Oeuvres complètes de madame Émile de Girardin, née Delphine Gay: Poésies.-v.2. Le lorgnon.-La canne de M. de Balzac.-Monsieur le Marquis de Pontanges.-v.3. Marguerite.-Il ne faut pas jouer avec la douleur.-Contes d'une vieille fille a ses neveux.-v.4.-5.Lettres.-v.6.L'école des journal-H. Plon, 1861 |
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accents adieu affreux aime Alfred ALPHONSE DE LAMARTINE âme amour ange beau beauté beffroi bénis bonheur brillant c'était cacher chants charme cher Ciel Cieux Cléopâtre cœur combats consoler courage crainte crime délire DELPHINE GAY Démon désespoir deviner Dieu divin douleur doux effroi Elgise Émile de Girardin encens femme fille flatteurs fleurs front gloire guerriers hameau Hélas héros heureux j'ai j'aime jeune joie Joseph jour joyeux l'amour l'enfant l'espoir l'orgueil larmes lauriers lyre madame Émile Magdeleine malheur mère Misène monde mort mourir Napoline Nighel noble nuit Olric orgueil pardon parure patrie peuple piége infernal pitié plaire pleurs poëte Pompéi prier qu'un ravie regard regrets remords rêve rue Laffitte sainte Satan sauver Sauveur secret sentiment Séphora serments seul sœur soir Sorrente sort soudain sourire souvenir sublime Tartuffe temple tendre tendresse tombe tourments trahira tremblant triomphe triste trouble vainqueur Victor Hugo vieillard vieux Villiers-sur-Orge vœux voile voix yeux
Popular passages
Page vi - Le Dévouement des médecins français et des sœurs de Sainte-Camille dans la peste de Barcelone...
Page 87 - On m'avait contraint de me placer à genoux, près de ce lugubre appareil. Tout à coup un murmure confus sort de dessous le voile sépulcral ; je m'incline, et ces paroles épouvantables (que je fus seul à entendre) viennent frapper mon oreille : « Dieu de miséricorde, fais que je ne me relève jamais de cette couche funèbre, et comble de tes biens un frère qui n'a point partagé ma criminelle passion...
Page 129 - ... d'en haut. Le jour recommençait ailleurs ; mais dans le lieu où ils étaient continuait une nuit la plus sombre et la plus affreuse de toutes les nuits, et qui n'était un peu dissipée que par la lueur d'un grand nombre de flambeaux et d'autres lumières.
Page 279 - De ces beaux lieux, ma sœur, j'ai senti tout le charme : Mais loin de mon pays, sous les plus doux climats, Un superbe lien ne m'enchaînera pas. Non : l'accent étranger le plus tendre lui-même Attristerait pour moi jusqu'au mot : Je vous aime. Un sort brillant, par l'exil acheté, Comblerait mes désirs!... Ma sœur n'a pu le croire. D'un plus noble destin mon orgueil est tenté : Un cœur qu'a fait battre la gloire / Reste sourd à la vanité. Ce bonheur dont l'espoir berça ma rêverie, Nos...
Page 129 - ... resté plus long-temps, il ne lui aurait plus été libre de sortir. On l'éveille; il sort, et va rejoindre Pomponianus et les autres qui avaient veillé. Ils tiennent conseil et délibèrent s'ils se renfermeront dans la maison ou s'ils tiendront la campagne ; car les maisons...
Page 276 - Qui pendent sur tes eaux ! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 211 - Quel bonheur d'être belle, alors qu'on est aimée ! Autrefois de mes yeux je n'étais pas charmée ; Je les croyais sans feu, sans douceur, sans regard; Je me trouvais jolie un moment par hasard. Maintenant ma beauté me paraît admirable. Je m'aime de lui plaire, et je me crois aimable...
Page 130 - Aliséne : mais cela ne regarde plus votre histoire : vous ne voulez être informé que de la mort de mon oncle. Je finis donc et je n'ajoute plus qu'un mot; c'est que je ne...
Page 131 - A l'opposite, une nue noire et horrible, crevée par des feux qui s'élançaient en serpentant, s'ouvrait, et laissait échapper de longues fusées semblables à des éclairs, mais qui étaient beaucoup plus grandes. Alors, l'ami dont je viens de parler, revint une seconde fois et plus vivement à la charge.
Page viii - ... et tendre causerie! Que souvent elle nous a consolé dans nos défaillances d'artiste, dans nos découragements de poète par un de ces mots sentis, par un de ces éloges qui relèvent! Que d'heures pesantes elle nous a rendues légères! Que de fois nous sommes sorti joyeux après être entré chez elle abattu et triste! Vous doutiez de votre esprit, elle vous renvoyait spirituel; vous vous croyiez épuisé, tari, sans idée, elle vous en faisait naître mille.