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l'honneur qu'elle vient de lui faire, honneur qui revient en partie à Son Exc. M. le Ministre de l'instruction publique, dont il est le représentant dans le département, et termine en disant qu'il ne négligera rien pour entretenir au sein de la Société le goût des études archéologiques et historiques, et donner la plus grande impulsion à ses travaux. Cette courte et cordiale allocution est vivement applaudie par l'assemblée.

M. de La Borderie communique à la Société quelques aquarelles représentant un château-fort appartenant à la maison de Bré, commune de Coussac-Bonneval, et quelques sites et châteaux aux environs. M. de La Borderie donne quelques détails sur la forteresse qui a appartenu à la maison de Pompadour. La Société écoute avec intérêt les paroles de M. de La Borderie, et M. le président le remercie de la communication qu'il a bien voulu faire.

A 10 heures, la séance est levée.

Le secrétaire général,
É. RUBEN.

SÉANCE DU 24 FÉVRIER 1865.

Présidence de M. BONNIN, Président.

Sont présents: MM. Maurice Ardant, Ardant du Masjambost, Astaix, Bardinet fils, Brisset, Choppin d'Arnonville, Ferru, Guillemot, Garigou-Lagrange, Hervy, Lansade, Lemas, Maquart, Nivet-Fontaubert, E. Ruben.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

M. le baron Édouard de Septenville, présenté à la dernière séance, est proclamé membre correspondant de la Société. M. Aloïs Dru, pharmacien au Dorat, présenté à l'avant-dernière séance comme membre correspondant, et dont l'élection avait été ajournée, est, sur sa demande, proclamé membre titulaire.

comme

MM. Guillemot et Nivet-Fontaubert présentent, désirant faire partie de la Société en qualité de membre titulaire, M. Gabriel Debort, négociant à Limoges.

Lecture est donnée d'une lettre, en date du 31 janvier 1865, dans laquelle Son Exc. M. le Ministre de l'instruction publique invite M. le président à lui faire connaître les noms des membres de la Société qui se proposeraient de donner lecture de notices ou mémoires inédits à l'une des trois sections du Comité des Sociétés savantes, dont la réunion aura lieu à la Sorbonne les 19, 20, 21 et 22 avril. L'assemblée décide que, indépendamment des sociétaires qui pourraient aller à Paris en qualité de lecteurs, elle déléguera dans sa prochaine séance, comme elle l'a fait l'année dernière, un certain nombre de membres chargés de la représenter aux réunions de la Sorbonne.

M. le président prend la parole. Il rappelle l'article 2 du Règlement, relatif au but de la Société, qui est « de rechercher, de décrire et de classer les monuments écrits ou figurés existant soit dans les archives publiques ou particulières, soit à la surface ou à l'intérieur du sol », et se demande si jusqu'à présent l'organisation de la Société a permis d'imprimer aux recherches une activité suffisante, et de centraliser les résultats obtenus. Selon lui, il n'y a pas eu d'unité parce qu'il n'y avait pas d'organisation du travail. Cette organisation serait possible au moyen de comités. Ainsi on pourrait créer un comité pour faire des recherches dans les archives publiques ou privées, un autre pour la recherche des monuments qui se trouvent à la surface ou à l'intérieur du sol. En outre, un questionnaire serait adressé à toutes les personnes capables de fournir des renseignements, aux curés, aux instituteurs, etc., et les matériaux recueillis pourraient être mis en œuvre par les comités.

La Société approuve les vues de M. le président, et renvoie l'étude de la question à une commission composée de MM. Maurice Ardant, Ruben, Guillemot, Nivet-Fontaubert et GarigouLagrange.

M. Maurice Ardant communique à la Société une lettre dans laquelle M. Mandat de Grancey, élu à la dernière séance, remercie la Société de l'honneur qu'elle lui a fait en le nommant membre correspondant, proteste de son zèle, et prie la Société de vouloir bien lui désigner un sujet d'études. L'assemblée, dans l'ignorance des aptitudes particulières et des goûts de M. de

Grancey, lui laisse pleine et entière liberté dans le choix de ses travaux.

M. Astaix, rapporteur de la commission du budget, lit son rapport sur le compte de 1864. La Société, après avoir remercié M. Astaix, renvoie à une des prochaines séances le vote définitif sur le compte de 1864 et le projet de budget de 1865.

M. Maquart propose, à ce sujet, d'acquérir, toutes les fois que l'occasion s'en présentera, les dessins, photographies, etc., des monuments et des faits remarquables qui intéressent le Limousin. L'assemblée adopte l'idée en principe, mais en renvoie l'application à la commission du budget.

A 10 heures, la séance est levée.

Le secrétaire général,
É. RUBEN.

SEANCE DU 31 MARS 1865.

Présidence de M. BONNIN, Président.

