L'Alsace au dix-huitième siècle au point de vue historique, judiciaire, administratif, économique, intellectual, social et religieux, Volume 1

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Popular passages

Page 497 - SM, en sorte qu'une partie considérable des bois qui étaient destinés au chauffage du public est consommée par ces nouveaux établissements qui ne doivent être mis en usage que pour la consommation des bois qui ne sont pas à portée des rivières navigables et des villes et qui par leur situation ne peuvent servir ni aux constructions ni au chauffage...
Page 154 - Je ne vous cacherai pas que je place aujourd'hui la littérature allemande au-dessus de la littérature française, même de ce qu'on appelle proprement littérature, car, pour ce qui est de la morale et des sciences, je crois qu'on ne conteste plus à l'Allemagne sa supériorité, et je ne m'érigerai pas en juge sur cette matière. Les Allemands sont aujourd'hui ce que nous fûmes au siècle de Louis XIV. A côté de Kant, Klopstock, Gesner, Haller, que vous connaissez déjà, je vous recommande...
Page 592 - Dès les premiers instants de notre avènement au trône, notre principale attention s'est portée sur ce qui intéresse la production des grains et leur commerce dans le royaume. Nous avons reconnu qu'encourager leur culture et faciliter leur circulation dans toutes les provinces, c'était le moyen d'en assurer l'abondance, et de les faire arriver partout où le besoin s'en ferait sentir; que ce double avantage ne pouvait être que le résultat de la liberté; qu'elle seule était conforme aux principes...
Page 187 - ... toujours dans le travail. Tous les Anabaptistes établis dans cette subdélégation sont laboureurs ou tisserands; les premiers prennent à ferme les biens des seigneurs et gentilshommes, qui les préfèrent à tous autres parce qu'ils en retirent davantage et qu'ils payent leurs canons plus exactement ; ceux qui sont tisserands prennent à bail des maisons éloignées des villages où ils exercent leur profession tranquillement.
Page 510 - ... rigoureuse, sa répartition n'est jamais proportionnée; le malheureux qu'elle accable n'en retire aucun avantage ; des paroisses entières en sont exemptes par le hasard seul de leur position ; et, malgré tous les soins des administrateurs, il est impossible qu'elle ne nuise point à l'agriculture. Les travaux dont elle est l'objet étant exécutés à prix d'argent...
Page 20 - Tous les dimanches, après la parade, le prince Max de Deux-Ponts, colonel du régiment d'Alsace, partait en poste avec plusieurs officiers, et ils venaient passer la journée du lundi à Ollwiller. On leur faisait grande fête; tous les environs étaient priés. On jouait assez gros jeu et l'on chassait d'ordinaire. Le prince Max était un bourreau d'argent; le roi Louis XVI avait payé ses dettes, et il en faisait toujours de nouvelles. C'était ce que les hommes appellent un bon vivant. Il aimait...
Page 510 - La corvée exigée en nature a dans tous les temps été regardée comme le fléau des campagnes; elle condamne à un travail gratuit celui qui ne vit que du salaire de son travail; elle emploie à des ouvrages qu'elle fait mal un nombre de journées, dont la valeur, réduite au plus bas prix, excède infiniment ce que les mêmes ouvrages bien faits, devraient naturellement couler.
Page 74 - ... de 4 à 5 pouces de diamètre, dont les veines circulaires empêchent de discerner les objets; c'est pourquoi on met au milieu de chaque panneau une pièce d'autre verre uni, pour la nécessité de regarder dehors. La plupart de ces grands vitrages sont ornés de peinture, ce qui rend ces...
Page 14 - Deux-Ponts, colonel du régiment d'Alsace, partait en poste avec plusieurs officiers, et ils venaient passer la journée du lundi à Ollwiller. On leur faisait grande fête; tous les environs étaient priés. On jouait assez gros jeu et l'on chassait d'ordinaire. Le prince Max était un bourreau d'argent; le roi Louis XVI avait payé ses dettes, et il en faisait toujours de nouvelles. C'était ce que les hommes appellent un bon vivant. Il aimait la chasse, la table, et, dit-on, les filles d'opéra,...
Page 357 - ... présent réservé aux bourgeois, de participer exclusivement aux biens communaux. Cet avantage n'était point gratuit; car dans ces communautés on acquérait la bourgeoisie à titre onéreux et en payant à la masse commune une certaine somme, afin d'être admis aux biens communaux. Les manants n'ayant rien versé dans la masse, n'ayant point contribué aux frais d'acquisition ou de défrichement des biens communaux, n'avaient aucune prétention à ces biens, qui étaient le fruit de l'économie...

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