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Ut Re Mi scandimus: si variare volemas.

Sed descendemus si Fa Sol La variamus.

« On trouve d'excellentes notions de la solmisation par muances dans la « Revue de musique religieuse » dirigée par M. Danjou et surtout dans la « Science et pratique du Plain chant du savant bénédictin dom Jumilhac, rééditée avec tant de soin il y a quelques années.

« Abbé X. BARBier de Montault, membre de plusieurs sociétés savantes. »>

LA VIERGE DE LA RENAISSANCE. On lisait, dans le « Constitutionnel » du 24 janvier 1853, un article de M. Louis Énault sur les nouvelles salles de dessins au musée du Louvre : « Mais ce qui, dans cette salle, attire peut-être et retient davantage, c'est la pensée première de la Vierge et de l'enfant Jésus, de la sainte famille du Musée, au bas de laquelle se trouve cette épigraphe que nous traduisons textuellement du latin naïf:

RAPHAEL D'URBIN, AVANT DE FAire pour le roi François Ier la TRÈS-SAINTE FAMILLE,
PRENAIT MOdèle de son AMIE.

<< On reconnaît en effet ce beau visage de la Fornarina à qui l'amour donna l'immortalité. » Devant saint Luc, c'est la Vierge elle-mème qui posa. Histoire ou légende, ce fait montre que, pour un portrait de Marie, on ne saurait faire poser une amante comme le faisait Raphaël, et encore moins ces poseuses payées, ces femmes de vie suspecte qu'emploient les artistes d'aujourd'hui. La femme pure, la femme légitime, la mère de famille serait à peine digne de ce rôle. Ce sera toujours un reproche à infliger à la renaissance et une cause même de son infériorité artistique dans ses madones, dans tous ses portraits de Vierge, que d'avoir fait poser des courtisanes amoureuses. Nous ne sommes pas le seul à penser ainsi, car la sérieuse Angleterre s'est dernièrement révoltée comme nous à la vue de l'Amoureuse par excellence, de cette Vénus qu'on voit dans une chapelle de Saint-Denis, sous prétexte d'Assomption de la sainte Vierge, et que nous avons publiée avec notre article sur le paganisme dans l'art chrétien. L'« Ecclesiologist », cette excellente et savante revue anglaise, dont nous avons parlé plusieurs fois, contient, dans sa livraison d'avril 1853, une appréciation de l'important travail de Me Jameson, « Legends of the Madonna, que nous avons analysé dans les précédentes « Annales ». Le critique est anglican et des plus dévots, à ce qu'il paraît; mais il n'en dit pas moins de bonnes choses dont nous pouvons faire notre profit. Son Thorwaldsen et son Flaxman, qu'il préconise d'une manière si exagérée, ne sont pas nos hommes, on le sait bien; mais le but qu'ils ont cherché ne nous est pas défendu; seulement nous prendrons, pour y arriver, une route différente de la leur. Voici donc ce que dit notre anglican : « Nous avons, en passant, fait allusion aux folies matérielles avec lesquelles des imaginations terrestres ont abaissé, tandis qu'elles auraient pu se proposer de l'honorer, la Vierge mère. Une Vierge, que n'a pas donnée Mme Jameson, est d'un caractère si extraordinaire, que nous ne pouvons ne pas la signaler. M. Didron, dans un des derniers numéros des « Annales Archéologiques», nous fournit le plus étonnant exemple de cette dégradation de goût, (exemple d'une date peu postérieure à la chute de l'art du moyen âge), dans un article destiné à montrer, ce qu'il fait d'une manière frappante, la complète corruption morale de la renaissance dans l'art religieux et la vie civile. M. Didron présente un bas-relief de l'Assomption, qui date de la fin du XIIIe siècle, et qui garnit le flanc septentrional de Notre-Dame de Paris; puis il offre en parallèle un autre basrelief du XVIe siècle, qui provient de l'église, maintenant détruite, de Saint-Jacques-la-Boucherie, à Paris, et qui en ce moment sert à meubler une chapelle à Saint-Denis. On croira avec peine que la Vierge-Mère, dans cette singulière production du xvie siècle, est représentée avec les traits et dans l'attitude d'une Vénus non drapée, s'élevant de la mer. Nous n'aurions pas fait allusion à cette sculpture, si l'attention publique n'eût pas été spécialement appelée sur elle en France dans l'intérêt de l'art chrétien. Rien de si grossièrement et de si palpablement profane ne pourrait main

