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IV. SECTIONS DE SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES, CHIMIQUES ET MÉTÉOROLOGIQUES.

1° Etude du mistral.

2° Observations de tremblements de terre avec les enregistreurs.

3o Eclairs de chaleur: fréquence des orages dans la même journée.

4° Etude des phénomènes périodiques de la végétation. 5' De quelle utilité peuvent être, au point de vue de la prévision du temps, les renseignements fournis par les observations magnétiques et électriques?

6° Recherches sur la présence de la vapeur d'eau dans l'air par les observations astronomiques et spectroscopiques.

7o Comparaison des climats du midi et du sud-ouest de la France.

8° Des causes qui semblent présider à la diminution générale des eaux dans le nord de l'Afrique et à un changement du climat.

V.

SECTION DE SCIENCES NATURELLES ET DE SCIENCES

GÉOGRAPHIQUES.

1o Etude du mode de distribution topographique de chacune des espèces animales qui habitent une partie de notre littoral. Marquer sur une carte à grande échelle (par exemple sur les feuilles séparées du Pilote français) les points où chacune de ces espèces a été trouvée et indiquer par des signes de convention si elle y est très commune, assez commune ou rare.

2o Etude détaillée de la Francc fluviale dans des régions bien déterminées. Marquer sur une carte les localités fréquentées par chaque espèce de poisson, de crustacé et de mollusque; indiquer si elle est sédentaire ou voyageuse; et, dans ce dernier cas, les époques d'arrivée et de départ. Noter aussi l'époque de ia ponte.

3o Etudier les phénomènes périodiques de la végétation, aux époques d'arrivée et de départ des oiseaux de passage, à la date de l'apparition des principales espèces d'insectes qui nuisent à l'agriculture, et à d'autres faits du même ordre.

4o Etudier les relations qui peuvent exister entre les variétés de diverses espèces zoologiques ou botaniques et les conditions dans lesquelles les représentants de ces espèces vivent (altitude, sécheresse ou humidité, etc., etc.). 5° Etudier au point de vue de l'anthropologie les diffé.

rentes populations qui, depuis les temps les plus reculés, ont occupé, en totalité ou en partie, une région déterminée de la France.

6 Etudier les changements qui, depuis les temps historiques, ont été effectués dans la configuration du sol d'une localité par l'action de la mer, par la formation d'alluvions, par l'action des vents ou par toute autre cause naturelle.

7° Indication sommaire des anciennes cartes possédées par les différentes sociétés de géographie, par des établissements publics ou par des particuliers.

8° Etudier l'influence de la chaîne des Cévennes dans les limites apportées à la propagation vers le Nord des espèces végétales et animales de la région méditerranéenne.

9° Discuter la question de l'acclimatation en France du ver à soie, de l'ailante (attacus cynthia vera, G. Men.) et des autres espèces séricigènes.

10° Particularités anatomiques et morphologiques qui caractérisent la flore des différentes régions botaniques en Barbarie.

11 Causes de la mortalité dans les troupeaux indigènes (Algérie).

12° Etude microscopique des roches sédimentaires et non sédimentaires au point de vue agronomique.

13° Examiner et discuter l'influence qu'exercent sur la conservation des insectes les températures hibernales et leur durée plus ou moins longue.

14° Etude des phénomènes périodiques de la végétation; date du bourgeonnement, de la floraison et de la maturité.

Travail de M. MAISONABE sur le Répertoire des travaux historiques.

Sous ce titre Répertoire des travaux historiques contenant l'analyse de publications faites en France el à l'étranger sur l'histoire, les monuments et la langue de la France, pendant l'année 1881, le ministère de l'instruction pub'ique a fait paraître un volume important, le premier d'une série qui sera continuée et mérite de l'être.

On écrit beaucoup en France sur la France, et, hors de chez nous aussi, notre pays occupe de loin les savants et les écrivains. Le nombre des articles relevés dans le Répertoire et représentant la seule production d'une

année, atteint 4176. Ils sont groupés sous trois chefs: travaux de sociétés savantes. périodiques, livres. Chacun des trois se divise Ini-même en deux parties partie française et partie étrangère. Il serait difficile qu'aucun oubli n'eût été fait. Aussi M. Georges Picot. président du comité chargé de la publication, s'est-il adressé par voie de circulaire à toutes les sociétés savantes, leur demandant, si, soit en ce qui touche leurs propres travaux, soit dans l'ordre de connaissances qui en fait l'objet habituel, elles auraient des lacunes à signaler.

La Société de Rodez n'a rien fait paraître en 1881, ni volume de Mémoires, ni fascicule extraordinaire. Elle ne peut donc pas se plaindre de ne pas voir figurer son nom parmi les sociétés savantes dont le volume indique et catalogue les productions. Après avoir simplement constaté le fait, et sans me demander s'il peut ou non être rattaché à un peu d'alanguissement de notre vie, je me suis donné le plaisir de rechercher et de noter, dans la publication ministérielle, ce qui, de près ou de loin, intéresse soit notre société, soit le département de l'Aveyron.

Je ne citerai que des titres, car c'est ce qu'il y a surtout dans le Répertoire, avec de très courtes analyses et quelques appréciations plus courtes encore.

J'ai dit, Messieurs, qu'il n'était pas et ne pouvait pas être question de nos travaux proprement dits dans une revue consacrée à la seule année 1881. Mais quelques-uns de ceux publiés par nous antérieurement ont donné lieu à des articles de critique que mentionne le Répertoire.

