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DE L'AVEYRON.

PROCÈS-VERBAL

DE LA

Séance du 8 septembre 1879.

Présidence de M. Boisse, président.

Sont présents: MM. Boubal, maire de Rodez ; Magne; Vaïsse; Bordier; A. Revel; l'abbé L.-Ph. Roquette; Bestion; Albespy; l'abbé Touzery; l'abbé Julhe; Crosson; Artus; Galy; Pons ; l'abbé E. Marcorelles ; l'abbé ; A. Marcorelles; Jul. Viala; Vanginot Castanié et Alibert, secrétaire.

Le procès-verbal de la séance du 29 juin est lu et adopté.

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Admissions. M. Jaudon, Henri, docteur eu droit, avocat à la cour d'appel, à Paris, et M. Gros, Camille, directeur principal d'assurances à Rodez, sont admis, sur leur demande et l'avis favorable du comité permanent, en qualité de membrés titulaires de la Société.

La lettre de demande de M. Jaudon était accompagnée de deux volumes dont il est l'auteur et qu'il offre à la Société. Le premier Des établissements religieux dans l'empire romain, est remis à M. l'abbé Touzery; le second: Le culte catholique en France, est remis à M. l'abbé Roquette, pour être chacun l'objet d'un rapport à l'une des prochaines séances.

M. le Président informe l'assemblée que, par arrêté de M. le ministre de l'Instruction publique et des Beauxarts, en date du 17 juillet, une somme de quatre cents francs a été allouée à la Société. Cet avis ministériel a été précédé par une lettre adressée à M. le capitaine Bordier, délégué pour représenter la Société au congrès de la Sorbonne, qui a appelé l'attention du comité de cette réunion sur le Dictionnaire patois-français publié récemment par la Société.

L'assemblée vote des remercîments à M. le Ministre et à M. le capitaine Bordier.

162o séance.

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M. le Président communique à l'assemblée :

1° Une circulaire de l'Association française pour l'avancement des sciences, invitant la Société à se faire représenter à la session qui doit avoir lieu à Montpellier du 28 août au 4 septembre. M. le Président dit que la Société n'ayant pu être convoquée lorsque cette circulaire lui est parvenue, le comité permanent a délégué en son nom un de ses membres correspondants, M. Cazalis de Fondouce, qui a répondu aussitôt par la lettre suivante :

Château du Rey, 21 août 1879, par Le Vigan (Gard).

Monsieur le Secrétaire,

Je viens de recevoir la lettre par laquelle vous m'apprenez que la Société des lettres, sciences et arts de I'Aveyron m'a fait l'honneur de me déléguer pour la représenter à la prochaine session de l'Association française pour l'avancement des sciences. Je suis heureux de pouvoir accepter le mandat que la Société veut bien me confier, et je vous prie de lui exprimer mes remerciements pour la marque de confiance qu'elle me donne. Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

P. CAZALIS DE FONDOUCE.

2° Une lettre de M. Delisle à M. le Président, annonçant que le texte, l'introduction et les tables du Cartulaire de Conques sont imprimés en entier. Il ne reste à composer que le titre, un très court avertissement placé en tête du volume et la couverture.

M. le Président rappelle que la commission chargée de l'impression de cet ouvrage s'est engagée à donner à la Société 12 exemplaires et à faire, en faveur de ses membres, la même réduction qui sera accordée aux anciens élèves de l'école des chartes.

L'assemblée charge le comité permanent de distribuer les volumes accordés en réservant toutefois plusieurs exemplaires pour la bibliothèque de la Société. Elle décide ensuite que les membres de la Société seront avisés de la réduction faite en leur faveur.

3o Une lettre de M. Poulenc, membre de la Société, annonçant qu'il a reçu du roi Humbert, à l'occasion de sa traduction de Pétrarque, un diplôme de chevalier de l'ordre de la couronne d'Italie. M. Poulenc avait déjà reçu du roi Victor-Emanuel, lorsque parut la première édition de cet ouvrage, une épingle, enrichie de brillants, portant le chiffre royal.

4° Une lettre de M. Uzanne, fondateur d'une revue mensuelle, intitulée : le Livre, dont une partie est presque exclusivement consacrée au mouvement littéraire de la France et de l'étranger, et particulièrement aux travaux des sociétés scientifiques et littéraires des départements. M. Uzanne exprime le désir que notre Société concoure à ce travail par l'envoi régulier du procès-verbal de chacune de nos réunions.

L'Assemblée défère à ce désir à la condition que M. Uzanne enverra, en échange, sa revue à la Société.

6o Les deux notes suivantes de M. Victor Advielle :

Paris, 21 juillet 1879.

A Monsieur le Président et à Messieurs les membres de la Société des Lettres de l'Aveyron.

Messieurs,

J'ai l'honneur de vous informer que j'ai récemment acheté toute la correspondance échangée jusqu'à sa mort entre l'historien Monteil et l'un de ses plus intimes amis. Cette correspondance se compose de 90 lettres autographes, dont plusieurs de 8 pages.

Je me suis procuré également les lettres adressées par Monteil à son ami Pitre-Chevalier.

L'appel que nous avions fait jadis n'avait abouti, vous le savez, qu'à l'envoi de 5 ou 6 copies de lettres assez insignifiantes.

Ce que je viens de recueillir, joint aux papiers intimes de Monteil, que je possédais déjà, nous permettra de donner désormais une suite sérieuse à la publication de sa correspondance.

V. ADVIELLE.

Un ami vient de me donner tous les papiers de la «Société des observateurs de l'homme » qui avait été fondée à Paris, en 1799, par L.-F. Jauffret, mort bibliothécaire de Marseille. Je m'empresse de vous signaler un document précieux que j'y rencontre. C'est un manuscrit autographe inédit, en 9 pages in-4°, de Laromiguière intitulé: Des principaux auteurs qui ont fait des recherches sur la formation, la génération, les divers développements (sic) des idées :

J'y trouve aussi :

1 Un rapport (autographe et également inédit) sur le Sauvage de l'Aveyron, par Philippe Pinel, professeur de l'école de médecine de Paris; (20 pages in-4°); 2o Une lettre de Jauffret, aux administrateurs de l'hos

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