tenant être enduré. Mais l'esprit, dont cet objet d'art n'est que le résultat matériel est, nous le craignons, encore à l'œuvre, plus que beaucoup de personnes ne l'avoueraient volontiers. Cet esprit, on peut souvent le rencontrer dans le coquet sourire de quelque « bien jolie sainte Vierge », en plâtre ou en lithographie. Contre de telles profanations, le rétablissement de l'art chrétien dans notre propre communion réformée peut sembler un antidote providentiel. L'esprit anglais, profond dans son sentiment, autant qu'il est démonstratif en action et peu sentimental dans sa phrase, trouvera son corrélatif particulier dans cette nouvelle école que le mouvement esthétique, s'il vit, doit créer. Cette école sera basée, nous osons le prophétiser, sur la grâce pure et sévère de Giotto et d'Angelico, et sur les sculptures des vieilles cathédrales, corrigées par cette meilleure anatomie que, comme l'église n'a pas à rougir de l'avouer, elle devra en grande partie à des hommes comme Flaxman et Thorwaldsen qui suivirent, sous leur propre responsabilité, cet idéal meilleur de l'humanité où la matière n'était que le prétexte de l'esprit. »

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nous

CONGRÈS SCIENTIFIQUE. M. H. Bonnemain, rédacteur en chef du journal de l' « Aube », adresse le programme des questions qui seront traitées au congrès archéologique de Troyes. Ce congrès ouvrira le 9 juin prochain et durera environ huit jours. Il sera dirigé par M. de Caumont et la Société académique de l'Aube. Toutes les questions indiquées dans la programme offrent un grand intérêt, comme le fait remarquer M. Bonnemain; elles ont trait à l'histoire et aux monuments du pays. Le 23 août, le congrès scientifique ou général de la France s'ouvrira dans la ville d'Arras. Nous venons de recevoir le programme des questions qu'on y discutera. Dans la livraison prochaine, nous reproduirons de ce programme la partie qui intéresse l'histoire, l'archéologie et l'art; aujourd'hui, nous donnons en partie le programme du congrès de Troyes. - Quels étaient les monuments de la ville de Troyes existant avant 4789? Décrire les vieilles maisons historiées encore existantes dans la ville de Troyes, ou détruites depuis peu. Faire, d'après les documents originaux, chartes, comptes de fabrique, etc., etc., l'histoire de la construction d'une ou de plusieurs églises de Troyes ou du département. Quelles sont, dans le département de l'Aube, les églises ou parties d'église de l'époque romane? Quelles sont, dans le département de l'Aube, les églises ou parties d'église de l'époque ogivale? — Quelles sont, dans le département de l'Aube, les églises ou parties d'église de l'époque de la renaissance? Le chant grégorien, par son ancienneté et par son caractère, n'est-il pas la forme musicale la plus convenable pour l'expression de la prière publique? Indiquer les origines du chant grégorien et ses développements du Ive au XIe siècle. - Quelles sont les principales verrières des églises du département de l'Aube? Assigner l'époque à laquelle elles appartiennent, et en désigner les auteurs. Existe-t-il, dans quelques églises du département de l'Aube, des cryptes anciennes, quelques caveaux ou chapelles sépulcrales dignes d'intérêt? Quelle est la nature des princi

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paux appareils qui sont entrés dans la construction des églises de Troyes et de la banlieue? Dire les noms des artistes troyens, statuaires, peintres, orfévres, qui ont le plus contribué à embellir les monuments de notre département. Que reste-t-il de leurs œuvres? Existe-t-il, dans les églises de Troyes ou du département, des autels antiques, des fonts baptismaux, des pierres tombales, des reliquaires et d'autres objets d'art destinés au culte, offrant un intérêt archéologique? — Du mobilier des églises de Troyes au moyen âge. - Quelles ont été les principales abbayes du département, et qu'en reste-t-il? Quels sont, au diocèse de Troyes, les lieux consacrés par la mémoire de saint Bernard? Avons-nous des monuments qui perpétuent un souvenir de ce grand homme? - Quels étaient autrefois les châteaux forts existant à Troyes et dans le département de l'Aube? En reste-t-il des traces — Indiquer une ville, un bourg ou un village auquel se rattache un fait historique qui puisse être rappelé par un monument. Renaissance de l'art chrétien.Mouvement archéologique dans le département de l'Aube, depuis 4830. »

