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A, rameau central quadrinodal; a ramuscule au 3o degré d'inflorescence. b, ramuscule au 4e degré d'inflorescence. B, premier rameau né à gauche et à la base de A, et quadrinodal. C, second rameau trinodal seulement. D, rameau trinodal né du premier nœud et à la base à droite de B. E, rameau binodal né à la base et à gauche de C. F, rameau binodal né à gauche et du second nœud du rameau B. G, rameau binodal né à gauche du nœud inférieur de D; c ramuscle né à droite et à la base du rameau E; d, ramuscule né de c; e, pédoncule né de d, et terminal d'une petite cime scorpioïdes formée par les rameaux C, E, c, d, e;f, rameau né à droite et à la base de F, g, ramuscule né de ƒ; h, ramuscule né de G, leur réunion forme une autre cime scorpioïde. i, rameau binodal, né à la base et à la gauche de D ; g, ramean uninodal né à droite de D. K, ramuscule né à droite de i;, ramuscule né de k; m, ramuscule né de l; n, ramuscule né de g; o, pédoncule né de n, k, l, m d'une part et g, n, o de l'autre forment deux cimes scorpioïdes; et o, deux épillets terminaux des axes.

FIG. 3. Réunion de pédoncules du Bromus mollis, dessiné après la chute des valves florifères, pris dans la rangée de droite.

A, rameau central quadrinodal, dessiné dans sa position naturelle. B, rameau inférieur né à gauche. C, rameau né du second nœud de A. D, ramuscule né à droite de B. E, ramuscule né à gauche de C. F, ramuscule né de D. a, valve inférieur de l'épillet terminal qui alterne avec le nœud au-dessous. b, épillet sans nœud à la base, ayant sa valve inférieure en avant et à gauche. c, épillet ayant sa valve inférieure à gauche et en arrière, déplacée par le pédoncule qu'il porte à sa base. d, valve inférieure placée à gauche parce que le pédicelle est énodal; e, valve externe de l'épillet D, située à droite parce que le rameau F, naît à gauche du rameau D. ƒ, valve externe de l'épillet énodal F. g, valve externe de l'épillet énodal E, située à droite dans le lieu correspondant à la place du rameau F. h, valve externe de l'épillet énodal O.

FIG. 4. Pédoncule du Bromus mollis pris dans une rangée de gauche de l'axe primaire et au-dessous du groupe de la figure 3. Les mêmes lettres représentent les rameaux et les valves qui se correspondent en sens inverse. Les ramuscules D et F sont organisés de même dans les deux figures : le ramuscule E de la fig. 4, a sa valve externe g placée à droite, parce que le ramuscule G occupe la place du premier nœud. Dans la fig. 3, si le ramuscule E avait à la base un nœud abortif, la valve g serait tournée en sens

opposé. Par la même raison, le ramuscule G a sa première valve h, placée du côté où existerait un nouvel axe, si ce ramuscule n'était pas énodal.

FIG. 5. Panicule d'Alopecurus pratensis dont toutes les fleurs dessecbées ont été enlevées. Les rameaux et pédicelles ont été dessinés avec leurs divisions naturelles jusqu'au 8e nœud inclusivement. Ils sont représentés écartés de la tige et pour ainsi dire étalés sur un même plan. Leur position et leur nombre sont tels que l'observation les a fait reconnaître.

FIG. 6. A, rameau latéral pris dans la rangée de droite d'une panicule contractée de Cynosurus cristatus. a, épillet terminal dont la valve inférieure est à gauche. b, bractée pinnatifide du premier nœud. c, bractée du second nœud qui est stérile. d, épillet né dans l'aisselle b. e, valve inférieure de cet épillet, placée à gauche, parce qu'il existe réellement un premier nœud abortif à sa base et à droite. Ici la cime n'est pas terminée comme dans les fig. 2, 3, 4.

FIG. 7. Extrémité supérieure d'une tige de Sclerochloa dichotoma Link, vue du côté de l'arête. a, épillet terminal dont la valve inférieure placée à droite continue l'ordre distique de la tige. b, b, b, fleurs latérales portées sur le second axe de l'inflorescence, ayant toutes leurs première valves portées vers l'arête. c, c, c, épis composés. d, d, d, épillets inférieurs des rameaux latéraux, ils naissent tous du côté de l'arête de la tige centrale, et leurs premières valves sont dirigées vers l'arête des rameaux respectifs auxquels ils appartiennent. e, e, deuxièmes épillets latéraux.

FIG. 8. Sommité de panicule de Ceratochloa exaltata, vue du côté de l'arête. On remarque, sur cette figure, la succession des nœuds distiques de l'axe central avec les valves de l'épillet terminal b. En b, b, on voit la position des premières valves tournées vers l'arête, parce que ces épillets sont énodaux. c, rameau uninodal dont l'épillet a sa première valve d, à droite et inclinée vers l'axe du rameau. e, rameau binodal; le nœud inférieur toujours en dedans et en avant du rameau e. La valve ƒ, occupe la place correspondante à celle de la valve i, et la glume g, celle de la valve d. La valve h est à droite de l'épillet g, dans le lieu qu'occuperait un axe nouveau, si l'épillet g, en avait de latéraux à son axe.

Le rameau k, porte un ramuscule 1, dont l'épillet inférieur appartient à un axe de quatrième ordre. La valve m est placée comme la valve h. La valve n, a été déplacée à cause du pédicelle rudimentaire o, dont l'épillet a avorté.

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1 Agrostis vulgaris. 2. Avoine cultiver Alopecurus pratensis. 6. Cynosurus cristatus. 7. Sclerochloa exaltata

de Rancher & " Annonay

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MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, DE LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, SCIENCES ET ARTS DU MANS ET DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE POUR LA CONSERVATION DES MONUMENTS.

Jusqu'à ce jour les Entomologistes se sont peu occupés de rechercher les lois qui veillent à la conservation des insectes. Cependant ces lois, nécessairement invariables dès lors qu'elles reproduisent constamment les mêmes effets, peuvent être étudiées méthodiquement et fournir les premiers éléments de l'histoire si importante des mœurs.

Des observations que j'ai recueillies sur les larves des Lépidoptères, relativement aux moyens par lesquels la nature garantit la perpétuation des espèces, m'ont paru propres à établir quelques règles générales pour les découvrir et rendre compte de leurs habitudes. Je viens les soumettre aux naturalistes que l'amour de la science réunit dans cette enceinte.

Les chenilles (1) déposées, à l'état d'œuf, sur des végétaux, sur des objets qui doivent leur offrir une nourriture surabondante, n'ayant pas besoin, comme beaucoup d'autres larves, d'aller à la

(1) Les noms de larve ou de chenille sont employés pour désigner le second état, par lequel les Lépidoptères doivent passer avant d'arriver à celui d'insecte parfait.

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