Description de la cathédrale de Chartres: suivie d'une courte notice sur les églises de Saint-Pierre, de Saint-André, et de Saint-Aignan de la même ville

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Garnier, imprimeur-libraire, 1850 - 7 pages

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Page 136 - ... par l'ouverture de la riche portière du jubé gothique , au » moment de la consécration. On ne veut voir dans ces riches » barrières , où l'art avait prodigué toutes ses magnificences , que » de mesquines précautions prises contre le vent et le froid , par » les chanoines , au temps où ils chantaient matines au milieu de » la nuit. Le clergé tout-puissant du Moyen-Age célébrait les » saints mystères dans cette enceinte , impénétrable aux regards » et presque à la pensée...
Page 265 - Et l'apôtre lui dit : Fais ce que tu voudras. Et Aristodème dit : Je veux que tu en voies mourir d'autres avant toi. Et il alla trouver le gouverneur, et il lui demanda deux hommes condamnés à mort, qui lui furent accordés. Il leur donna le poison en présence de tout le peuple, et aussitôt qu'ils l'eurent bu ils tombèrent morts.
Page 287 - Et l'enfant répondit : « Ne t'en étonne pas, Christophe, car non seulement tu as eu sur tes épaules le monde entier, mais encore celui qui a créé le monde; car je suis le Christ, celui pour lequel tu accomplis l'œuvre que tu as entreprise; et, afin que je te donne un témoignage de ma parole, plante ton bâton dans le sable et, demain, tu verras qu'il s'est couvert de feuilles et de fleurs.
Page 104 - Si tu veux que je croie en ton Dieu, je te donnerai du poison à boire, et s'il ne te fait pas de mal, tu auras montré que ton Dieu est véritable.
Page 15 - C'est un prodige inoui que de voir des hommes puissants , » fiers de leurs naissances et de leurs richesses , accoutumés à » une vie molle et voluptueuse, s'attacher à un char avec des » traits et voiturer les pierres ', la chaux, le bois, et tous les » matériaux nécessaires pour la construction de l'édifice sacré.
Page 104 - Fais ce que tu voudras. » Aristodême répliqua : « Je veux que tu envoies mourir d'autres avant toi. » Il ail a trouver le gouverneur et lui demanda deux hommes condamnés à mort, qui lui furent accordés. Il leur donna du poison en présence de tout le peuple, et, aussitôt qu'ils l'eurent bu, ils tombèrent morts.
Page 15 - Quelquefois mille personnes , hommes et femmes , sont attelés au même char (tant la charge est considérable), et cependant il règne un si grand silence qu'on n'entend pas le moindre murmure. Quand on s'arrête dans les chemins, on parle, mais seulement de ses péchés, dont on fait confession avec des larmes et des prières ; alors les prêtres engagent à étouffer les haines, à remettre les dettes, etc.
Page 16 - Depuis lors, les fidèles de notre diocèse et des autres contrées voisines ont formé des associations dans un but semblable ; ils n'admettent personne dans leur compagnie, à moins qu'il ne se soit confessé, qu'il n'ait renoncé aux animosités et aux vengeances et ne se soit réconcilié avec ses ennemis. » Cela fait, ils élisent un chef sous la conduite duquel ils tirent leurs charriots en silence et avec humilité (2).
Page 287 - El l'enfant répondit : Ne t'en étonne pas , Christophe , car non seulement tu as eu sur tes épaules le monde entier, mais encore celui qui a créé le monde ; car je suis le Christ, celui pour lequel tu accomplis l'œuvre que tu as entreprise , et afin que je te donne un témoignage de ma parole, plante ton bâton dans le sable , et demain tu verras qu'il s'est couvert de feuilles et de fleurs. Et aussitôt il disparut. Christophe enfonça son bâton dans le sable , et le lendemain il le vit fleuri...
Page 287 - ayant mis l'enfant sur ses épaules et s'étant muni de son bâton, » entra dans l'eau. Et l'eau s'élevait peu à peu, et l'enfant pesait » sur les épaules de Christophe d'une manière excessive et son » poids augmentait toujours, de sorte que Christophe commença » à avoir peur. Et quand enfin il eut passé la rivière et qu'il eut » déposé l'enfant sur la rive, il lui dit : Tu m'as mis dans un » grand péril , enfant, et tu m'as surchargé d'un si grand poids , » qu'il me semblait...

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