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BIBLIOGRAPHIE ARCHÉOLOGIQUE

Architecture civile et domestique au moyen âge et à la renaissance, publiée et dessinée par AYMAR VERDIER, architecte, et le docteur CATTOIS. Livraisons 11, 12 et 13. Trois feuilles grand in-4o de texte et 8 gravures sur acier. Les gravures représentent, par ensemble et détails d'ornements, 4 maisons du xtre siècle, à Cluny; 2 cheminées du xII° siècle, au Puy et à l'abbaye de Morlac (Cher); 3 maisons, dont un presbytère, des xir et xive siècles, à San-Gemignano en Toscane; une vue générale de la ville très-pittoresque de San-Gemignano, et de nombreux détails de ces maisons; le plan, la coupe, l'élévation latérale, les façades, les moulures, profils et ornements des magnifiques greniers d'abondance de l'abbaye de Vauclair (Aisne). Ces greniers se développent, en hauteur, sur deux étages voûtés en pierre avec un comble; en longueur, sur 14 travées partagées en deux nefs. Longue comme de certaines cathédrales, cette vaste construction en plein cintre et ogive de transition, du XIIe au XIIIe siècle, mesure près de 80 mètres. Le texte décrit, avec science, précision et pour un but pratique, ces maisons, cheminées, greniers. Plus on étudie ce moyen âge des x et xe siècles, plus on reste confondu de sa puissance et de sa fécondité. Dans la maison, dans la ferme, dans le grenier, comme dans la cathédrale et l'église, le château-fort et le palais, c'est une époque souveraine, incomparable, et que la nôtre, quoi qu'elle dise, est bien loin d'atteindre encore. M. Verdier poursuit son travail, qui est une révélation, avec une rare activité; chaque mois parait une livraison, et quelques livraisons, comme les dernières, contiennent trois planches au lieu de deux. Chaque livraison..... 2 fr.

Abécédaire ou Rudiment d'archéOLOGIE, par M. DE CAUMONT, fondateur des Congrès scientifiques de France, directeur de la Société française pour la conservation des monuments historiques. Volume deuxième. In-8o de 494 pages de 400 à 500 gravures sur bois. Le premier volume, dont la seconde édition va être épuisée, est spécialement consacré à l'architecture religieuse du va siècle au xvije; le deuxième volume embrasse l'architecture civile et l'architecture militaire durant la même période. Histoire des plus curieuses et des plus neuves, puisque MM. Verdier et Parker sont les seuls, avec quelques articles de M. Félix de Verneilh, imprimés dans les « Annales Archéologiques », qui se soient occupés de cette branche de l'histoire architecturale au moyen âge. Ce deuxième volume de M. de Caumont, rempli de renseignements et de faits, doit avoir, précisément à cause de la nouveauté du sujet, plus de succès encore que n'en obtient le premier. C'est par de pareils ouvrages que l'archéologie commence enfin à descendre dans les masses, et nous sommes heureux de constater cet effet qui doit être si profitable à la cause de nos monuments historiques, à la connaissance de notre art national, à la reproduction actuelle des édifices religieux et civils du moyen âge. Cet « Abécédaire », par son format, son exécution, son style, ses gravures abondantes, est destiné à l'enseignement de l'archéologie dans les colléges, les séminaires et les maisons d'éducation des deux sexes. Chaque volume... 7 fr. 50 c.

Domestic architecture of the mIDDLE AGES, by the editor of the « Glossary of Architecture ». Cet éditeur du « Glossaire d'architecture » est M. Henry Parker, d'Oxford, et cet ouvrage sur l'«Architecture du moyen âge » est le deuxième volume dont nous avons, il y a deux ans, annoncé le premier. Ce second volume renferme le xive siècle, où le premier finissait. Le XIVe siècle est riche en constructions domestiques et civiles, car ce volume contient 352 pages et plus de 200 dessins différents. Les éloges donnés au premier volume reviennent également au second : c'est savant, utile, agréable à voir et à lire, et en outre c'est neuf, car pour la première fois on montre que le moyen âge est aussi supérieur en maisons et châteaux, qu'il l'est en églises. Chacun de ces deux beaux volumes..... 26 fr. 25 c.

