Revue du Dauphine et du Vivarais: (Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Ardèche) Recueil menuel historique, archéologique and littéraire, Volume 3

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Impr. Savigné., 1879
 

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Popular passages

Page 288 - Le poète est semblable aux oiseaux de passage Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage , Qui ne se posent point sur les rameaux des bois; Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde , Ils passent en chantant loin des bords; et le monde Ne connaît rien d'eux que leur voix.
Page 293 - Hélas! mon cousin, nous avons cent fois plus de froid ici qu'à Paris; nous sommes exposés à tous les vents : c'est le vent du midi, c'est la bise, c'est le diable, c'est à qui nous insultera; ils se battent entre eux pour avoir l'honneur de nous renfermer dans nos chambres; toutes nos rivières sont prises; le Rhône, ce Rhône si furieux...
Page 170 - D'or, à un cœur de gueules, percé de deux flèches d'or, empennées d'argent, passées en sautoir, au travers du cœur...
Page 293 - ... nous ne respirons que de la neige: nos montagnes sont charmantes dans leur excès d'horreur; je souhaite tous les jours un peintre pour bien représenter l'étendue de toutes ces épouvantables beautés : voilà où nous en sommes. Contez un peu cela à notre duchesse de Chaulnes, qui nous croit dans des prairies, avec des parasols, nous promenant à l'ombre des orangers.
Page 198 - Pour bien peindre cette scène suprême, il faudrait que l'histoire empruntât les couleurs du drame. Qu'on se figure une salle resplendissante de lumières, ornée de tentures officielles, une table chargée de mets délicats, une réunion de joyeux convives attendant un des leurs qui tarde à venir. Tout à coup, une draperie s'entr'ouvre et un fantôme apparaît : le spectre de Banquo?
Page 196 - N'est-il pas grotesque qu'on joue dans les concerts du Conservatoire les œuvres de tout ce qui a un nom quelconque, excepté les miennes ? N'est-il pas blessant pour moi de voir l'Opéra avoir toujours recours à des ravaudeurs musicaux et ses directeurs toujours armés contre moi de préventions que je rougirais d'avoir à combattre, si la main leur était forcée ? La presse ne devient-elle pas ignoble de jour en jour? Y voyons-nous autre chose maintenant (à de rares exceptions près) que de...
Page 45 - Peuple fidèle à votre Dieu, à votre roi, levez la tête, disait le commandant de l'armée royale; assez et trop longtemps elle a été courbée sous le joug des plus vils tyrans ; assez et trop longtemps, vous avez été le jouet de la faction la plus impie et la plus barbare. La patrie déchirée, la monarchie renversée, la religion horriblement persécutée, le trône avili, le roi captif et dégradé, tous les gens de bien opprimés demandaient au ciel et à la terre, depuis trois ans, les...
Page 66 - C'est la forme mystérieuse par excellence, la plus enveloppée, la plus elliptique, la plus riche en sous-entendus et en surprises, qu'il y ait dans le langage pittoresque des peintres. A ce titre, elle est plus qu'aucune autre la forme des sensations intimes ou des idées. Elle est légère, vaporeuse, voilée, discrète; elle prête son charme aux choses qui se cachent, invite aux curiosités, ajoute un attrait aux beautés morales, donne une grâce aux spéculations de la conscience. Elle participe...
Page 192 - Le présent programme n'est aucunement limitatif, et le Congrès accueillera toute communication relative aux études qu'il poursuit, quel qu'en soit le sujet, du moment où elle aura été soumise à l'examen du bureau.
Page 80 - Alors, épars dans l'ombre, Les rêves d'or, essaim tumultueux, sans nombre, Qui naît aux derniers bruits du jour à son déclin. Voyant de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viendront s'abattre en foule à leurs rideaux de lin...

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