Ainsi deux revues allemandes, dont je n'essaierai pas de prononcer le nom de peur de l'estropier, ont, par la plume de M. Aymeric, consacré des articles à l'Essai sur l'histoire du sous-dialecte de Rouergue de M. Constans, publié dans notre XIIe volume de Mémoires. Le même M. Aymeric a parlé, dans un autre article, du Dictionnaire patois de M. l'abbé Vayssier. Qui aurait cru qu'à Berlin on s'occupât ainsi du patois rouergat? (1).

Plus près de nous, le même travail de M. Constans a fait, dans la Revue des langues romanes, que publie à Montpellier une société spéciale, l'objet d'un article de M. Chabaneau, et, dans le Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-etGaronne, il a été parlé de notre Cartulaire de Conques. L'auteur de l'article, cette fois, est un de nos collègues, M. Guirondet (2).

(1) No 2434, 2447 et 2490. (2) N. 485, 1153.

Ce n'est pas tout à fait une publication de la Société que la Biographie aveyronnaise de notre autre collègue, M. Henri Affre; mais c'est une œuvre qui nous touche de bien près. Le Répertoire lui fait une place parmi les livres, et d'une note mise en tête de la division où elle se trouve mentionnée il résulte que la place eut été plus grande si la commission de rédaction avait reçu un exemplaire de l'ouvrage. Avis aux auteurs (1).

Nous pouvons bien revendiquer un peu de l'honneur acquis personnellement par les nôtres. J'ai dans cet ordre d'idées à signaler d'autres travaux de M. Constans, d'abord la Légende d'Edipe étudiée dans l'an1iquité, au moyen âge et dans les temps modernes, et en particulier dans le roman de Thèbes, texte français du XIIe siècle, volume in-8° de près de 500 pages, dont se sont occupées successivement la Revue des langues romanes, la Romania, une revue anglaise The academy et finalement l'une des revues allemandes dont j'ai déjà parlé, puis des articles de critique publiés dans la même Revue des langues romanes à propos d'un travail de M. Clairin sur le génitif et la préposition DE, et sur les manuscrits provençaux de Cheltenham (2). Je mets à côté une communication de M. l'abbé Cérès à la Société nationale des antiquaires de France sur une plaque en bronze portant le nom de Romanus, trouvée près de Rodez, et qui a donné lieu à des travaux de M. Mowatt, dans le Bulletin de la même Société (3).

C'est bien aussi l'œuvre d'un membre de la Société de Rodez que l'Histoire financière de la France depuis les premiers temps de la monarchie jusqu'à nos jours, par Amans-Alexis Monteil, avec introduction, supplément et notes de M. Charles Louandre (4). Il a été découpé ainsi, si je ne me trompe, un certain nombre de livres dans l'Histoire des Français des divers états, avec substitution de l'ordre des matières à celui des siècles. Il est à regretter peut-être que notre bibliothèque ne les possède pas.

Les travaux n'émanant pas de nos collègues ni même de nos compatriotes, mais traitant de notre pays, sont assez nombreux. Je les cite. C'est d'abord un article de M. Quévillon, dans le Bulletin archéologique et historique de Tarn-et-Garonne, sur Villefranche-de-Rouergue et Na

(1) N⚫ 3711.

(2) Nec 306, 498, 502, 1808, 1811, 2429, 2558 et 3641.

(3) No. 1531, 1545.

(4) N. 3982,

:

jac (1), puis un de M. Barthélemy dans les Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France sur des objets antiques trouvés à Rodez (2), une communication de M. de Clausade à la Société archéologique du Midi de la France sur deux moules de poteries antiques découvertes dans le département de l'Aveyron (3), un article de M. de Rivière dans le Bulletin monumental de la Société française d'archéologie intitulé: Promenades archéologiques dans le Tan et l'Aveyron (4), un, intitulé Le trésor monétaire du Puy, dans le Bulletin de la commission des antiquités de la ville de Castres et du département du Tarn, où se trouvent décrites des monnaies des comtes de Rodez (5), une note sur l'éternelle question d'Arisitum à propos de l'Historia Remensis ecclesiæ de Flodoard, publiée en Allemagne (6), le tome 11 du Dictionnaire des idiomes romans du Midi de la France, par Gabriel Azaïs, où,entre autres dialectes, il est traité de celui de Rouergue (7), enfin une thèse de M. Perroud, intitulée : Des origines du premier duché d'Aquitaine, indispensable, dit le rédacteur du Répertoire, à tous ceux qu'intéresse l'histoire de la Gaule méridionale (8).

Société aveyronnaise, nous n'oublions pas que le département de l'Aveyron s'est appelé le Rouergue et que sous ce nom, même sous son nom actuel au début, il était un peu plus étendu. Cette portion si intéressante de notre province, que nous a enlevée la formation du département de Tarn-et-Garonne a beaucoup occupé nos voisins. Je note dans le Bulletin de la Société archéologique de Montauban un article de M. Trutat sur la Vallée inférieure de l'Aveyron, un de M. Galabert, sur la Ville de Saint-Antonin aux XIVe et XVe siècles, un de M. Pottier sur des Lettres patentes accordées par saint Louis aux habitants de Saint-Antonin, un de M. Dumas de Rauly sur Saint-Antonin pendant la guerre de cent ans (9). Des publications antérieures de la même Société est sorti un livre de M. l'abbé Daux sur

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