Correspondance du comte J. Capodistrias, président de la Grèce, comprenant ses lettres diplomatiques, administratives et particulières, Volume 3

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Popular passages

Page 519 - A cette occasion j'ai pris à tâche de développer à ces magistrats les avantages que les transactions de Londres réservaient à leur patrie, et en finissant mon discours, je leur ai annoncé que lorsque je recevrai les communications officielles, je conférerai avec eux sur la marche que je me propose de suivre pour remplir mes devoirs envers la Grèce, et pour justifier, autant qu'il pourra dépendre de moi, la confiance dont m'honorent les Cours Alliées et Votre Altesse Royale. Après un profond...
Page 527 - J'aurais vivement désiré vous entretenir, mon prince, de nos finances, de l'armée, de la marine, et, en général, de toute l'administration, mais je doute qu'il me soit donné de m'acquitter de ce devoir. Telle est la masse de détails qui m'accablent aujourd'hui plus que de coutume, tel est le surcroît de travail auquel me condamne dans ce moment la diplomatie, que mes forces commencent déjà à m'abandonner, et que je suis contraint de dicter même cette lettre particulière. J'en fais mes...
Page 476 - Je me suis empressé de porter à la connaissance de mon gouvernement le contenu de la lettre que Votre Excellence m'a fait l'honneur de m'adresser en date du...
Page 319 - L'Électeur eût été bien sensiblement affligé des reproches contenus dans la lettre que Votre Excellence m'a fait l'honneur de m'écrire, en date du ao ventôse ^an] XII ni, probablement après son insertion dans la gazette officielle de Baden.
Page 524 - ... doivent à eux-mêmes, à leur Gouvernement, et au monde civilisé. J'oserai, mon Prince, vous le dire, c'est à cette première épreuve que les Grecs vous attendent. Si vous vous présentez à leurs yeux comme un grand Seigneur qui ne peut endurer leur pauvreté et leurs privations, au lieu de leur en imposer, vous vous priverez volontairement du moyen le plus sûr d'agir utilement sur leur esprit. L'occasion de faire ce premier sacrifice vous est offerte. Venez, donc, assister...
Page 525 - Puissances allie'es considèrent que la personne du prince absorbe et concentre en elle-même tous les droits des Grecs, ou que c'est au prince souverain qu'elles ont réservé la faculté de les reconnaître, par une déclaration qu'il donnerait au moment de prendre la direction des affaires. C'est cette seconde explication que j'ai donnée aux membres du sénat, et à tous les citoyens qui m'accablent de questions depuis que les transactions de Londres sont connues, et c'est dans cette pensée...
Page 520 - Quelles qu'elles soient, nous doutons, d'après les observations que vous nous avez faites, que ces décisions nous laissent la liberté d'accepter ou de refuser. Nous n'avons pas le pouvoir d'accepter l'acte du 3 février et ceux qui en font le complément; et quand même la nation nous aurait investis de ce pouvoir...
Page 521 - VOTRE Altesse Royale a la bonté de me demander un homme de confiance qui puisse lui rendre compte de l'état où se trouve la Grèce dans ce moment décisif. Dans l'impossibilité de faire ce choix sans exciter des jalousies, et donner ainsi à l'esprit de parti une nouvelle occasion d'aggraver par des menées odieuses les difficultés qui ne sont que trop dans la situation des hommes et dans la nature des intérêts de ce pays, j'ai dû prendre...
Page 145 - Les habitants de ces provinces lui répondraient que l'article 3 du traite du 6 juillet, et la clause de la délimitation contenue dans le protocole du 22 mars, les encouragent à espérer que la justice et la magnanimité des augustes alliés ne les abandonneront pas, et que ce serait les abandonner sans retour que de les conlraindre a quitter les positions susceptibles de défense qu ils occupent.
Page 218 - L'église a beaucoup souffert des longues calamités de la nation. Notre devoir était de nous procurer avant tout un aperçu exact de son état actuel. Le conseil ecclésiastique a été institué à cet effet , et nous sommes dans l'attente de ses rapports. Dès notre arrivée en Grèce nous nous sommes occupés de cette nombreuse population d^enfants, que la misère et la destruction du pays livraient au vagabondage et à la perdition.

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