Jeanne d'Arc à Domremy: recherches critiques sur les origines de la mission de la Pucelle, accompagnées de pièces justificatives

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H. Champion, 1886 - 416 pages
 

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Page cciv - Par ma foi, sire, reprit-elle, révérence gardée, je « vous ose bien dire et jurer, sur peine de ma vie, « que c'est le plus noble chrétien de tous les chrétiens, « et qui aime la foi et l'Eglise, et n'est point tel que
Page cxc - France, et il n'ya pour lui de secours que moi-même, quoique j'aimasse mieux rester à filer près de ma pauvre mère; car ce n'est pas là mon ouvrage; mais il faut que j'aille et que je le fasse, parce que mon Seigneur le veut.
Page clxxi - C'est par une erreur manifeste que, dans l'acte d'accusation dressé à Rouen le 27 mars 1431, on rapporte cet incident à la vingtième année de la vie de l'accusée ; chacun sait que celle-ci n'avait que dix-neuf ans lorsqu'elle comparut devant ses juges. Au lieu de vingtième, c'est quinzième année qu'il faut lire ; cette erreur ne peut provenir que de la distraction d'un scribe qui aura écrit un X en chiffres romains à la place d'un V. Et ce qui vient à l'appui de la date que nous proposons,...
Page lxxvi - Commercy n'ait dû recourir à la menace et aux vexations de tout genre dont il était coutumier; aussi n'est-on pas surpris de lire dans les comptes du receveur de la prévôté de Gondrecourt, en 1423 et 1424, que la garde des hommes du duc de Bar dans ces villages ne rapporta presque rien pendant ces deux années , parce que le nombre de ces hommes s'était considérablement réduit et qu'il n'en restait pour ainsi dire plus. Robert de Saarbruck, damoiseau de Commercy, nous offre le type achevé...
Page cciv - Par ma foi ! sire, dit-elle, révérence gardée, je vous ose bien dire et jurer, sur peine de ma vie, que c'est le plus noble chrétien de tous les chrétiens, et qui mieux aime la foi et l'Église.
Page xix - Jeanney suivit ses parents, et demeura quatre ou cinq jours, ou même quinze jours avec eux. chez une honnête femme nommée la Rousse. Après quoi on revint au village ; et rien ne dit que ce fût alors ou en pareille circonstance qu'il ait été brûlé. Voilà tout ce que les recherches les plus habiles et les plus minutieuses ont pu faire découvrir sur la part de Domremy aux malheurs du temps. Assurément c'est quelque chose, et il ne faut pas tenir pour nulle l'impression que Jeanne en put...
Page cccx - ... les heureux succès de ses affaires; la sage simplicité que je recueille de ses réponses aux interrogatoires qui lui furent faits par des juges du tout voués à sa ruine; ses prédictions qui, depuis, sortirent effet, la mort cruelle qu'elle choisit dont elle se...
Page 132 - France, à noz amez et feaulx les generaulx conseillers par nous ordonnez sur le fait et gouvernement de toutes noz finances tant en Languedoil comme en Languedoc, salut et dilection.
Page xxxviii - Discours sommaire tant du nom et des armes que de la naissance et parenté de la Pucelle d'Orléans et de ses frères ; Paris, 1612, soixante-dix pages in-12.
Page iv - Il ya dans la physionomie de l'héroïne du xv* siècle des traits qui la rattachent à la France de tous les temps, l'entrain belliqueux, la grâce légère, la gaieté primesautière, l'esprit mordant, l'ironie méprisante en face de la force, la pitié pour les petits, les faibles, les malheureux, la tendresse pour les vaincus. De tels dons appartiennent pour ainsi dire à notre tradition nationale, et la libératrice d'Orléans les a possédés à un si haut degré, que cette face de son génie...

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