Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Part 1

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Arthur La Broderie, Émile Grimaud
J. Forest, aîné, 1890
 

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Popular passages

Page 473 - ... étrangers, qu'ils ramassent autour d'eux. C'est ainsi que les opinions bizarres des peuples, les dogmes souvent absurdes de l'école, l'esprit de corps avec tous ses préjugés, le génie des sectes avec toutes ses extravagances, se perpétuent d'âge...
Page 476 - Pierre à pierre, en songeant aux vieilles mœurs éteintes, Sous la société qui chancelle à- tous vents, Le penseur reconstruit ces deux colonnes saintes, Le respect des vieillards et l'amour des enfants. Le...
Page 429 - Tolendal, etc., lieutenant général des armées du Roi, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis...
Page 79 - Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes. On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain. Le fabricateur souverain Nous créa besaciers tous de même manière, '' Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui : II fit pour nos défauts la poche de derrière, Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
Page 411 - Au nom du Comité révolutionnaire de Nantes. » Le commandant temporaire de Nantes est requis de fournir de suite trois cents hommes de troupes soldées, pour, une moitié, se transporter à la maison...
Page 127 - ... tous deux furent condamnés « à être pendus et étranglés jusqu'à ce que mort s'en suive, à la potence plantée à la place de cette ville.
Page 319 - Personne, au fond, ne veut la faire juger, me dit-il un jour; on ne sait pas quels embarras on encourt en la retenant ; les princes sont aussi incommodes en prison qu'en liberté; on conspire pour les délivrer comme pour les suivre, et leur captivité entretient chez leurs partisans plus de passions que n'en soulèverait leur présence.
Page 464 - ... la glèbe qui doivent à leur seigneur tout le travail de leurs bras, et qui voient la faim, la fièvre, moissonner à côté d'eux leurs petits hâves et grelottants. Il y a de pauvres filles abandonnées, qui serrent sur leur poitrine amaigrie l'enfant dont les cris leur demandent un lait, tari, hélas! Il ya des tisserands glacés et blêmes qui, sans le savoir, tissent leur linceul! Eh bien, ce qui fait le...
Page 416 - Je me suis trouvé aux séances des 14 et 15 frimaire ; j'assnre qu'on a agité dans ces deux séances la question de savoir si on ferait périr les détenus en masse ; j'ai constamment combattu cette mesure. Carrier a assisté à toutes ces séances ; il savait qu'il s'agissait de faire fusiller les détenus ; et, dans la séance du 15, il a appuyé cette mesure de toutes ses forces : il traitait de modérés, de contre-révolutionnaires, ceux qui n'étaient pas...
Page 7 - Musse a de très beaux droits ; celui de hoquelou pour porter les lettres du seigneur dans toute la province avec une casaque semée d'hermines et de ses armes ; celui de faire battre par ses vassaux les douves du château pour empêcher les grenouilles de faire du bruit à la dame quand elle est en couches'1. » Malgré tous ces privilèges, l'origine de la seigneurie de la Musse est assez obscure : du Paz nous apprend que vers le milieu du XV...

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