Études sur le théatre Latin

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Dezobry, E. Magdeleine et Cie., 1847 - 348 pages
 

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Popular passages

Page 169 - C'est Hector, disait-elle, en l'embrassant toujours ; Voilà ses yeux, sa bouche, et déjà son audace ; C'est lui-même, c'est toi, cher époux, que j'embrasse.
Page 110 - Je fis le chien couchant auprès d'un grand seigneur; Je me vis toujours pauvre , et tâchai de paraître : Je vécus dans la peine , espérant le bonheur, Et mourus sur un coffre , en attendant mon maître.
Page 209 - amici' inquit 'et servi homines sunt et aeque unum lactem biberunt, etiam si illos malus fatus oppresserit. tamen me salvo cito aquam liberam gustabunt. ad summam, omnes illos in testamento meo manu mitto. Philargyro etiam fundum lego et...
Page 185 - II ya telle femme qui anéantit ou qui enterre son mari au point qu'il n'en est fait dans le monde aucune mention: vit-il encore? ne vit-il plus? on en doute. Il ne sert dans sa famille qu'à montrer l'exemple d'un silence timide et d'une parfaite soumission. Il ne lui est dû ni douaire ni conventions; mais à cela près, et qu'il n'accouche pas, il est la femme, et elle le mari.
Page 251 - Non habeo denique nauci Marsum augurem, Non vicanos aruspices, non de circo astrologos, Non Isiacos conjectores, non interpretes somnium : Non enim sunt ii...
Page 114 - J'ai dans mainte circonstance , Toujours ennemi de l'eau , Voté contre l'abstinence , Et contre le vin nouveau ; Mais , lorsque , dans mes finances , L'ordre est un peu rétabli , Je vais tenir mes séances Chez Baleine ou chez Véry ; Je me place, dès que j'entre , N'importe dans quel endroit , A la...
Page 310 - J'allais être chassé pour toute récompense, Et vingt coups de bâton m'ont imposé silence. Moi qui me plais céans et qui m'y trouve bien, Je me suis radouci. J'ai fait comme ce chien Qui portait à son cou le dîner de son maître, Et trouvant d'autres chiens qui voulaient s'en repaître, Quand il crut ne pouvoir le sauver du hasard, Leur livra le dîner, pour en manger sa part.
Page 309 - Attache-le sur le chevalet ; pends-le ; donne-lui les étrivières; écorche-le; torture-le; verse-lui du vinaigre dans les narines; charge-le de briques; emploie tous les moyens , excepté de le fouetter avec des poireaux et de l'ail nouveau (1).
Page 127 - On choisissait en outre une parente d'un âge mûr et de mœurs exemplaires, aux vertus de laquelle étaient confiés tous les rejetons d'une même famille, et devant qui l'on n'eût osé rien dire qui blessât la décence, ni rien faire dont l'honneur pût rougir. Et ce n'étaient pas seulement les études et les travaux de l'enfance, mais ses délassements et ses jeux, qu'elle tempérait par je ne sais quelle sainte et modeste retenue.
Page 282 - Quand il voulait donner quelque relâche à son esprit, il péchait h la ligne, ou bien il jouait aux dés, aux osselets ou aux noix avec de petits enfants dont la figure et le babil lui plaisaient, et qu'on lui cherchait de tous côtés : c'étaient surtout des Maures et des Syriens. Car pour les nains, les enfants contrefaits et toutes les créatures difformes, il les détestait, comme le rebut de la nature et comme des objets de mauvais présage. LXXXIV. Il s'appliqua dès son enfance, avec autant...

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