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onctions d'avocat, fut choisi par Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne, pour faire partie de son conseil. Bonféal fut un des rédacteurs de la Coutume promulguée en 1459. En 1470, il de vint lieutenant du gouverneur de la chancellerie du duché de Bourgogne. En 1,475, le dục Charles le nomma avocat général au Parlement de Bourgogne, charge dans laquelle il fut maintenu par Louis XI lors de la création de celui de Dijon. Ce même prince lui conféra, en 1482, le titre de maître des requètes de son hôtel. Il mourut en 1493.

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V. Palliot, Parlement de Bourgogne. Coutume de Bourgogne.

Bouhier,

BOSSUET (JACQUES), né à Dijon, où il mourut le 2 novembre 1634. Aïeul et parrain du grand Bossuet, Jacques Bossuet, qui avait étudié le droit à Valence, sous Cujas (1573), fut successivement commissaire aux requêtes (1er avril 1579), conseiller au Parlement de Bourgogne (23 mai 1597), et vicomte-maïeur de Dijon (1612). Il a laissé un journal domestique manuscrit, qui a été consulté avec fruit par les historiens de son petit-fils.

V. Parlement de Bourgogne, par Palliot. Vie de Bossuet, par Ch. de Beausset. Etudes sur Bossuet, par M. Floquet.

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BOUILLET (CLAUDE), né à Paray-le-Monial,

mort en 1581, se distingua, comme maire de sa ville natale, par la défense qu'il oppɔsa aux calvinistes à la tête de ses concitoyens, et qui lui coûta la vie.

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BRANCION (Bernard de) se croisa en 1116, et mourut en Orient.

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BRANCION (ETIENNE DE) fut en 1230 élu vingt et unième abbé de Cluny.

BRANCION (LEBALDE DE), mort en 1022. Evêque de Mâcon en 996, il se retira à Cluny pour y prendre l'habit de simple religieux, et fut inhumé dans l'église de l'abbaye.

BREDEAULT (GUILLAUME), né le 5 juin 1738 à Cissey, mort à Beaune le 22 février 1817; prêtre d'Autun, d'abord vicaire à Demigny, puis (1777) curé de Lusigny, près de Blignysur-Ouche, et après la révolution, pendant laquelle il s'était expatrié, euré de la Rochepot, et enfin prêtre habitué de Notre-Dame de Beaune. L'abbé Bredault, homme plein 'd'érudition et très versé dans les études historiques, a laissé un très grand nombre de manuscrits, dont les uns se trouvent au séminaire d'Autun; les autres faisaient partie de la bibliothèque dé M. de Missery, à Beaune. Nous donnons, d'après M. l'abbé Michaud (Biographie des hommes

illustres de la Côte-d'Or), qui fait un juste éloge des travaux de l'abbé Bredault, la liste suivante de ceux de ses ouvrages parvenus à la connaissance de ce biographe: 1o Dictionnaire de l'histoire sacrée, ecclésiastique et profane, jusqu'au XIXe siècle,04 vol. grandi-492o Tableau chronologique des papes, patriar ches et évêques de tous les siéges, 5 vol. in-fo.

30 Notices historiques avec tous les évêchés et archevêchés de l'univers, vol. in-folio. 4° Mémoire historique sur les affaires présentes de l'Eglise, 4 vol. in-4° 5° Lettres critiques ou analyses des divers écrits contre la religion, 1 vol. in-12.6° Conférences sur la religion, 2 vol. in-12. — 7° Histoire des papes, 1 vol. in-4°.

8° Traité sur la chronologie, 1 vol, in-49 Voyage en Suisse, 2 vol. in-4o.- 10° Dissertation sur la colonne de Cussy, 1 vol. in-4°.

11 Recueil généalogique avec tables des maisons et familles dont les armoiries sont dans ce même recueil, 2 vol. in-folio. «Il s'agit, dit M. l'abbé Michaud, des maisons nobles de la province et surtout du Beaunois. L'auteur remonte à leur origine, examine, les titres et, sans se laisser imposer par les noms les plus sonores, fait justice de toute vaniteuse usurpation. Ce manuscrit contient les documents les plus intéressants sur certaines gloires généalogiques.» 12° Corrections et additions, à la

description du duché de Bourgogne par Courtépée, 2 vol. in-12.

V. Courtépée, t. II, p. 303, nouv. édit.

BRIFAUT (CHARLES), membre de l'Académie française, né à Dijon le 15 février 1781, mort à Paris le 5 juin 1857. C'était le fils d'un modeste commerçant que ses opinions bien connues avaient rendu suspect, et que Brifaut, âgé seulement de douze ans, sauva de la mort en prononçant à la tribune du club révolutionnaire une harangue qui désarma ses persécuteurs, Un accident terribl; l'ayant rendu orphelin, il fut recueilli par un respectable ecclésiastique, l'abbé Rousselot, qui l'éleva et le traita comme son enfant. L'abbé Rousselot étant mort, un de ses amis, l'ablé Volfius, homme d'un rare savoir et littérateur distingué, continua son œuvre et mit la dernière main à l'éducation du jeune Brifaut. Dévoré de la passion des vers, Brifaut ne pouvait longtemps se plaire dans la poudre du greffe, où la nécessité l'avait cbligé d'occuper un emploi. A l'âge de vingt-trois ans, il quitta inopinément Dijon, et, son manuscrit de Ninus II à la main, il vint frapper à la porte du Théâtre-Français. Ce fut seulement au bout de dix ans de luttes et de démarches que ces portes lui furent ouvertes. Un beau succès légitima ses efforts. La tragédie

de Jeanne Grey,' qu'il donna quelque temps après, et qui tomba; celle de Charles de Navarre, qui n'eut qu'un demi-succès, le dégoûtèrent du théâtre. Désormais, il rechercha dans les salons les applaudissements que la scène lui refusait. Profondément imbu des idées légitimistes, et d'un désintéressement parfait, Brifaut fut accueilli avec distinction par tout ce que la Restauration comptait de plus distingué. Aussi, quel que fût son mérite littéraire, ses relations exercèrent une influence considérable, quand, en 1826, il remplaça M. d'Aguesseau à l'Académie française. Ses concurrents avaient été MM. de Barante et Lebrun. Brifaut fit aussi partie de la rédaction de la Gazette de France et du Lycée français. Brifaut a laissé un nombre considérable d'écrits en vers et en prose, dont les plus remarquables ont été récemment publiés en 1858, sous le titre d'OEuvres complètes, par les soins de MM. Rives et Bignan, exécuteurs testamentaires de l'auteur. La collection forme 6 volumes in-8°. Le premier volume, précédé d'une notice historique, contient 1 Son discours de réception à l'Académie française; 2° Réponse du marquis de Pastoret; 3° Réponse de M. Brifaut, directeur de l'Académie française, au discours de récep tion de M. Ancelot; 4 Réponse de M. Brifaut, directeur de l'Académie, au discours de récep

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