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THE CHURCH OF OUR FATHERS, by DANIEL ROCK, D. D. canon of the english Chapter. Volume III, partie deuxième. Cette « Église de nos pères », du savant docteur catholique Daniel Rock, est enfin terminée. Cette deuxième partie du troisième volume se compose de 400 pages, illustrées de douze gravures sur bois qui représentent des Flabellums, des Paix, des Calices et Patènes, des Colombes eucharistiques, une disposition ancienne pour la Confession, le Cierge pascal, les bannières de procession chargées du lion et du dragon. Quant au texte, l'indication suivante des paragraphes, qui en composent les chapitres, en donnera une idée sommaire : -Les Heures canoniques étaient célébrées par les Anglo-Saxons. Le peuple se joignait souvent à la célébration des Heures canoniques. Les livres de service pour la liturgie chez les Anglo-Saxons. Le Tropaire. Les rites de la messe. Les ordres élevés et inférieurs de la hiérarchie anglo-saxonne. Les Fêtes de l'année. Pénitence publique. Mercredi des Cendres. La manière d'observer le carême. Le jour des Rameaux. Semaine sainte. Ténebres. Jeudi saint. Réserve de l'Eucharistie. Consécration des saintes huiles. Bénédiction du lait et du miel. Lavement des pieds. Les jours de silence. Vendredi saint. Baisement de la Croix. La sépulture de la Croix. La messe des Présanctifiés. Samedi saint. Le Feu pascal. Le Cierge pascal. Pâques. Visite au sépulcre. Les aliments (ou les repas) bénits. Procession aux fonts baptismaux. Les Rogations. Usage des lumières. Eau bénite. Signe de la croix. Stations à la Croix. Actes signés avec la Croix. En quoi le rituel de Salisbury différait-il de celui de Rome et de celui des Anglo-Saxons? Service du Chœur. Les Tablettes de cire. Les Règles du chœur. Messe nuptiale. Messe pour les morts. Bénédiction de l'eau bénite. La Procession. Grande messe suivant le rite de Salisbury. L'Écran. Usage de suspendre l'Eucharistie au-dessus du grand autel. Une nouvelle manière de bâtir l'autel et le chœur. Les livres de service d'après l'usage de Salisbury. Noël. Le jour de Saint-Étienne. Le jour de Saint-Jean l'évangéliste. Les saints Innocents. L'Évêque des enfants. L'Épiphanie. Carême. Le Rideau du carème. La Croix processionnelle portée en carème était toujours de bois peint en rouge. Dimanche des Rameaux. La Croix du Cimetière. Ténèbres. Jeudi saint. Jeudi de purification. Le lavement de tous les autels. Le lavement des pieds. Vendredi saint. Le Sépulcre. Le Baisement de la Croix le Vendredi saint. L'Adoration ou Rampement vers la Croix. Samedi saint. Cierge pascal. De l'ornement de l'église et des autels la veille de Pâques. Le matin du jour de Pâques. Une croix de cristal. Le jour de l'Ascension. La Pentecôte. La Toussaint. - A ce texte si curieux, M. le docteur Rock a joint en appendice: 4° Un traité ancien, en latin, sur les « Offices ecclésiastiques »; 2° un extrait de l'ordinaire de toute l'année pour l'ordre de Citeaux; 3° un inventaire des ornements que possédait, en 1222, la cathédrale de Salisbury; 4o enfin, un extrait des « Coutumes de l'église Saint-Paul de Londres. »— Ce dernier volume, 25 fr. L'ouvrage complet.... 400 fr.

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TRAITÉS ORIGINAUX, depuis le XIIe siècle jusqu'au XVIII, sur les arts de la peinture à l'huile, en miniature, en mosaïque et sur verre; sur la préparation des couleurs et les pierreries artificielles. Ces traités sont précédés d'une introduction générale, avec des traductions, des préfaces et des notes, par Me MERRIFIELD, membre honoraire de l'Académie des beaux-arts de Bologne,

