Philosophie. De la connaissance de l'âme, Volume 1

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Charles Douniol, J. Lecoffre & Cie, 1857
 

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Popular passages

Page 288 - Et, en effet, nous ne connaissons en toute lumière qu'une seule loi : c'est celle de la constance et de l'uniformité. C'est à cette idée simple que nous cherchons à réduire toutes les autres, et c'est uniquement dans cette réduction que consiste pour nous la science.
Page vii - Il n'ya pas seulement deux principes opposés dans l'homme. Il y en a trois, car il ya trois vies et trois ordres de facultés. Quand tout serait d'accord et en harmonie entre les facultés sensitives et actives...
Page x - ... intérieure d'un esprit supérieur à nous, qui nous parle, que nous entendons au dedans, qui vivifie et féconde notre esprit sans se confondre avec lui ; car nous sentons que les bonnes pensées, les bons mouvements ne sortent pas de nous-mêmes. Cette communication intime de ['Esprit avec notre esprit propre, quand nous savons l'appeler ou lui préparer une demeure au dedans, est un véritable fait psychologique et non pas de foi seulement.
Page 30 - Et c'est ce qui répond à ce qui dans les Monades créées fait le sujet ou la Base, la Faculté Perceptive et la Faculté Appetitive.
Page 222 - J'entends ceci, et je n'entends pas cela ; et sur ce seul fondement, on approuve et on rejette tout ce qu'on veut, sans songer qu'outre nos idées claires et distinctes, il y en a de confuses et de générales qui ne laissent pas d'enfermer des vérités si essentielles, qu'on renverserait tout en les niant.
Page 395 - L'acte de liberté qui sacrifie, c'est-à-dire qui veut Dieu avant soi, rapproche de Dieu, rapproche de soi, augmente la liberté, pendant que l'acte contraire, qui ne sacrifie pas, qui se veut avant Dieu, éloigne de soi et diminue la liberté.
Page xii - La deuxième division renfermera les faits relatifs à la vie propre de l'homme, sujet sentant et pensant, soumis aux passions de la vie animale, et en même temps libre d'agir par sa propre force, et en vertu de cette force seule, personne morale, moi, qui se connaît et connaît les autres choses, exerce diverses opérations intellectuelles qui ont leur principe commun dans la conscience du moi, ou dans la force active qui le constitue.
Page vi - ... des goûts communs. Mais au-dessus de cette deuxième vie, il en est une troisième qui, pas plus que la vie organique n'a en elle-même son principe, ses aliments, ses mobiles d'activité, mais qui les emprunte d'une source plus haute, la même qui a tout produit et qui dirige tout vers une fin. La deuxième vie de l'homme ne semble lui...
Page iv - ... qui est devenu le besoin de mon esprit et de mon âme. Les croyances religieuses et morales que la raison ne fait pas, mais qui sont pour elle une base ou des points de départ nécessaires, se présentent comme mon seul refuge, et je ne trouve de science vraie que là précisément où je ne voyais autrefois, avec les philosophes, que des rêveries et des chimères.
Page ix - Je sens du moins pour ma part le vide et le néant de tout ce que je fais et comprends avec mon esprit. Il est vrai que mes facultés me servent plus mal qu'un autre. Si j'étais plus fort, je sentirais moins le besoin de l'appui d'en haut; mais c'est précisément parce que je suis faible que je sens mieux l'influence d'un esprit qui n'est pas le mien, quand il m'arrive d'être éclairé.

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