Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Volume 34

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chez les Sociétés typographiques, 1781
 

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Page 582 - ... même bruit que la première. Ensuite nous vîmes tout autant de canaux qui venoient depuis les nues sur ces endroits où l'eau étoit élevée...
Page 98 - DamesCOmme les deux Joueurs jouent & marchent également dans les mêmes tables & vis-à-vis l'un de l'autre , chaque fois que le nombre du dé porte une dame fur une flèche , qui fe rencontre vis-à-vis de celle où il ya une dame de celui contre qui l'on joue. Cette dame eft battue., & celui contre qui on joue eft obligé de la prendre & de la rentrer dans le jeu.
Page 61 - Ah ! monsieur, je vous avoue que depuis vingt ans j'ai bien débité du galimathias; mais vous venez d'en dire plus en une heure que je n'en ai écrit en toute ma vie.
Page 258 - On fe diligente tant qu'on peut jufqu'au grand jour : pour lors on fait mettre les détachemensà couvert fur le revers de ce qu'il ya de fait de la place d'armes & derrière les plus proches replis de la tête des tranchées , ou on les fait coucher fur le ventre , car elles font encore bien foibles le matin.
Page 116 - On vit une efpéce d'imitation de cette antique magnificence chevalerefque à la Cour de Louis XIII , lorfque le Duc de Bukingham , allant à l'audience de la Reine , parut avec un habit chargé de perles que l'on avoit exprès mal attachées^ il s'étoit ménagé par ce moyen un prétexte honnête de les faire accepter à ceux qui les ramaffoient pour les lui remettre.
Page 136 - ... fur le bord. Si la café que l'on devroit lever fe trouve vuide , & qu'il y ait des dames derrière pour jouer le doublet que l'on a fait fans rien lever , il faut le jouer. S'il n'ya rien derrière, on levé celles quifuiventla flèche , d'où le doublet qu'on a amené devoit partir.
Page 164 - Toujours élégant, toujours exact, il joignit le plus grand art au génie, & se servit quelques fois de l'un pour remplacer l'autre. Cherchant moins à élever l'âme, qu'à la remuer, il parut plus aimable, plus commode, & plus à la portée de tout spectateur. Corneille...
Page 116 - Dames, & cet hommage fe répétoit en combatrant pour elles à l'épée , à la hache d'armes & à la dague. C'étoit de toutes les joutes celle où l'on fe piquoit de faire les plus nobles efforts. Le tournoi fini , on s'occupoit du foin de diftribuer les prix que l'on avoit propofés , fuivant les divers genres de force ou...
Page 192 - L'efpace qu'ils rempliflâtenc par leur grandeur , femble laitier un plus grand vuide dans le monde. Enfin l'idée de force & de bonheur qu'on attache à leur nom, augmente infiniment la terreur & la compaflion. Concluons qu'il n'eft pas d'un habile Artifte,de mettre fur la Scène le Tragique Bourgeois , ou, ce qui revient au même, des fujets non héroïques. TRAHISONS D'ARBIRAN ( J« ) Tragi - ComUie dt Douville , 1*37.
Page 210 - ... légitimer. Les Rois, les Princes, les Magiftrats ne font point les propriétaires de leurs fujets , ils ne font donc pas en droit de difpofer de leur liberté & de les vendre pour efclaves.

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