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tion du droit au poids au droit par tête, aux frontières de l'est de la France, sur la production, l'élevage et l'engraissement du bétail?

Réponse. La réduction du tarif de la loi de 1822 ou la substitution du droit au poids au droit par tête, aux frontières de l'est de la France, produirait une influence fâcheuse et arrêterait le progrès de l'élevage en favorisant l'introduction du bétail étranger.

14 Question. Ces modifications favoriseraient-elles l'industrie de l'engraissement?

Réponse. L'industrie de l'engraissement du bétail dans le département est sans importance quant aux bœufs.

15 Question. Auraient-elle pour effet de décourager les pays d'élèves et de la production?

Réponse. L'affirmation n'est pas douteuse.

15 Question. Quel est le prix du revient en moyenne par chaque année et par tête de bétail pour l'éleveur dans le département?

Réponse. Le prix moyen de revient par chaque année et par tête de bétail pour l'éleveur peut être évalué à 30 fr.

17 Question. A quel âge livre-t-on en général les bestiaux maigres à l'engraissement? Quel est le prix de revient pour cette opération, par année et par tête de bétail en moyenne?

Réponse. Les bestiaux maigres sont généralement livrés à l'engraissement à l'âge de six ans, le prix de revient varie par année et par tête de bétail, entre 100 et 150 fr.

science. Toutefois, cette carte ne se délivre au ministère qu'après le remboursement de certains frais qui s'élèvent à la somme de cent francs. La Société, en présence des avantages qui doivent en résulter, vote à l'unanimité cette dépense, et prie M. le Président de vouloir bien donner suite à cette demande.

Une question fort importante, et qui se rattache indirectement à l'agriculture, est ensuite présentée à l'assemblée générale. L'établissement des courses hyppiques, dont quelques membres de la Société pourraient réclamer l'initiative, est soumis à l'examen. Bien que notre département présente peu d'éleveurs, et qu'il n'est pas probable qu'il entre avant un long temps dans cette voie de progrès, elle a pensé qu'elle ne devait pas rester indifférente à une institution qui a été accueillie avec empressement par les départements voisins, et qui promet d'heureux résultats pour l'amélioration de la race chevaline en France. Quelques objections sont faites par différents membres : Ils regardent l'allocation qui serait accordée comme un détournement fait au préjudice de l'agriculture, qui réclame avant tout la sollicitude de la Société. Tout en reconnaissant ce que ces observations peuvent avoir de juste, l'assemblée générale ne pense pas pouvoir rester étrangère à l'élan qui est donné de toutes parts, et vote une somme de 200 fr. sur les fonds laissés à sa disposition.

M. Bonnébault se rendant l'organe du désir de plusieurs membres, demande qu'une exposition d'horticulture qui, l'année dernière, avait été l'objet d'une

proposition, ait lieu à l'époque des courses du mois de septembre. L'horticulture qui rentre naturellement dans les attributions de la Société, et qui a été plusieurs fois l'objet de ses encouragements, est digne de toute son attention. L'honorable membre pense que les avantages qui en résulteraient, compenseraient audelà les sacrifices que la Société s'imposerait. Cette mesure, si elle était prise, ajouterait à l'éclat du concours auquel le Conseil municipal et la plupart des habitants ont été jaloux de s'associer. Appréciant ces raisons, et voulant donner une nouvelle preuve de ses sympathies pour tout ce qui intéresse la prospérité du pays, la Société décide qu'une commission sera nommée pour se transporter auprès des horticulteurs, et exciter leur zèle.

Cette commission se compose de :

MM. Bonnébault,

Hulin,

Jeuffrain,

Blanchet,

Minangouin,

Du Château,

Louis Auvray,

Ressy,

Gatian de Clérambault,

Giraudet,

Victor Luzarche,

De Sourdeval

et Edmond Viot,

M. le président donne connaissance des diverses demandes qui ont été adressées de tous les points du département, pour le concours qui a été ouvert cette année. Il fait remarquer que le nombre de ces demandes s'est accru dans des proportions remarquables, et s'applaudit de voir que les efforts de la Société, pour exciter parmi les agriculteurs une louable émulation, ne sont pas restés infructueux. Les développements qu'elle a pris aujourd'hui lui permettent de rendre, dès à présent, d'utiles services, et promettent une ère nouvelle à l'avenir de notre agriculture

Une commission est nommée, qui se compose de :

MM. De Vonnes,

Bonnébault,

Ressy,

Charlot,

Brame,

Minangouin,

Alluôme,

De Slade,

Oudin,
Hulin.

M. de Vonnes, nommé président, est prié de réunir la commission, et de s'entendre avec les membres qui la composent sur le jour et l'itinéraire à suivre. L'honorable membre, intimement convaincu des inconvénients qu'il y a de former plusieurs commissions, par l'impossibilité de décider entre des cultures

qui ont été visitées par des membres différents, demande que la commission toute entière se transporte dans les différentes fermes qui ont été admises à concourir. La Société, appréciant toute la force de ces raisons, se rend à l'opinion de M. de Vonnes, et laisse à la commission la faculté de s'adjoindre ceux de ses membres qui pourraient, dans son parcours, l'éclairer de leurs lumières par la connaissance qu'ils ont de la culture des diverses localités.

M. Derouet qui poursuit avec un zèle toujours éclairé les questions qui se rattachent aux céréales et à la fertilité des terres, annonce qu'il a visité les travaux de drainage exécutés par les soins de M. Houssard, à sa propriété de la Porcherie. Ces travaux faits avec intelligence et poursuivis avec un soin particulier, appellent sous tous les rapports l'attention de la Société. Il invite ses membres à visiter cette importante opération, qui ne manquera pas de trouver des imitateurs, et qui est appelée à rendre à l'agriculture des terrains fertiles, dont un trop long séjour des eaux retardait souvent les travaux.

M. le président demande qu'un court rapport soit rédigé, à cet effet, par MM. Derouet et Minangouin, rapport qui donnera lieu de renouveler la demande précédemment adressée au Ministre de l'agriculture et du commerce.

M. Brame, considérant la question au point de vue de la science, obtient la parole pour une observation relative au drainage, sous le rapport chimique. Le zélé professeur est invité à vouloir bien rédiger à ce

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