Memoires de la regence de S.A.R. Mgr. le duc d'Orleans: durant la minorité de Louis XV, roi de France : enrichis de figures en taille-douce, Volume 2

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Chez Jean Van Duren, 1730
 

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Page 191 - Le public n'a ressenti aucun fruit, ni tie « l'augmentation des monnaies, ni de la taxe des gens d'affaires. On exige « cependant les mêmes tributs que le feu roi a exigés pendant le fort des « plus longues guerres; mais, dans le temps que le roi tirait d'une main, il ,< répandait de l'autre, et cette circulation faisait subsister les grands et les
Page 334 - Là-deflus l'ex-laquais menaça le Cocher qui lui barroit le chemin, de lui donner vingt coups de canne. A ce mot, un Officier qui avoit été jufqu'alors tranquille fpeftateur du différend , faute' de fon carroflè , & oblige l'Aftionnaire de mettre pied à terre.
Page 143 - Etrangères. Les Dons & Brevets, autres que des Officiers de guerre ou des Etrangers , pour les Provinces de fon Département. PROVINCES & Generalitez.
Page 49 - Il reconnaît qu'il n'a que celle qu'il a plu à nos Rois de lui donner , & il n'agira jamais' que dans la vue du fervice du Roi , <2» avec le profana rejpecï
Page 199 - Etats-Généraux du royaume, de les rétablir dans leurs anciens droits, de rendre aux parlemens leur liberté, et de faire entrer la nation entière dans les Vues du cabinet Espagnol.
Page 334 - Transporté de joie > il court à l'infant chez fon Maître, pour lui demander fon congé. Comme il entroit , un ami de la maifon le pria de lui chercher un bon Cocher. Je fuis dans le même embarras que vous , répondit cet homme je penfe à en chercher un pour moi, tel que vous me le demandez j & charité bien ordonnée commence par foi même.
Page 332 - Vous ne fçauriez la faire trop belle , reprit l'homme nouveau , & tirant en même -tems quatre mille livres en Billets de Banque : Tenez , mon Maître , voila des Arrhes , je m'apelle un tel & je demeure dans une telle rue.
Page 193 - Les Etats de Bretagne légitimement convoqués ont demandé qu'il leur fût permis de faire rendre compte à un trésorier très-suspect, afin de mettre ordre à l'administration de leurs finances. On leur en a fait un crime d'état; on a fait marcher des troupes, comme on les fait marcher contre des rebelles. Enfin, Sire, on ne connaît plus de loix. Ces édits qui consacrent encore aujourd'hui la mémoire des rois, vos...
Page 14 - Ce Magiftrat fe levoit tous les jours à quatre heures du ma.tin. Les Fermiers Généraux avoient ordre de fe rendre chez lui trois fois la femaine à quatre heures & demie , pour régler les affaires qui les regardoient. Il fit tant de progrès par une vigilance aufTi peu corn...
Page 358 - Prado, mirent eutre les mains du secrétaire d'Etat don Miguel Durand un décret écrit de la main du roi, portant défense au cardinal Albéroni de se mêler des affaires du gouvernement, de se présenter au palais, ni en aucun endroit devant Sa Majesté Catholique, ni devant aucun prince de la maison royale, de sortir de Madrid dans huit jours, et des États de la domination d'Kspagne dans Irois semaines.

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