Histoire de la Floride françaiseFirmin-Didot et cie, 1875 - 522 pages |
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Common terms and phrases
adviser Agustino apres armes avaient barques bois c'estoit cacique capitaine cappitaine Gourgue Caroline CATHERINE DE MÉDICIS cents ceste ceulx Challeux Charles Charles IX CHARLEVOIX chose citadelle Coligny commandement coste d'Espagne d'Ottigny d'Outina débarquer descouvrir dict Dieppe Dieu duc d'Albe Élisabeth de Valois enfans ennemis envoyer Espagnols estant estoient estoit estre eulx eust expédition faict feirent feit Floride Floridiens flotte FORQUEVAULX AU ROY François fust gnols guerre hommes huict i'ay iamais incontinent Indes Indiens iour isle iusques l'ambassadeur l'amiral l'expédition Lacaille laisser Laudonnière ledict Lemoyne lettre lieu lieües lieutenant Madrid Maiesté maistre Manuscrit 2145 Manuscrit 3884 massacre matelots Menendez ment mesme Monluc n'avait navires nommé nuict Outina païs passer pays Philippe Pierre Melendez prisonniers quoy respondit reste Ribaut riviere rivière de May Satiroua Satouriona sauvages seigneur seroit seulement sieur soldats subiects terre Thimogonas tion tost tousiours toutesfois trouver vaisseaux Vasseur veoir vivres
Popular passages
Page 4 - L'escolier se desbauche ; et de sa faulx tortue Le laboureur façonne une dague pointue, Une pique guerrière il fait de son râteau, Et l'acier de son coultre il change en un couteau.
Page 464 - L'Hespagnol retourné rapporta que nos gens ne s'esmouvoyent pour rien , ains qu'ils estoyent délibérez de se bien deffendre. Lors ceste furieuse troupe rejetta sa colère et sanglant despit sur les morts , et les exposèrent en monstre aux François qui restoyent sur les eaux , et taschoyent à navrer le cœur de ceux desquels ils ne pouvoyent, comme ils eussent bien voulu, démembrer les corps ; car, arrachans les yeux des morts, les fichoyent au bout des dagues , et puis avec cris , hurlemens...
Page 470 - François en telle abysme d'angoisse, pour extrême recours envoyèrent à nage quelques uns de la compagnie, pour leur faire offre de se rendre leurs vies sauves. Les déléguez furent reçus de prime face assez humainement. Le capitaine de ceste compagnie espagnole, lequel se faisoit nommer Vallemande, protesta en foy de gentilhomme, chevalier et chrestien , de sa bienveillance envers les...
Page 4 - ... La sœur contre la sœur, et les cousins germains Au sang de leurs cousins veulent tremper leurs mains ; L'oncle...
Page 333 - L'HISTOIRE NOTABLE DE LA FLORIDE, située es Indes occidentales, contenant les trois voyages faits en icelle par certains capitaines et pilotes françois, descrits par le capitaine Laudonnière, qui ya commandé l'espace d'un an trois moys, à laquelle a été adjousté un quatriesme voyage fait par le capitaine Gourgues, mise en lumière par M.
Page 476 - ... rompre leur foy et promesse, jurer par hypocrisie, en abusant du nom de Dieu , comme pour le faire 'compagnon de leur traistre desloyauté ! Que si Dieu se sert quelquefois des meschans et leur lasche la bride pour accomplir la mesure de leur forcenerie, comme les Cananéens, il n'est pourtant...
Page 468 - Floride, n'avions pour tout vestement ou accoustrement, tant pour le jour comme pour la nuict, fors que la simple chemise ou quelque autre petit haillon qui estoit bien peu de chose pour nous défendre à l'encontre de l'injure du temps.
Page 458 - ... ay gousté et ne l'ay point trouvé fort estrange. Quant au pays, il me semble montueux et ya beaucoup de forests, qui peut bien estre cause de tant de bestes sauvages , lesquelles ils disent porter grande nuisance à ceux qui ne se donnent garde. Je laisseray à dire beaucoup de choses des animaux estranges desquels seulement j'ay...
Page 347 - Les roys du païs se font fort la guerre les uns aux autres, laquelle ne se meine que par surprise, et tuent tous les hommes qu'ils peuvent prendre, puis leur arrachent la teste pour avoir leur chevelure, laquelle ils emportent à leur retour, pour, estans arrivez en leurs maisons, en faire le triomphe : ils sauvent les femmes et les enfans, et ler nourrissent et retiennent toujours avec eux.
Page 456 - ... sauvages, c'est qu'ils estoyent placez à cinquante lieues plus nord que le lieu où nous avions terri. Or de là nous resinglasmes loin au long de la coste, qui nous sembla basse et la terre sablonneuse, plantée d'arbres fort...