La politique coloniale en France de 1789 à 1830F. Alcan, 1908 - 496 pages |
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2º édit Alger Anglais Antilles armée attaque aurait avaient bientôt Bonaparte C'était capitaine capitulation chef colonie commandant Corfou Correspondance corsaires côté débarquement Decaen déclara Decrès Directoire docteur ès lettres écrivait-il Égypte ennemis envoyé escadre Essai établissements Européens expédition Feth-Ali force française frégates GAFFAREL Gardane garnison général gouvernement gouverneur Guadeloupe guerre Guyane Guyane Française Holkar hommes Hompesch îles îles Ioniennes Indes indigènes insulaires Jacquemont l'amiral l'Angleterre l'archipel l'armée l'Empereur l'expédition l'Hindoustan l'île l'Inde l'Institut Landolphe Leclerc Louis XVIII Louisiane Madagascar Mahrattes Malte marine Mémoires ment métropole militaire ministre mission Mulâtres Mysore n'avait n'était Napoléon navires négociants nègres officiers paix paix d'Amiens pays Persans Perse philosophie Politique coloniale port possession Premier Consul Prevesa princes projets Psychologie puissance Radama République résistance resta réussit Révolution Russie s'était Saint-Domingue Scindiah serait seulement Shah sociale soldats songeait surtout Talleyrand tion Tippoo-Saheb Toussaint traité troupes vaisseaux Vaubois Victor Hugues Wellesley
Popular passages
Page 189 - Les iles de Corfou, de Zante et de Céphalonie sont plus intéressantes pour nous que toute l'Italie ensemble. Je crois que si nous étions obligés d'opter, il vaudrait mieux restituer l'Italie à l'Empereur et garder les quatre îles, qui sont une source de richesse et de prospérité pour notre commerce.
Page 3 - L'intérêt suprême de la nation et des colonies est que vous demeuriez libres et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de la liberté. Périssent les colonies s'il doit vous en coûter votre bonheur, votre gloire, votre liberté! Je le répète : périssent les colonies si les colons veulent, par les menaces, nous forcer à décréter ce qui convient le plus à leurs intérêts.
Page 277 - Tu céderas, ou tu tomberas sous ce vainqueur, Alger, riche des dépouilles de la chrétienté. Tu disais en ton cœur avare : Je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie.
Page 189 - Ces prétentions sont trop plaisantes ; je crois qu'elle veut en échange nous céder l'île d'Elbe. Je pense que désormais la grande maxime de la république doit être de ne jamais abandonner Corfou , Zante , etc.; nous devons, au contraire, nous y établir solidement. Nous y trouverons des ressources pour notre commerce ; elles seront d'un grand intérêt pour nous et les événemens futurs de l'Europe.
Page 134 - S'il reste encore des hommes que tourmente le besoin de haïr leurs concitoyens, ou qu'aigrisse le souvenir de leurs pertes, d'immenses contrées les attendent; qu'ils osent aller y chercher des richesses, et l'oubli de leurs infortunes et de leurs peines. Les regards de la patrie les y suivront; elle secondera leur courage: un jour, heureux de leurs travaux, ils reviendront dans son sein, dignes d'être citoyens d'un état libre, et corrigés du délire des persécutions.
Page 139 - Et vous, général, songez que si vous êtes le premier de votre couleur qui soit arrivé à une si grande puissance, et qui se soit distingué par sa bravoure et ses talents militaires, vous êtes aussi devant Dieu et nous le principal responsable de leur conduite.
Page 413 - Votre Majesté et moi aurions préféré la douceur de la paix, et de passer notre vie au milieu de nos vastes empires, occupés de les vivifier et de les rendre heureux par les arts et les bienfaits de l'administration ; les ennemis du monde ne le veulent pas. Il faut être plus grands malgré nous.
Page 393 - Constantinople se rendent à Varsovie, et, quand vous recevrez cette lettre, ils seront déjà arrivés à Vienne. Ces deux grands empires sont de cœur attachés à la France, parce que la France seule peut les soutenir contre les entreprises ambitieuses des Russes.
Page 42 - Je voyais donc cette capitale du Soudan qui, depuis si longtemps, était le but de tous mes désirs. En entrant dans cette cité mystérieuse, objet des recherches des nations civilisées de l'Europe, je fus saisi d'un sentiment inexprimable de satisfaction ; je n'avais jamais éprouvé une sensation pareille, et ma joie était extrême, mais il fallut en comprimer les élans.
Page 139 - Nous avons conçu pour vous de l'estime, et nous nous plaisons à reconnaître et à proclamer les grands services que vous avez rendus au peuple français; si son pavillon flotte sur St-Domingue, c'est à vous et aux braves noirs qu'il le doit.