Continuation du sujet-Considérations sur la splendeur des arts au XII. siècle.-Détails spéciaux sur la statuaire et la peinture à cette époque. Sculptures symboliques des XI. et XII. siècles.-Catalogue d'églises appartenant au style roman secondaire.-Un mot sur les différences de Court exposé des principales opinions émises concernant l'origine du style ogival, et recherches sur l'époque de l'introduction de cette architecture dans l'Europe occi- dentale.-L'ogive paraît en général avoir été substituée au plein cintre pendant le XII. siècle. Quelques-uns font remonter plus haut l'introduction de cette arcade dans nos contrées.-Examen des faits allégués pour soutenir cette opinion Réflexions sur la difficulté de faire ac- ornements appliqués aux différentes parties des monu- ments de cette époque.Un mot sur la filiation des com- binaisons usitées au XIII. siècle et sur les rapports qui existent entre les diverses parties des monuments romans et celles des monuments à ogives de la première époque. -Considérations sur l'effet prodigieux des monuments du XIIIe siècle et sur les éléments qui le produisent.— Moyens d'exécution.-Les peuples étaient animés, aux Réflexions préliminaires sur l'analogie qui existe entre les monuments de la fin du XIIIe. et ceux du commence- ment du XIV. siècle. Enumération des caractères les plus saillants de l'architecture au XIV. - Innovations introduites dans le plan des édifices par l'addition de chapelles le long des collatéraux de la nef. Caractères des ornements, modifications introduites dans les fenêtres, le triforium, la décoration des portes, des grandes ar- cades, etc., dans la forme des tours et des clochetons, Exposé des caractères les plus saillants du style ogival ter- - dans les premières années du XVIe.-Catalogue d'églises CORRECTIONS ET ADDITIONS. Page 111, pl. XLII XLIII. 167, pl. XL-LX. 293, pl. XIII — LIII. Page 201, ajoutez après le 1er. paragraphe : Dans le musée du Mans, on voit sur un chapiteau provenant de l'église St.-Nicolas d'Angers, aujourd'hui détruite, une femme ayant le sein gauche sucé par un serpent et le sein droit dévoré par un reptile à longue queue couvert d'écailles. Comme on remarque une bourse pendue du côté gauche du personnage, on pourrait croire que l'on a voulu représenter l'avarice. M. Branche vient de décrire un chapiteau de l'église de Mirat (Auvergne), sur lequel on voit, selon lui, la représentation des sept péchés capitaux, qui seraient indiqués par la partie du corps à laquelle sont attachés les crapauds ou les serpents. Ainsi, lorsqu'ils semblent ronger la tête, M. Branche y voit le symbole de l'orgueil : si c'est le cœur, il pense que le sculpteur a voulu symboliser l'envie ou la colère; suivant le même raisonnement, l'estomac indiquerait la gourmandise, les parties sexuelles la luxure, les pieds la paresse. Page 213, ajoutez après le 3. paragraphe: Parmi les moulures qui ornent le beau eloître de St.-Aubin d'Angers, on remarque une sirène d'autant plus intéressante qu'elle tient de la main gauche un poisson emblême du Christ, comme l'on sait, et de l'autre un glaive, peut-être ici l'emblême de l'autorité de la foi ou de la puissance de la parole divine. A Cunault (Maine-et-Loire), il y a des syrènes qui vont être moulées par les soins de M. Godard-Faultrier et qui tiennent de chaque main un poisson. Sur le tympan de la porte d'entrée de la petite église de St.-Michel du Puy, si singulièrement assise au sommet |