traductrice du traité de peinture de Cennino Cennini, et auteur de l'« Art de la peinture à fresque ». Deux volumes in-8 de 600 pages chacun. Ce précieux ouvrage («Original treatises on the arts of painting » a été publié par cette dame anglaise, et sous les auspices de sir Robert Peel. En 1848, le premier ministre de l'Angleterre donna mission à Mme Merrifield de visiter l'Europe continentale, la France et l'Italie septentrionale spécialement, pour recueillir tous les anciens traités qu'elle pourrait y trouver concernant la peinture de tout genre. L'exploration fut féconde. M Merrifield rapporta des manuscrits précieux, entre autres celui de Jean le Bègue, de Pierre de Saint-Omer, d'Eraclius, de Jean Archerius, intitulés : « Experimenta de coloribus », « De coloribus faciendis », « De coloribus et artibus Romanorum », « De coloribus diversis ». Bologne lui donna un manuscrit portant le titre de: «Segreti per colori »; la bibliothèque de Saint-Marc, à Venise, le traité des « Segreti diversi »; la bibliothèque de l'Université de Padoue : « Ricette per far ogni sorte di colore »; Jean-Baptiste Volpato fournit le « Modo da tener nel dipinger ». Dans la bibliothèque royale de Bruxelles, Me Merrifield trouva le « Recueil des essays des merveilles de la peinture de notre Pierre Lebrun. Tous ces traités, cette savante dame les donne annotés et traduits dans son livre, comme M. de l'Escalopier nous a donné le précieux ouvrage de Théophile C'est la technologie de l'art au moyen âge et pendant la renaissance en Europe. Le traité de Lebrun est fort curieux; il nous intéresse plus particulièrement et nous devrions rougir qu'une dame anglaise ait été la première à nous le faire connaitre. En tête de tous ces traités originaux, Mme Merrifield a placé une introduction de 312 pages, où elle examine la situation de l'art au moyen âge, la miniature, les mosaïques, les vitraux, la peinture à l'huile. C'est toute une histoire de la technique relative aux différentes espèces de peintures. Encore deux ou trois ouvrages comme le « Guide de la peinture » que nous avons publié, comme le « Théophile » qu'on doit à MM. de l'Escalopier et Robert Hendrie, comme ces « Traités originaux » qu'a recueillis Mme Merrifield, et l'on possédera enfin des renseignements complets sur la partie matérielle de la peinture au moyen âge. Il y a là des recettes dont, assurément, nous pouvons faire un trèsgrand profit. Les deux volumes..... 40 fr.

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SYSTEMATISCHE darstellung der entwickelung der baukunst in der obersächsischen ländern, vom x bis xv jahrhundert, von Dr L. PUTTRICH. (Exposition systématique du développement de l'architecture dans la Haute-Saxe, du xe au xve siècle, par le docteur L. Puttrich.) In-folio de 80 pages de texte à 2 colonnes avec 4 vignettes et 43 planches lithographiées. Les 43 planches contiennent 45 plans et 45 coupes d'églises de l'an 950 à 1490; 32 plans et vues de cryptes et de chapelles du x au XIIe siècle; 44 plans, 44 coupes et vues d'édifices du XII au xve siècle; 85 exemples de clochers, de gables, d'absides, d'élévations latérales d'édifices, de chapelles, de palais et maisons; 64 exemples de chapiteaux et de bases; 67 exemples de piliers, de clochetons, de contreforts et arcs-boutants; 71 exemples de portes, de rosaces et de fenêtres; 24 exemples de portails; 63 exemples d'ornements sculptés dans des tympans et des voussures; 90 exemples de moulures, d'arcatures, de balustrades; 415 exemples de feuillages et d'ornements de toute espèce. En total, 667 exemples différents de tous les membres d'architecture romane et gothique que l'on trouve encore en Saxe. On embrasse ainsi d'un seul coup d'œil l'histoire monumentale de tout un royaume. Un livre de ce genre sur les monuments de France non-seulement serait de la plus grande utilité pour apprendre sérieusement l'archéologie, mais offrirait le spectacle le plus splendide de nos incomparables richesses. La France est mille fois plus opulente encore. Qui donc fera ce curieux travail, où de la réputation et de l'argent se gagneraient inévitablement? Le livre vraiment précieux du docteur Puttrich.. 24 fr.

DENKMALE DER BAUKUNST DES MITTELALTERS IN SACHSEN, Von Dr Puttrich. (Monuments de l'architecture du moyen âge en Saxe, par le docteur Puttrich.) — Quatre volumes petit in-folio, cha

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