Les comtes et les ducs de Nevers

Front Cover
Librairie Internationale, 1867 - 261 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 169 - Cour ? d'en soutenir le ministre, deux fois éloigné, contre sa mauvaise fortune, contre ses propres frayeurs, contre la malignité de ses ennemis, et enfin contre ses amis, ou partagés, ou irrésolus, ou infidèles? Que ne lui promit-on pas dans ces besoins ! Mais quel fruit lui en revint-il, sinon de connaître par expérience le faible des grands politiques, leurs volontés changeantes, ou leurs paroles trompeuses...
Page 169 - ANNE d'AUTRICHE, on sait qu'avec le secret de cette princesse elle eut encore celui de tous les partis : tant elle était pénétrante, tant elle s'attirait de confiance, tant il lui était naturel de gagner les cœurs! Elle déclarait aux chefs des partis jusqu'où elle pouvait s'engager; et on la croyait incapable ni de tromper ni d'être trompée. Mais son caractère particulier était de concilier les intérêts opposés, et, en s'élevant au-dessus, de trouver le secret endroit, et comme le...
Page 99 - C'est à moi de me pourvoir à présent « comme je le pourrai. » Sur ce , il quitta le duc de Bourgogne, et dans son dépit, il disait à un de ses serviteurs en s'en retournant : « Or ça , « puisque le fils a voulu mon déshonneur, et que « le père me met hors de sa maison, qu'ai-je à « faire maintenant? car encore faut-il vivre.
Page 169 - Viennent des réflexions sur l'illusion des amitiés de la terre, qui « s'en vont avec les années et les intérêts », et sur l'obscurité du cœur de l'homme, « qui ne sait jamais ce qu'il voudra, qui souvent ne sait pas bien ce qu'il veut, et qui n'est pas moins caché ni moins trompeur à lui-même qu'aux autres...
Page 175 - La piété, toujours si utile et si propre à faire valoir les bons talents, empoisonna tous ceux qu'il tenoit de la nature et de la fortune, par le travers de son esprit. Il fit courir le monde à sa femme avec le dernier scandale ; il devint ridicule au monde, insupportable au Roi par les visions que [il] fut lui raconter qu'il avoit sur la vie qu'il menoit avec ses maîtresses.
Page 66 - Louys, par la grâce de Dieu roy de France, à tous ceux qui ces présentes lettres verront salut. Sçavoir faisons que...
Page 140 - Fait au Conseil d'État du Roi, Sa Majesté y étant, tenu à Versailles le vingt-six novembre mil sept cent cinquante-sept.
Page 84 - Il se peut que tu sois confus et chagrin de ce qui t'est advenu lors de ta première chevalerie et que, pour réparer ton honneur, tu rassembles contre moi une puissante armée. Je pourrais, avant de te délivrer, te faire jurer sur ta foi et ta loi que tu n'armeras contre moi ni toi ni tes gens. Mais non, je ne ferai faire ce serment ni à eux ni à toi. Quand tu seras de retour là-bas, arme-toi si cela te fait plaisir, et viens m'attaquer.
Page 70 - et quand il fut un petit eslongié (éloigné), et que il eut l'avantage des champs, il férit cheval des éperons et s'en alla toujours avant, sans retourner, par telle manière que ses gardes le perdirent ^\ Si s'en vint le dit comte en Artois et là fut assuré, et puis vint en France devers le roi Philippe et les François, auxquels il conta ses aventures, et comment, par grand'subtilité, il étoit échappé de ses gens et des Anglois.
Page 101 - Église, ne s'est point présenté; au contraire a » fait défaut , et pour éviter le procès et privation de l'ordre , a » renvoyé le collier ; pour ce, a été et est déclaré hors de l'ordre, » et non appelé à l'offrande. » Cette façon de traiter le comte d

Bibliographic information