La famille d'Aubigné et l'enfance de Mme de MaintenonH. Plon, 1863 - 492 pages |
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La Famille D'Aubigne Et L'Enfance de Mme de Maintenon, (Ed.1863) Lavallee T.,Theophile Sebastien Lavallee No preview available - 2012 |
Common terms and phrases
Agrippa auroit avoient avoit bonnes œuvres c'étoit Cambrai cardinal de Noailles charité choses cœur connoissance conseils Constant Constant d'Aubigné conversation cour croyoit d'Agrippa Dadou dames de Saint-Cyr dames de Saint-Louis Dauphin demoiselles devoir dévotion Dieu disoit donner donnoit duc de Noailles duchesse enfants esprit étoient évêque faisoit falloit femme fille Françoise d'Aubigné goût j'ai jeune jour l'abbé de Fénelon l'abbé Gobelin l'archevêque l'Église l'évêque de Chartres l'évêque de Meaux Landes-Guinemer Languet de Gergy lettres longtems Louis XIV Louvois madame d'Aubigné madame de Brinon madame de Main madame de Maintenon madame de Montespan madame de Villette madame Guion madame Scarron mademoiselle d'Aumale Maillezais Maintenon étoit maison de Saint-Louis Mémoires ment mille livres modestie monde mort n'avoit Neuillant Niort pauvres père personne piété pouvoit prélat prince princesse quiétisme religieuse religion rien royaume saint Saint-Cyr Sansas de Nesmond seroit sieur souvent Surimeau tems tion trouva venoit vertu vouloit voulut
Popular passages
Page 175 - J'ai une morale et de bonnes inclinations qui font que je ne fais guère de mal. J'ai un désir de plaire et d'être estimée qui me met sur mes gardes contre toutes mes passions. Ainsi ce ne sont presque jamais des faits que je...
Page 373 - Ne soyez point en peine de moi : je suis dans vos mains comme un petit enfant. Je puis vous assurer que ma doctrine n'est pas ma doctrine : elle passe par moi, sans être à moi et sans rien y laisser. Je ne tiens à rien, et tout cela m'est comme étranger.
Page 456 - VOUS recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 458 - J'espère qu'il le fera bien ; j'espère aussi que vous contribuerez tous à l'union, et que si quelqu'un s'en écartait, vous aideriez à le ramener. Je sens que je m'attendris, et que je vous attendris aussi, je vous en demande pardon. Adieu, messieurs, je compte que vous vous souviendrez quelquefois de moi.
Page 391 - ... catholique ; et aussi comme contenant des propositions qui, dans le sens des paroles, ainsi qu'il se présente d'abord, et selon la suite et la liaison des sentiments, sont téméraires, scandaleuses, malsonnantes, offensives des oreilles pieuses, pernicieuses dans la pratique et même erronées respectivement...
Page 205 - Je serois bien sa caution, Sire, qu'on ne peut vous aimer plus tendrement, ni plus respectueusement qu'elle vous aime. Elle ne vous trompera jamais, si elle n'est ellemême trompée. Dans tout ce que j'ai eu l'honneur de traiter avec elle, je ne l'ai jamais...
Page 132 - Elle est incapable d'amitié, et je ne puis m'en passer; cllc ne sauroit trouver en moi les oppositions qu'elle y trouve sans me haïr; elle me redonne au Roi comme il lui plaît, et m'en fait perdre l'estime ; je suis donc avec lui sur le pied d'une bizarre qu'il faut ménager1.
Page 107 - Mademoiselle , je m'étais toujours bien douté que cette petite fille que je vis entrer il ya six mois dans ma chambre avec une robe trop courte , et qui se mit à pleurer je ne sais pas bien pourquoi , était aussi spirituelle qu'elle en avait la mine. La lettre que vous avez écrite à...
Page 405 - Ah ! point si vieille. Elle m'aborda quand le roi fut sorti de sa chambre en me faisant l'honneur de m'embrasser ; ensuite elle me fit asseoir, ayant remarqué bien vite que je ne puis me tenir debout; et se mettant d'un air flatteur presque sur mes genoux, elle me dit : « Maman m'a chargée de vous faire mille amitiés de sa part, et de vous demander la vôtre pour moi ; apprenez-moi bien, je vous prie, tout ce qu'il faut faire pour plaire au roi.
Page 107 - Niort, on apprît à faire de belles lettres; et je ne puis bien m'imaginer pour quelle raison vous avez apporté autant de soin à cacher votre esprit que chacun en a de montrer le sien.