La peinture française du IXe siècle à la fin du XVIe

Front Cover
L.H. May, 1897 - 288 pages

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 2 - COURONNÉE PAR L'ACADÉMIE FRANÇAISE (Prix Montyon) ET PAR L'ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS (Prix Bordin) Droits de traduction et de reproduction réservés. Cet ouvrage a été déposé au Ministère de l'Intérieur en octobre 189.1.
Page 28 - Comment pourrait-on accuser les peintres d'erreur? L'artiste n'invente rien ; c'est par les antiques traditions qu'on le dirige ; sa main ne fait qu'exécuter. Il est notoire que l'invention et la composition des tableaux appartiennent aux Pères qui les consacrent ; à proprement parler, ce sont eux qui les font.
Page 29 - Francs s'énorgueillissoient d'employer des architectes et des peintres de leur propre nation : ce ne sont point des artistes venus de T Italie, disoient- ils, ce sont des barbares qui ont exécuté ces grands ouvrages (5).
Page 202 - A. Lecoy de la Marche, Extraits des comptes et mémoriaux du roi René, pour servir à l'histoire des arts au XVe siècle, Paris 1873; RR= A.
Page 64 - Italie et dans les Gaules, à renouveler les vaisseaux des églises, quoique la plupart fussent assez somptueusement établis pour se passer d'une telle opération. Mais chaque nation chrétienne rivalisait à qui aurait le temple le plus remarquable. On eût dit que le monde se secouait pour dépouiller sa vieillesse et revêtir une robe blanche d'églises. Enfin presque tous les édifices religieux, cathédrales, moûtiers des saints, chapelles de villages, furent convertis par les fidèles en...
Page 218 - Jehannet de Milan, peintre du duc de Milan, pour un tableau où sont tirés auprès du vif le feu duc de Milan (François Sforce) et son fils, à présent duc de Milan > (Gale'as-Marie Sforce).
Page 14 - On est avide d'avoir pour soi, pour sa « femme, pour ses enfants, des vêtements ornés de fleurs et de figures « sans nombre... de sorte que, quand les riches...
Page 180 - Le Roy estoit encores à marier, et plusieurs grands seigneurs taschoient fort à avoir son alliance, et non sans cause. Et envoya-on en plusieurs et divers pays peintres, pour luy apporter, au plus prés que faire se pourrait, les phisionomies de celles dont on luy parloit. Et finalement celle qui plus luy pleut, fut Isabeau de Bavière, qui estoit belle, jeune, et gente, et de très-belle manière. En ce temps avoit en France de vaillans chevaliers, et escuyers, et de gens de traict, et bien largement....
Page 70 - L'agencement des plis révèle exactement la forme du corps par masses brisées aux jointures des membres, et, dans les espaces intermédiaires, par des traits plus légers, parallèles aux contours extérieurs , de manière à accuser rigoureusement la partie du corps que recouvre la draperie.

Bibliographic information