Histoire de la Jacquerie d'après des documents inédits

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H. Champion, 1894 - 368 pages
 

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Popular passages

Page 18 - Limousin nous pourvéoient, et nous amenoient en notre châtel les blés , la farine, le pain tout cuit, l'avoine pour les chevaux et la litière , les bons vins, les bœufs, les brebis, et les moutons tous gras, la poulaille et la volaille. Nous étions gouvernés et étoffés , comme rois; et quand nous chevauchions, tout le pays trembloit devant nous.
Page 118 - Beauvoisis commencées et faictes sens nostre sceu et volenté, et mieuls ameriens estre mort que avoir apprové les fais par la manière qu'il furent commencié par aucuns des gens du plat paiis de Beauvoisis , mais envoiasmes bien trois cens combatans de noz gens et lettres de...
Page 40 - ... dit alors d'attaquer sans crainte et d'enlever les brebis , ajoutant que lui , chien , ferait semblant de le poursuivre avec zèle comme pour reprendre la brebis et la rendre à son maître. Mais lorsqu'ils furent l'un et l'autre près du bois et loin des yeux du berger , ils dévorèrent ensemble la brebis tout entière. Cette manœuvre se renouvela souvent ; et toujours le chien recevait les éloges de son maître, qui était persuadé qu'en courant après le loup , le fidèle animal avait...
Page 244 - Et affin que ce soit ferme chose et estable à tousjours, nous avons fait mettre nostre seel à ces lettres, sauf en autres choses nostre droit et l'autrui en toutes. Donné...
Page xiv - Œuvres complètes d'Eustache Deschamps, publiées d'après le manuscrit de la Bibliothèque nationale par le marquis de QUEUX DE SAINT-HILAIRE, t.
Page 18 - Comment étions-nous réjouis quand nous chevauchions à l'aventure et nous pouvions trouver sur les champs un riche abbé, un riche prieur, marchand, ou une route de mulles de Montpellier, de Narbonne, de Limoux, de...
Page 18 - Merquer, qui est du comte Dauphin? je ne le tins que cinq jours, et si en reçus, sur une table, cinq mille francs; Et encore quittai-je mille pour l'amour des...
Page 28 - ... fort souvent. Pendant la nuit, des sentinelles étaient chargées de veiller sur le haut de ces tours; des enfants s'y tenaient debout, pour avertir de l'approche. des ennemis. Du plus loin qu'ils les apercevaient, ils sonnaient de la trompe et faisaient retentir les cloches. A ce signal, les paysans, quittant leurs maisons et leurs champs, se réfugiaient au plus vite dans l'église. D'autres, sur les bords de la Loire, allaient passer la nuit loin de leurs chaumières avec leurs familles et...
Page 40 - Dans ce renversement complet des relations sociales, se vérifiait, dit-il (3), la fable du chien et du loup. Il y avait en effet autrefois un chien très-fort , dans lequel son maître avait pleine confiance , espérant qu'il défendrait vigoureusement ses brebis contre les attaques du loup ; et ce fut ce qui arriva plusieurs fois. Enfin , avec le temps , le loup devint l'ami intime du chien, qui lui dit alors d'attaquer sans crainte et d'enlever les brebis , ajoutant que lui , chien , ferait semblant...
Page 254 - CHARLES, ainsné filz du roy de France, regent le royaume, duc de Normandie et dalphin de Viennois, savoir faisons à...

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