Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Volume 4E. Carrère., 1843 |
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abbaye abbé acide carbonique anciens arbres arcades armes assez avaient bâtie belles Bonal Bosc calcaires Calmont Carbonate Castelmary Cathédrale de Rodez Ceignac ceste Chalençon chanoines chapelle chapiteaux charte château chœur chrétiens clocher comte de Rodez Connac Conques côté couches Creissels croix d'Armagnac Deusdedit Dieu diocèse dolomies dolomitiques eaux édifice église épiscopal époque Espalion évêque de Rodez forme François d'Estaing Gaujal géologique gueules habitans hauteur Hugues Jean de Cardaillac JEHAN jour jurassiques l'abbaye l'abbé l'an l'Aveyron l'édifice l'église l'époque l'évêché l'évêque Larzac long-temps maison masses mémoire ment mètres Millau monastère montagne monumens mort mourut murs nommé Nonenque ogivale orné passant pierre place plein-cintre poème porte prélat premier prieuré prince Raymond religieux reste roches Rohan romaine Rouergue Ruthènes saint Amans Saint-Affrique Salles-Curan seigneur seizième siècle serait seul siège SOCIÉTÉ soulèvement St-Amans Tarn température terrains terre tion tombeau Toulouse tour transept trouve Vabres vallée Vierge voit voûte
Popular passages
Page 200 - Tout le monde sait que, longtemps avant le xie siècle, les églises ont commencé à être dirigées, autant que possible, vers l'orient, soit pour que le soleil en éclairât l'intérieur de ses premiers rayons, soit afin que les fidèles qui viendraient y prier eussent la face tournée vers la contrée qui fut le berceau du christianisme. Lorsqu'une d'elles a été construite depuis cette époque dans une autre direction , ce qui est ordinairement dû à des circonstances particulières de localité,...
Page 289 - ... je cherchais quel était le sujet épique approprié à l'époque, aux mœurs, à l'avenir, qui permît au poète d'être à la fois local et universel, d'être merveilleux et d'être vrai, d'être immense et d'être un. Ce sujet, il s'offrait de lui-même ; il n'y en a pas deux : c'est l'humanité, c'est la destinée de l'homme; ce sont les phases gué F esprit huma,in doit parcourir pour arriver à ses fins par les voies de Dieu...
Page 112 - Saint -Joseph, existent de petits dépôts quaternaires, qui ne paraissent pas avoir été dérangés dans leur niveau. Leur position horizontale annonce donc qu'ils ont été précipités postérieurement au soulèvement des roches secondaires qui ont produit l'éminence, au pied de laquelle la ville est bâtie. On a pu juger, d'après ce qui précède, qu'il...
Page 362 - Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins , dit-on , une troupe grossière * En public à Paris y monta la première; Et , sottement zélée en sa simplicité , Joua les Saints , la Vierge, et Dieu , par piété.
Page 113 - N.-N.-O., en supposant que l'action soulevante ait produit ses premiers effets dans le sein même de la Méditerranée , au-dessus de laquelle elle a élevé le cap de la ville. Le même soulèvement a opéré l'exhaussement des formations tertiaires au-dessus de la mer et des étangs, dans la presque totalité du pourtour de la montagne, à l'exception pourtant de la face orientale, où ces formations ne se montrent point au-dessus du niveau des eaux. Il paraît cependant que les travaux du port...
Page 518 - L'organe tonnant de Brydaine ajoutait dans ces occasions une nouvelle énergie à son éloquence ; et l'auditoire accablé par l'impétuosité de son action et la puissance de ses figures , était alors consterné devant lui. Le silence profond qui régnait dans l'assemblée, surtout quand il prêchait...
Page 168 - Toutes les constructions de ces temps reculés devaient être extrêmement imparfaites, considérées sous le rapport de l'art. Elles n'ont pu échapper à la destruction, et il en reste beaucoup moins de traces que des constructions romaines exposées à tant de ravages , minées, depuis tant do siècles, par la main du temps et par les efforts des hommes.
Page 288 - Nous sentons tous, par instinct comme par raisonnement, que le temps des épopées héroïques est passé. C'est la forme poétique de l'enfance des peuples, alors que, la critique n'existant pas encore, il ya confusion entre l'histoire et la fable, entre l'imagination et la vérité, et que les poètes sont les chroniqueurs merveilleux des nations. Alors aussi les peuples, qui, pour naître et pour grandir, ont besoin de la tutelle des grands hommes et des héros, attachent naturellement leur intérêt...
Page 289 - L'intérêt du genre humain s'attache au genre humain lui-même. La poésie redevient sacrée par la vérité , comme elle le fut jadis par la fable ; elle redevient religieuse par la raison , et populaire par la philosophie. L'épopée n'est plus nationale ni héroïque, elle est bien plus, elle est humanitaire.
Page 214 - Vandales et les (loi lis font de nous une cruelle boucherie. Les châteaux bâtis sur les rochers, les villes les plus fortes, les bourgs situés sur les plus hautes montagnes n'ont pu garantir leurs habitants de la fureur de ces barbares, et l'on a été partout exposé aux dernières calamités.