Revue des Pyrénées et de la France méridionale, Volume 8

Front Cover
Julien Sacaze, Félix Marie Louis Garrigou, Marie Louis baron Desazars de Montgailhard
E. Privat., 1896

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 37 - M. de Fourquevaux les motifs qui l'avaient fait agir avec cette rigueur. Il y avait plus de trois ans qu'il s'était aperçu que le prince • estoit encore plus mal composé de son cerveau que de sa personne «. L'âge n'avait pas amené « sens et discrétion » : au contraire. De telle 1 Dépêche à Catherine de Mediéis du 23 septembre 1567.
Page 618 - La profondeur de cette eaue, qui destruict Terre et rochers, et mène si grand bruict Qu'à la souffrir défaillent nos oreilles, Déclare assez que ce Dieu des merveilles N'a son pareil au ciel ny à la terre. En sa main grande il enclôt et enserre Ce monde rond et tout ce qu'il contient; II a tout faict, tout gouverne et maintient. Chose n'ya tendante à la haulteur...
Page 606 - L'année que M. de Vendosme espousa la princesse de Navarre, après avoir festoyé à Vendosme, les roy et royne, leur père et mère, s'en allèrent en Guyenne avecq eulx. » (L'Heptaméron, édit. de Leroux de Lincy, t. III, p. 1 18.) «Lagoutte a receu les lettres qu'escripvez à M. de Vendosme, lequel est party avec madame sa femme pour aller à Vendosme, et de là en Gascogne.
Page 201 - Garonne, qui par sa grandeur et par la quantité depeuples qui vont et viennent dans les rues firent qu'elle me parut avoir plus de l'air de Paris que pas une de toutes celles que j'ai vues. Ordinairement toutes les grandes villes des provinces ont des quartiers déserts, où l'on ne voit ni peuple ni boutiques, et celle-là est fort remplie de l'un et de l'autre. On y voit quantité de carrosses à cause du parlement, qui est un des premiers de France. Il ya un très-beau cours, où la Reine alloit...
Page 32 - France, élevée dans la cour la plus élégante et la plus polie de l'Europe, charma puisa grâce et par sa bonté la nation la plus réfractaire aux séductions étrangères. Il semble même que sa jeunesse, sa distinction, sa réserve aient inspiré à son mari une très vive sympathie. La « princesse de la Paix •», comme l'appelaient les Espagnols, a été le rayon de son âge mûr, comme sa fille Isabelle fut la tendresse et la consolation de sa vieillesse. Elle mourut tuée par des grossesses...
Page 617 - Catherine décrit les eaux de Cauterets, où elle se trouvait alors avec sa fille; elle invite le prince à venir les rejoindre et termine par ce vœu : Avecque moy supliés ce bon...
Page 239 - Cependant, les monuments de la peinture ne peuvent pas être disséminés au hasard sur les divers points de la France. Pour que ces collections soient profitables à l'art, il faut ne les former que là où des connaissances déjà acquises pourront leur donner de la valeur, et où une population nombreuse et les dispositions naturelles feront présager des succès dans la formation des élèves.
Page 462 - On n'avait jamais vu jusque-là que la comédie fît rire sans personnages ridicules, tels que les valets bouffons, les parasites, les capitans, les docteurs, etc.
Page 439 - Les institutions politiques et administratives du pays de Languedoc du treizième siècle aux guerres de Religion, par Paul DOGNON (Epuisé').
Page 515 - Clarbide , des ruines calcaires & argilleufes , que traîne celui de la Pez. On a fait, dans le port de la Pez, une étrange tentative. Des entrepreneurs avoient conçu l'idée de percer la montagne, dans fa hauteur moyenne, d'un long couloir qui déboucheroit au milieu des forêts de la vallée Efpagnole de Giftau , &: par lequel ils en entraîneroient facilement les fapins, dans la vallée de Louron, d'où les débouchés étoient faciles.

Bibliographic information