapelles en hémicycle; le chœur est aussi voûté en demicoupole. Des peintures murales peu estimées sont actuellement remplacées par une riche ornementation. En 1537, François Foulon, seigneur de Saint-Pardoux, y avait fondé une vicairie. Voici les villages qui composent cette commune : L'Age,- appartenait aux seigneurs de Fredaigue.

Bélair.

Boussy (moulin), sur le Vincou usine pour la fabrication du papier de paille.

Clavière.

Crèche (moulin de la), sur le Vincou.

Le Cros-Blanc.

Fianas.

Frédaigue,

ancien château placé au milieu de l'étang de ce nom : on y arrivait par une chaussée coupée par un pontlevis. Il a été habité, jusqu'en 1756, par la famille Chauvet, et jusqu'à la révolution, par la famille Martin. Aujourd'hui on n'y trouve que quelques pans de murs couverts de lierre, qui se reflètent dans l'eau limpide à laquelle il doit son nom.

Frége-Aigue.

Saint-Gerais, alias Saint-Gery. Il y avait dans ce village une chapelle rurale, sous le patronage de saint Giles.

Gouttelard.

Lascoux-Martin, alias La Croix-Martin.

La Lande.
Léobardy,

--

a appartenu aux seigneurs de Frédaigue. Les Lèzes, belle habitation dominant l'étang de Conore, qui était le manoir de la famille Sautier dès 1298; a ensuite appartenu à la famille Faulcon. - Anne Faulcon, née aux Lèzes, a publié des poésies à Paris en 1657. Le village avait aussi une chapelle.

Maison-Neuve.
Maison-Rouge.

Le vendredi 14 octobre 1606, le roi Henri IV, se rendant à Limoges, et étant arrivé à La MaisonRouge, y reçut les députés que cette ville avait envoyés audevant de lui pour prendre ses ordres.

Migoulet.

Montaurand, - a appartenu à la famille Igonin, dont une branche porte ce nom.

Montplaisir.

Périsset, anciennement Peyrisegnet (Petra signata). C'est probablement dans ce village qu'existait une chapelle que Nadaud indique dans la paroisse de Chamboret.

Puy-Pichaud.

La Roche.

Le Roule.

La Vauzelle.

La Vergne.
Villechenoux.

cure de l'ancien archi

Roussac, Rossacus et Rociacus, prêtré de Rancon, sous le patronage de saint Martial, apôtre, premier évêque de Limoges. L'abbé de Saint-Martial de Limoges y nommait de 1514 à 1770. En 1097, il y avait aussi une pré

vôté qui avait le même saint pour patron, et qui dépendait de ce même monastère de Saint-Martial. Elle fut unie à sa mense abbatiale en 1535. Parmi les prévôts de Roussac on remarque : Élie Gaufredi de Chabrignac, qui fut élu abbé de Saint-Martial le 20 novembre 1311; Élie II de Luys (de Lodio), natif du diocèse de Périgueux il fut aussi abbé de Saint-Martial, et mourut en 1361. Pierre de Cros, père de l'évêque de Limoges, qui fut ensuite cardinal, et mourut en 1388; Guillaume Barton de Montbas, en 1493, qui fut abbé du Dorat et doyen de Limoges. L'église actuelle est une construction romane dont le sanctuaire seul a conservé sa voûte, et où l'on remarque des nervures gothiques. Trois baies accolées sous les arcades simulées de la nef l'éclairent au midi. Elle a été réparée de nos jours, et pourvue d'un autel en marbre blanc. Les bâtiments du prieuré, qui tenaient à l'église, sont complètement détruits.

Le cimetière avait une chapelle en 1488.

Cette commune a 896 habitants, et se compose des villages

suivants :

L'Age-Gadifaud.
Beaugage.
Beauguet.

Les Borderies.

Chalivat.

La Claudure.

Colfaucher.

Cros (moulin des), sur la Couze.
Les Fours-Vieux.

Fours-Vieux (moulin des), sur la Couze.

Chez-Gallet. Manoir situé près le bourg de Roussac, qui a été habité par une branche de la famille de Razès : il existe encore. La chapelle de Sainte-Anne, qui était interdite avant la révolution, existe en partie, et a été utilisée dans la construction d'une grange.

était une simple

La Garde, ou La Garde-Saint-Gérald, chapelle en 1217, puis un prieuré-cure. Les prieurs de SaintGérald de Limoges y nommaient en 1570 et 1708; puis ce fut l'évêque de Limoges, depuis l'union du prieuré de Saint-Gérald à l'hôpital de Saint-Alexis. Sa fête patronale était la Décollation de saint Jean-Baptiste. Ce village se divise en deux La Petite et La Grande-Garde, ou encore La Garde-au-Pauvre et La

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