ET DU CATHOLICISME DANS L'ART AVANT-PROPOS DE L'ÉDITION DE 1856 En résumant sous ce titre : Du vandalisme et du catholicisme dans l'art, divers écrits et discours qui ont été livrés au public, de 1833 à 1848, on n'a pas la prétention de croire que ces essais soient dignes d'une grande publicité. On ne se figure pas surtout y avoir résumé toutes les règles, ou résolu tous les problèmes qui constituent l'art religieux. Mais en présence de l'immense révolution qui s'est opérée de notre vivant dans les idées du clergé et des fidèles sur tout ce qui touche à la liturgie, à l'art, à l'archéologie, à l'histoire, il a paru curieux et utile de constater quels efforts il a fallu pour effectuer cette transformation, et quelles difficultés l'on rencontrait au point de départ. Aujourd'hui l'œuvre est consommée, la théorie de l'art religieux est rétablie sur ses véritables bases, et tous les jours de généreux et salutaires efforts sont tentés pour en réaliser la pratique. Comme on l'a dit ailleurs : « C'est une nouvelle renaissance qui s'opère sous nos yeux, renaissance qui est la contre-partie de celle du quinzième et du seizième siècles... Elle est manifeste dans l'art, comme dans la littérature, comme dans l'histoire, comme dans la société entière. On se plaît à la nier, à la combattre. On critique telle construction, tel livre, telle tentative avortée, telle exagération puérile. On a raison dans le détail, on se trompe sur l'ensemble. Les échecs partiels, la fausse direction, les excès, les ridicules, ne changent rien au résultat général. Quoi qu'on fasse, la marée |