Nouveaux lundis, Volume 3Michel Lévy frères, 1865 |
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Popular passages
Page 357 - Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire'; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'ayant rien reçu. Pour elle, quoique Dieu l'ait faite douce et tendre. Elle suit son chemin, distraite, et sans entendre Ce murmure d'amour élevé...
Page 261 - JÉSUS-CHRIST a dit les choses grandes si simplement, qu'il semble qu'il ne les a pas pensées ; et si nettement néanmoins, qu'on voit bien ce qu'il en pensait. Cette clarté, jointe à cette naïveté, est admirable.
Page 361 - Chez nos dévots aïeux, le théâtre, abhorré, Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public, à Paris, y monta la première, Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété.
Page 249 - Bienheureux les pacifiques, parce qu'ils seront appelés enfants de Dieu ! « Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, parce que le royaume des Cieux est à eux ! etc.
Page 258 - Nul ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et mammon.
Page 249 - Bienheureux les pauvres d'esprit, parce que le royaume des Cieux est à eux ! » Bienheureux ceux qui sont doux, parce qu'ils posséderont la terre ! » Bienheureux ceux qui pleurent, parce qu'ils seront consolés ! > Bienheureux ceux qui sont affamés et altérés de la justice, parce qu'ils seront rassasiés...
Page 233 - Loin de nous les héros sans humanité ! Ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration, comme font tous les objets extraordinaires; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme, il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine, et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Page 163 - A peine si je distinguais alors moi du nonmoi. Moi, c'était tout ce que je pouvais toucher de la main, atteindre du regard, et qui m'était bon à quelque chose ; non-moi était tout ce qui pouvait nuire ou résister à moi.
Page 10 - ... car, né prodigue, il n'est point du tout né généreux. Cette vertu suppose un esprit de réflexion pratique, d'attention à autrui, d'occupation du sort des autres et de détachement de soi, qu'il n'a pas reçu, ce me semble, infus avec la vie, et qu'il a encore moins songé à se donner. « Le voilà, je crois, tout entier. Le voilà peint et estimé en mal, à la rigueur ; je ne crois pas que sa conduite et son caractère puissent mériter un reproche qui ne soit là.
Page 161 - Je me délassais souvent de mes journées dans le lit des fleuves. Une moitié de moi-même, cachée dans les eaux, s'agitait pour les surmonter, tandis que l'autre s'élevait tranquille et que je portais mes bras oisifs bien au-dessus des flots.