INSCRIPTIONS GÉNÉRALES. N° 1. Inscription trouvée en 1788, à Aquilée, en Italie, dans de vieux remparts qui remontent probablement au temps de Théodose. L'inscription a été restituée par M. Mommsen, dans les Inscriptiones Galliae Cisalpinae, I, no 875, p. 98, Cf. Wilmans, Exempla inscriptionum, I, 691. Je donne l'inscription tout entière, mais je ne traduis que la partie antérieure.' PRAEF EQ. ALAE.T. SING C R. DONIS. DONAT A DIVO PROVINCIAE ASIAE. QVAM MANDATV. PRINCIPIS. VICE. DEFVNCTI. PRO. COS. REXIT. PROCVRAT 1 Le lecteur est prévenu, une fois pour toutes, que l'insuffisance de l'outillage typographique dont je dispose, n'a permis que trop rarement de disposer dans le milieu de l'épaisseur des lignes les points qui représentent des séparatons de mots. In latere. P. TVLLIVS. MA/ mAMVLA. III. VIRI. 1. D. 111. K. IVN. PROCVLVS. C. APPVLIVS. CELER A. IVNIVS. G SEX. COSSVTIVS. SECVNDVS QVOD.V.F.S.IN.HO norem c. minici itali splendidi |SSIMVM. VIRVM. QVIDQVID. CONSE QVI. GRATIAE. AVt potentiae per summos honor ES. EQVESTRIS. DIGNITATIS.POTVERIT IT. OMNE. AD. AV gendam el ornandam patria M.SVAM. CONVERTISSE NEC. VLLO SE. FELICIOREM credere officio quam ut pro ea la BORET. Q. D. E. R. F. P. D. E. R. I. C CVM. C. MINIC ius italus SVARVM. FI nem h VNC. PRAECIPVVM. VIRTVTV M RTVNAM. LOCIS. aMPLIFICAVERIT ET. SVPER. CET era omnibus sit notu M SACRATISSIMVM. PRINCIPEM TRAIANVM . Augustum decrevisse rogatu ei VS. VT. INCOLAE. QVIBVS. FERE.CENSE MVR. MVNERI bus nobiscum fungantur eT. VT. PLENIOREM. INDVLGENTIAM MAXIMI IMPER atoris habeamus per eum cont IGISSE.P.H.O. ADQ. E.R.P.V.STATVAM AEREAM CVM basi marmorea ei poi decretu MQVE. NOSTRVM. BASI. INSCRIBI QVO. TESTATIV s sit pro meritis beneficii SQVE. TANTI. VIRI. SOLVENDO. NOS ALITER non esse nisi ut de eo publi CE. GLORIEM VR. CENSVER TI . IVLIO candido QVADRATO. II. COS ii. C. ant IO. Caio) Minicio C(aii) fil(io) | Vel(ina) Italo Il viro i(uri) dicundo) | praef(ecto) coh (ortis) V Gallorum equit(atae) | praef(ecto) cohortis)ī Breucorum equit (atae) c(ivium) r(omanorum)| praefecto) cohortis) II Varc(ianorum) equit(atae) tribuno) milit(um) legionis) VI Vict (ricis) | praef(ecto) equit(um) alaeī Sing(ularium) civium) r(omanorum) donis donat(o) a Divo | Vespasiano corona aurea hast(a) pur(a) | proc(uratori) provinc(iae) Hellespont(i) procuratori) provinciae Asiae quam | mandatu principis pro co(n)s(ule) rexit procurat(ori)| provinciarum Lugduniensis et Aquitanicae item Lactorae | praefecto annonae praefecto Aegypti flamini Divi Claudi(i) | decreto) decurionum). « A Caius Minicius, fils de Caius, de la tribu Velina, quatuorvir juge, préfet de la cinquième cohorte des Gaulois à cheval, préfet de la première cohorte des Breuci1 à che Peuple de la Basse-Pannonie. val, citoyens romains, préfet de la seconde cohorte des Varciani1 à cheval, tribun militaire de la sixième légion Victorieuse, préfet de cavalerie de l'ala première des Singulares, citoyens romains, gratifié par le divin Vespasien de la couronne d'or et de la haste pure, procurateur de la province d'Hellespont, procurateur de la province d'Asie qu'il a régie comme proconsul, par mandat du prince, à la place du proconsul défunt, procurateur des provinces Lyonnaise et Aquitanique, aussi de Lectoure, préfet de l'Annone, préfet d'Égyp'e, flamine du divin Claude, en vertu d'un décret des décurions ». Inscription trouvée en Ombrie, lue et restituée par Borghesi et M. Léon Renier. V. Borghesi, Epistole, III, p. 543-44 et note. Seconde ligne, NT de CLEMENTI liés; neuvième ligne, Et de MITTERETVR liés, et av de AVG liés aussi. M. Léon Renier restitue la septième ligne NOI ' de 1 Peuple de la Haute-Pannonie. la manière suivante: praefecto) Lac] [t] or [ae ubi census]. En conséquence, il voit dans cette inscription une nouvelle preuve de l'existence de la provincia Lactorae, attestée, pour l'année 105 de notre ère, par le cippe donné plus haut (no 1) de Minicius Italus. Rapprochant les deux inscriptions de celle d'Hasparren (v. plus bas, no 87), il déduit, de l'ensemble de ces monuments, que la circonscription financière dite provincia Lactorae, aurait été érigée sous Auguste, comme l'attesterait l'inscription d'Hasparren. Celle de L. Volusénus Clémens, témoignerait de l'exécution des ordres donnés en conséquence par le même empereur. M. Otto Hirschfed n'est pas du même avis que M. Léon Renier, suivi par quelques érudits français. Cela résulte clairement du passage ci-après, traduit d'un mémoire sur l'Administration de la frontière du Rhin durant les trois premiers siècles de l'Empire Romain, inséré dans les Commentationes in honorem Mommseni. (Berolin. 1877, p. 477 et s.). Voici le passage significatif, p. 440, et p. 9 du tirage à part. << Depuis le temps de Néron au moins, le pays (la Gaule) a été divisé en deux districts administratifs. Néanmoins, on ne peut douter qu'une certaine division des revenus des provinces gauloises ait existé déjà dans les premiers temps de l'empire, ce qui est d'ailleurs prouvé par l'inscription d'un disp(ensator) ad fiscum Gallicum provinciae Lugdunensis, du temps de Tibère (Cf. Wilmans, 1. c. n° 386; l'inser de Fabretti, 37, 179: Cn. Selenio.. Auco... proc. fisc. Galliae Lugdun. est une falsification). De cette inscription, il résulte que le fisc commun gaulois se divisait en différentes sections, dans lesquelles on tenait un compte séparé d'après les trois provinces. . On peut néanmoins prouver qu'on a déjà réuni deux provinces, probablement Lugdunensis et Aquitania, sous les premiers empereurs (Cf. Mommsen, Inscr. regni Napolitani, |