Sont présents: MM. Maurice Ardant, Brunet, Buisson de Mavergnier, Alfred Chapoulaud, Ducourtieux, Ferru, GarigouLagrange, Guillemot, Hervy, Nivet-Fontaubert, É. Ruben.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

M. Maurice Ardant, vice-président, dépose sur la table la réponse au questionnaire de Son Exc. M. le Ministre de l'instruction publique (Comité historique des Arts et Monuments) pour les communes de Chamboret et de Saint-Mathieu, département de la Haute-Vienne, et deux feuillets de la main de l'honorable vice-président concernant le projet général du questionnaire pour la Gaule. Remercîments, et renvoi à la commission de réorganisation des travaux de la Société.

M. Gabriel Debort, négociant à Limoges, présenté à la dernière séance, est proclamé membre titulaire de la Société.

Lecture est donnée d'une lettre dans laquelle M. de

Caumont, directeur de l'Institut des Provinces et de la Société française d'Archéologie, invite la Société à envoyer un certain nombre de délégués au Congrès des Sociétés savantes qui se tiendra à Paris du 20 au 27 avril, rue Bonaparte, 44.

L'assemblée, consultée, remercie M. de Caumont, et décide qu'il n'y a pas lieu d'envoyer des délégués.

L'ordre du jour est la nomination de représentants à la réunion des Sociétés savantes, présidée, à la Sorbonne, par Son Exc. M. le Ministre de l'instruction publique.

L'assemblée désigne MM. Buisson de Mavergnier, directeur du musée, et Félix Ferru, statuaire, lesquels sont chargés d'assister aux séances, et de faire un rapport sur les choses intéressant le pays qui y auront été dites.

M. Joseph Brunet se plaint de quelques erreurs qu'il a remarquées dans la rédaction du procès-verbal du 1er juillet 1864. Ainsi on lui fait dire qu'un des souterrains qu'il a découverts à Saint-Hilaire-Bonneval avait 7 mètres de hauteur. C'est une erreur : le souterrain n'a que 2 mètres de haut et 7 mètres de long. M. Ruben, secrétaire général, répond que, lorsqu'un membre fait une communication compliquée de détails, il est d'usage, afin d'éviter des erreurs toujours faciles, de donner une note explicative au rédacteur du procès-verbal; qu'il regrette que cette note ne lui ait pas été fournie, mais que, au surplus, la rectification sera insérée au prochain procès-verbal.

M. Brunet rappelle ensuite la mort du regrettable aboé Roy de Pierrefitte, éditeur du Nobiliaire de Nadaud. Il demande à la Société :

1° Si elle est dans l'intention de continuer la publication du Nobiliaire;

2o Si elle a jeté les yeux sur une personne capable de se charger de ce travail.

Sur la première question, l'assemblée, consultée, décide que la publication du Nobiliaire sera continuée aux conditions antérieures.

En ce qui concerne le choix de l'éditeur, M. le président dit qu'il sera bon d'avertir la personne chargée du travail qu'il existe à la Bibliothèque de l'Arsenal un autre Nobiliaire du Limousin, le Manuscrit de des Coutures, qui pourrait fournir d'utiles renseignements.

M. Brunet indique un membre de la Société qui pourrait peut-être accepter la succession de l'abbé Roy de Pierrefitte.

M. le secrétaire général donne lecture d'une lettre dans laquelle M. l'abbé Lecler, curé de Saint-Symphorien, offre à la Société une Table des noms propres disséminés dans le manuscrit de Nadaud, Table qu'il avait confiée à l'abbé Roy, et qui doit se trouver dans ses papiers. La Société accepte avec reconnaissance l'offre de M. l'abbé Lecler. M. Brunet déclare retirer la proposition qu'il a faite, et l'assemblée décide que M. le secrétaire général écrira à M. l'abbé Lecler pour lui demander si, au cas où la Société le désignerait, il voudrait se charger du travail. La Société charge enfin M. Brunet de l'éloge de M. l'abbé Roy de Pierrefitte.

M. Buisson de Mavergnier lit un travail de géologie sur le Limousin anté-historique.

A 10 heures, la séance est levée.

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Présidence de M. Maurice ARDANT, Vice-Président.

Sont présents: MM. Maurice Ardant et Buisson de Mavergnier. Après l'ouverture de la séance, arrivent successivement MM. Maquart, Talabot et Guillemot.

En l'absence de M. Ruben, M. Guillemot remplit les fonctions de secrétaire.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

M. Guillemot donne lecture d'une lettre de M. l'abbé Lecler, qui accepte la proposition qui lui a été faite de continuer le Nobiliaire du Limousin, mais à la condition de ne pas ouvrir de correspondance avec tous les descendants plus ou moins directs des familles dont Nadaud a esquissé la généalogie, pour y faire figurer leurs titres ou leurs prétentions.

La collaboration de M. Lecler est acceptée avec la condition ci-dessus désignée.

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