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Bar-le-Duc, elle est restée invendue e
et aux communes, pour les parties d
auparavant simplement usagères.
Aujourd'hui, la commune de A
nombre de ses habitants, mais tr
due de son territoire, dont aura
communes voisines, a été attri!
Possesse, par décret du 31 jan

Cette étude, si incomplète pensons, utile pour expliq noms. Nous aurions voulu catives entre nos mains nous restreindre à que

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e sceau de l'archi

e de Châlons, de L'abbaye.

miscopus dilectis filiis nasterio, ejusque fratriarem vitam pro

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mensuram prædicto Willelmo et hære

ridem Willelmus totam partem suam Dampetra de laboribus fratrum monasteet tria terræ jugera in finibus grangiæ Spanit et prædictæ ecclesiæ fratribus et omnibus eorum pascua et usuarium per totam terram vas suas ad cædendum in omni usu.

- vero... frater et milites de Dampierre dederunt monasteriensi ecclesiæ totam alteram medietatem 1 tenementi de Baleimonte ubicumque sit, sine aliquâ tione pro censu sex sextariorum frumenti cathalau

mensuræ per singulos annos. Regnardus quoque, mes de Dampetrâ, de cujus dominio prædictum est teneentum laudavit et confirmavit monasteriensi ecclesiæ in leemosinam et perpetuam possessionem.

Remigius quoque miles, de Dampetrâ, et uxor ejus et Bauduini filii et assensu comitis Rainardi de Dampetrâ de derunt in eleemosinam monasteriensi ecclesiæ totam decimam quæ ad eos pertinebat de laboribus et possessione fratrum prædictæ ecclesiæ in omnibus fundibus Spanciæ et veteris Dampetræ.

Guilbertus quoque miles, filius Lamberti Baconis, dedit monasteriensi ecclesiæ, prata et terras quas habebat in finibus de Balemont et laudavit donationem de Balemont a prædictis militibus factam.

Testes Johannes de Possessa, Gipuinus de Dampetrâ et filius Petrus et Walter Richer filii Haibert, Paganus milites de Dampetrâ, Hugo Eustachii filius et Adam, Beroard milites de Possessa, Helias, quoque milites de Dampetrâ et soror, et uxor Hawydes Pagani, assensu filii sui Petri et cohæredum suorum et Milo de Scto Germano et filii et Helias dederunt in eleemosinam monasteriensi ecclesiæ quidquid habebant apud Rotunchamp et in omnibus finibus, - ipsi testes et dominus Balduinus catalaunensis archidiaconi, et magister Robertus.

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1398). Durant cette période on rencontre, en 1376, un acte d'amortissement par le duc Robert de Bar, des donations faites à l'abbaye par Pierre de Fontaine, seigneur des Noyers et Gillette de Pinteville, sa femme. Nicolas de Condé mourut aux calendes de février en 1397, c'està-dire en 1398, selon le calendrier Grégorien.

Jean d'Alleu, appelé ailleurs Jean de Lillivert, est cité dans une charte d'échange entre Trois-Fontaines et Montiers, en 1398 et en 1405. Il fut enseveli dans le même tombeau que son prédécesseur. Sur la pierre on lisait cette inscription: « Sous cette tombe gisent deux abbés : Dom Nicolas de Condé, qui mourut en 1397, le 25 janvier, et Dom Jean d'Alleu, qui mourut en 1424, le 20 septembre. >>

Jean de Possesse se rencontre de 1425 à 1446. Il était de cette famille que nous avons vue alliée aux Dampierre et aux Garlande.

Il obtint des ducs de Bar des lettres confirmant les priviléges de l'abbaye au sujet des exemptions de taxe, de tailles et impositions, pour ses biens situés dans son duché.

Le gagnage du Temple, situé sur le territoire de Noirlieu, ayant été détruit pendant les guerres des Anglais, l'abbaye de Montiers, à laquelle il était dû un cens important fut obligé, en 1438, de faire aux chevaliers de SaintJean de Jérusalem, la remise des loyers échus et de prendre des arrangements pour l'avenir.

Lanson ou Lançon fit un traité important, en 1454, avec Varin de Trois-Fontaines, relatif à la cession de la cense de Bronne, par Montiers à Trois-Fontaines.

On lit encore son nom en 1458 et 1459. Cependant le chapitre général de Citaux délégua, en 1455, l'abbé Anseline pour arranger un différend entre Cheminon et

Trois-Fontaines, qui sont, comme on le voit, continuellement en lutte.

Pour expliquer cette difficulté, il faudrait, ce qui est possible, que Lanson eût siégé deux fois, comme Gervais, ou que Lanson et Anselme, ce qui est aussi possible, par suite d'une confusion de noms, fussent le même personnage.

Les éléments nous manquent pour résoudre le doute; les auteurs du Gallia Christiania, ne sont pas plus certains que nous de la vérité.

Il paraît, toutefois, d'après les dates, y avoir une place suffisante pour deux périodes de l'administration de Lanson, entre lesquelles serait venu Anselme.

Il est remarquable que plus on approche de la fin de la liste des abbés réguliers, plus les documents font défaut et plus la chronologie est incertaine.

Nous citerons sans l'avoir vue, comme document pouvant éclaircir le débat, une charte du 3 mai 1472, qui existerait, paraît-il, aux archives de Sommeille. C'est la ratification, par l'abbé de Montiers-en-Argonne, d'une transaction avec les habitants de Sommeilles, au sujet d'une chaussée allant aux bois de l'abbaye, et des droits de la communauté des habitants.

Les mentions qui nous en ont été communiquées (1) ne citent point le nom de l'abbé qui a souscrit ce titre.

Nous sommes amené à penser qu'il a existé, dans ce temps, quelque perturbation survenue dans l'administration, ou que les titres de cette époque ont disparu.

Pierre Maillard Jer, avait été abbé de Haute-Fontaine. Or la liste des abbés de cette maison donne la date de 1484 comme la fin de son exercice; c'est donc la même

(4) Par M. Servais, de Bar-le-Duc.

date que nous prendrons pour son élection à Montiers. Il fit réviser les titres de propriétés d'une maison, terre et prés que l'abbaye possédait à Vitry en Perthois et d'une vigne à Merlaut. Il assista, le 15 décembre 1509, à l'assemblée du clergé, de la noblesse et autres possesseurs de fiefs du baillage de Vitry en Perthois, qui s'étaient réunis pour la publication des coutumes générales de ce baillage, accordées par le roi, dont l'enregistrement au Parlement eut lieu le 10 du même mois.

Son neveu et successeur, Pierre Maillard II, fut le dernier abbé régulier, de 1513 à 1538 environ.

Il fit faire au cloitre et à la chapelle des réparations considérables.

Il eut l'heureuse idée de faire réunir en un seul volume, dont nous avons donné la description, les chartes et priviléges de Montiers en Argonne, et fit remettre en ordre tous les titres du chartrier. Ce cartulaire porte la date de 1533.

Nous attachons d'autant plus de prix à ce travail que Pierre Maillard II fut le dernier abbé résidant. Les abbés commendataires qui succédèrent aux réguliers n'eussent certainement point laissé à l'histoire un document aussi précieux, occupés qu'ils étaient uniquement à tirer de leur bénéfice le plus de revenu possible, et à s'engraisser comme les frelons du butin des abeilles, suivant l'expression d'un mémoire contemporain.

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