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N. N. E.

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c'est qu'ils ont fait un radeau muni d'un
toit et amarré au bord du fleuve pour servir
d'asile aux voyageurs, exemple peut-être
unique dans tout le royaume de Siam.
Un tiers de lieue.

Une demi-lieue. Cabanes isolées et beaucoup
plus rares.

Trois quarts de lieue. A gauche, village
Tête du désert (commencement du désert).
Trois quarts de lieue; on voit déjà les traces
du tigre sur le rivage; vastes forêts à gauche.
Un quart de lieue.

Une demi-lieue, village pégouan.
Une demi-lieue; à droite le fleuve forme une
branche qui court au sud-est et vient se ré-
unir à lui à l'extrémité sud de Juthia. Un peu
au-dessus de cet embranchement est une
petite ville appelée Embouchure du village
des Jujubiers; là se trouve une grande fa-
brique d'arak, il y a un mandarin chinois
pour gouverneur, et la population, presque
toute chinoise, peut se monter à deux mille
âmes.

Trois quarts de lieue. Désert. Bambous sau-
vages.

Un quart de lieue.

N. O.

N.

Un tiers de lieue,

Presque inhabité.

O. O. N.

Un quart de lieue.

Bambous sauvages.

0.

N. N. 0.

N. O.

N.

Un tiers de lieue.

Une demi-lieue; village des Buffles..
Trois quarts de lieue; cabanes isolées.

Une demi-lieue; village de l'Asyle, à droite
et à gauche.

N. N. O.

N. N. 0.

0.

N. N. 0.

N. N. 0.
N. O.

N.

N. N. 0.

N.

N. N. E..

N. N. O.,

N. 172 O.

Trois quarts de lieue. Campagnes de Riz.

Un tiers de lieue.

Un quart de lieue.

Une demi-lieue. Rivage élevé. Le terrain change d'aspect, il est mêlé de grains de mine de fer en quantité.

Un tiers de lieue. Désert.

Une demi-lieue. Le fleuve fort étroit et parsemé de bancs de cailloux. Là commence une ville appelée Muang-In (ville des princes des anges) laocienne et siamoise, d'une longueur interminable, mais composée de cabanes assez clairsemées. On évalue le nombre des Laociens à mille, et celui des Chinois et des Siamois à deux mille. Il y a là un mandarin siamois. Ils sont laboureurs et cultivent aussi le bétel et le cotonnier. Le fleuve y est extrêmement poissonneux : dans un certain endroit, il est si rapide que ma petite barque à trois grandes rames ne pouvait pas monter.

Une demi-lieue. Immense banc de sable. Le vrai lit du fleuve très resserré, ayant tout au plus vingt pieds de largeur.

Trois quarts de lieue. Suite de Muang-In,
partie Siamoise; deux petites îles.

Une demi-lieue. Suite de Muang-In; partie
Laocienne.

Un quart de lieue. Suite de Muang-In'; partie
Laocienne.

Trois quarts de lieue. Désert.

Une demi-lieue. Absolument désert. Croco

N. 0.

N, N. E.
0.
N.

diles nombreux dans le fleuve. Singes et
paons sur le rivage.
Trois quarts de lieue. Arbres chargés de
gros pélicans qui nagent par troupes sur le
fleuve sans presque s'enfuir à l'approche du
voyageur. Désert.
Un quart de lieue. Quelques cabanes éparses.
Une demi-lieue. Désert. Bambous sauvages.
Trois quarts de lieue. Le fleuve rapide. Banc
de sable. D'un coup de filet nous prenons
un crocodile qui nous échappe. Le poisson
est si abondant qu'il saute dans ma barque.
Une demi-lieue. Village du Cheval à droite.

Grande plantation de bananiers.
Trois quarts de lieue. Désert. Aspect sau-

N. N. 0.

N.

vage des rives.

N, N. 0.

0. 0. N.

2

Un tiers de liene. Commencent les grands
arbres des hautes forêts. Arbres résineux
d'un port magnifique dont on tire une es-
pèce de vernis inconnu en Europe.
Une demi-lieue. Village des cotonniers
(arbres); j'ignore le nom de ce grand arbre
qui, presque sans feuillage, porte une quan-
tité de grosses gousses remplies d'un duvet
fort semblable au coton, mais inférieur à
celui du cotonnier arbuste. A gauche, village
des Trois-Rois situé presqu'au pied de la
première colline qu'on rencontre et qui
termine la grande plaine de Siam que j'es-
time avoir cinquante lieues de longueur
et quarante dans sa plus grande largeur.
La colline des Trois-Rois est bien boisée et
c'est dans les forêts des environs qu'on
fabrique avec la résine des gros arbres les
torches dont on se sert ici en guise de

chandelles.
N.O. 112 N. Trois quarts de lieue. Rivages déserts.
N. N. 0. Un tiers de lieue.
N.

Une demi-lieue. On commence à rencontrer
de petites roches dans le lit du fleuve, et
le terrain de la rive est presque tout com-

posé de globules ferrugineux. N.O. Une lieue; village des Cannes à sucre, à gau

che. L'inondation annuelle et qu'on peut appeler générale n'arrive pas ordinairement jusqu'à ces terres élevées, non plus qu'aux autres villages en montant vers le nord ; il arrive cependant certaines années que des pluies extraordinaires occasionnent des inondations passagères, quoique le rivage ait plus de quarante pieds au dessus

du niveau ordinaire du fleuve. O.O. N. Trois quarts de lieue; village à droite et à

gauche. N.O. Une demi-lieue. Rivages droits et escarpés,

minés par la violence des eaux dans la sai

son des pluies. S. 0. Trois quarts de lieue. Vue d'une multitude

de collines éloignées du fleuve d'environ

quatre lieues.

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Une demi-lieue; village à gauche, cabanes éparses, rivages rocailleux, bancs de cail

loux. S.

Un tiers de lieue; désert. 0.

Une demi-lieue; désert. N.O. 172 N. Trois quarts de lieue. Là commence une

N. O.

ville appelée Xaï-Nât (rivages magnifiques ou majestueux); les habitans fabriquent des torches, cultivent le bétel et le riz. I y a un mandarin ou gouverneur. Une demi-lieue. Suite de la ville de Xaï-Nât des deux côtés du fleuve. J'évalue les habitans tout au plus à 1,500, Siamois, Chinois, Laociens. A l'extrémité de la ville, grande pagode royale antique, décorée de figures et statues fort curieuses. Un peu au dessus de la ville, à gauche, débouche dans le fleuve un canal sablonneux que je trouvai à sec. Sa direction est au N. O. et il va aboutir de nouveau au fleuve à l'endroit où se trouve une ville appelée Lakhônne Saván (comédie du ciel). Un peu au dessus de Xaï-Nât, est une ville chinoise appelée Thà Soúng (c'est-à-dire rive haute) où sont établies des forges dirigées par les Chinois. On y travaille le fer qu'on fouille dans les environs et qu'on y transporte à dos de buffle et d'éléphant. J'aurais voulu pousser ma course à plus de douze journées au nord; mais mes conducteurs, auxquels une si longue promenade était bien loin de faire plaisir, prirent le parti de se dire malades; et à mon grand regret, il me fallut redescendre ce fleuve que j'aurais desiré suivre jusqu'à sa source s'il m'eût été possible.

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