Histoire de l'administration monarchique en France: depuis l'avènement de Philippe-Auguste jusqu'à la mort le Louis XIV, Volume 2

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Dezobry, 1855
 

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Popular passages

Page 274 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user en tout temps comme de sages économes, c'est-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 300 - M. de Louvois dit l'autre jour. tout haut à M. de Nogaret : » Monsieur, votre compagnie est » en fort mauvais état. Monsieur , dit-il, » je ne le savois pas. Il faut le savoir , dit » M- de Louvois ; l'avez-vous vue ? Non , » Monsieur, dit Nogaret. Il faudroit l'avoir » vue , Monsieur. — Monsieur, j'y donnerai
Page 410 - Roi davantage fut l'inondation des placards les plus hardis et les plus sans mesure contre sa personne, sa conduite et son gouvernement, qui longtemps durant furent trouvés affichés aux portes de Paris, aux églises, aux places publiques, surtout à ses statues, qui furent insultées de nuit en diverses façons, dont les marques se trouvoient les matins et les inscriptions arrachées.
Page 83 - Elle vous est appliquée par le dehors. Au fond , elle vous laisse faibles ; elle vous laisse mortels; elle vous laisse pécheurs, et vous charge devant Dieu d'un plus grand compte.
Page 60 - ... n'étaient pas capables de lui faire faire un faux pas, et elle me répéta cela avec tant de fierté, quoique je n'aie rien oublié pour l'adoucir avant de me séparer d'elle, que je crains fort qu'elle n'en parle au roi, de sorte qu'il faut prendre des devants pour cela. Ne trouvezvous pas à propos de dire, pour le prévenir, qu'elle vous a demandé de l'argent et que vous lui en avez refusé?
Page 171 - ... et autres choses à ce contraires, auxquels nous avons dérogé et dérogeons par ces présentes, car tel est notre plaisir. En témoin de quoy nous avons fait mettre notre scel à cesdittes présentes.
Page 103 - il a fallu que je lui ordonne de se retirer, parce que tout ce « qui passait par lui perdait de la grandeur et de la force qu'on « doit avoir en exécutant les ordres d'un roi de France.
Page 82 - II est certain que cet assujettissement, qui met le souverain dans la nécessité de prendre la loi de ses peuples, est la dernière calamité où puisse tomber un homme de notre rang...
Page 275 - Le second, que ces noms mystérieux de franchises et de libertés de l'Eglise, dont on prétendra peut-être vous éblouir, regardent également tous les fidèles, soit laïques, soit tonsurés, qui sont...

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