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MANSION. Lieu d'étape sur les routes romaines, où les voyageurs pouvaient passer la nuit. (V. mon Cours d'Antiquités, t. 2°.)

MARDELLE.-C'est le nom que l'on donne au parapet qui entoure l'orifice des puits: les anciens étaient plus recherchés que nous dans cet accessoire de leurs maisons. Souvent les mardelles de leurs puits étaient en marbre et garnies de canelures, comme le

fût des colonnes. On en a trouvé
beaucoup à Herculanum et à Pompéï.lolo
Au moyen-âge quelques mardelles
de puits ont été taillées avec beau
coup de soin; il en existe plusieurs
du XVe et du XVI. siècle, qui mé-

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de différentes couleurs, formant ornement soit pour les murs, soit pour les pavés des édifices. En Auvergne et

en Italie on a tiré parti de l'ornementation versicolore des pierres de l'appareil pour l'ornement des façades, des absides et des archivoltes, etc.

En menuiserie la marqueterie se compose de bois durs de différentes couleurs, taillés avec soin et appliqués sur un assemblage pour représenter diverses figures. Les meubles de ce genre ont été autrefois très-recherchés.

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Tête grotesque que les architectes

placent sur les clefs des arcades.

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ovale ou elliptique, au milieu duquel sont sont sculptés des basreliefs, des têtes, etc., etc.

On a fait souvent au moyen-âge, à partir du XIII®. siècle, des médaillons ou encadrements à quatre lobes, surtout pour les

sujets symboliques représentés dans une série de tableaux sur les portails des cathédrales.

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ments longitudinaux, et qui se ramifient ordinairement à la partie

supérieure des fenê

tres. (V. mon Cours d'Antiq., t. 4°.)

MENISQUE.

1

Espèce de disque ou de plaque en bronze, que les Grecs plaçaient sur la tête de leurs statues pour les garantir de la pluie et des ordures des oiseaux. Cet ornement était ainsi appelé à cause de sa ressemblance avec le disque lunaire.

MÉPLAT.Terme de sculpture par lequel on désigne la manière d'exprimer les muscles et les parties rondes du corps, pour les faire paraître plus grands et plus larges sans que les contours en soient altérés. (V. Millin, dictionn. des beaux-arts.)

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META.

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Borne placée dans les cirques, aux extrémités du barrage appelé SPINA. (V. l'art. cirque.) J'ai

donné dans le t. 3. de mon cours, chap. IX, l'explication des cirques et de toutes leurs parties; on peut aussi consulter les pl. 40 bis et 41 du Cours, où j'ai figuré des cirques.

Le musée de Douay possède une borne, meta, trouvée à Bavay, dont j'ai donné une esquisse pl. 40 bis, fig. 11 de mon Cours.

La meta sudans, à Rome, dont on voit la place près du colysée, était une fontaine qui offrait l'image d'une énorme borne de cirque, mela.

MÉTOPE.-Intervalle carré qui existe dans la frise dorique entre les triglyphes. (V. l'art. ordres.)

MEURTRIÈRES. Ouvertures étroites pratiquées dans les murailles, notamment derrière les créneaux, par lesquelles on pouvait lancer des flèches sur les assiégeants. A l'extérieur de la place les meurtrières ressemblent à des fentes de la muraille, mais à l'intérieur elles s'évasent obliquement, de sorte que l'arbalétrier pouvait diriger sa flèche à droite ou à gauche dans un certain rayon.

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pencal

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MILLIAIRES. Bornes placées de mille en mille sur les voies romaines pour indiquer les distances. (V. les détails nombreux que j'ai donnés sur ces monuments et leurs inscriptions, dans le tome 2. de mon Cours, chap. IV) et la fig. 1, pl. 17 de l'atlas.

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