L'Esprit des journaux, françois et étrangers, Issues 3-4

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Valade, 1807
 

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Popular passages

Page 87 - Comme l'affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle, il est impossible à Molière de faire aucun caractère qui ne rencontre quelqu'un dans le monde; et s'il faut qu'on l'accuse d'avoir songé toutes les personnes où l'on peut trouver les défauts qu'il peint, il faut sans doute qu'il ne fasse plus de comédies.
Page 86 - Il disait que rien ne lui donnait du déplaisir comme d'être accusé de regarder quelqu'un dans les portraits qu'il fait ; que son dessein est de peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes, et que tous les personnages qu'il représente sont des personnages en l'air, et des fantômes proprement qu'il habille à sa fantaisie pour réjouir les spectateurs...
Page 192 - N'at-elle pas marié le calcul et le mécanisme à la fraîcheur et au coloris des surfaces , et ne cache-t-elle pas le squelette humain sous la mollesse élastique des chairs , et sous le duvet et l'éclat du teint ? Sa voix, juste et sonore , nous appèle également aux hautes sciences et aux beaux-arts.
Page 140 - Fiesque pour la somme de p,5co liv. équivalente à 1200 marcs d'or; et onze ans après on le dégagea par l'acquit de cette somme. On le gardait dans une armoire , pratiquée pour cet usage dans l'épaisseur du mur qui sépare la sacristie de la...
Page 240 - D'innombrables Oiseaux volent sous les ombrages, Telles autour d'Orphée erraient de toutes parts i Les Ombres des Héros , des Enfans , des Vieillards , / Et ces Fils qu'au bûcher redemandent leurs Mères, . Et ces jeunes Beautés à leurs Amans si chères : Peuple léger et vain, que de ses bras hideux Presse neuf fois le Styx qui mugit autour d'eux. De...
Page 20 - J'appris alors à vaincre un coursier indompté : Sur sa croupe rebelle avec orgueil monté, Tantôt je devançais les cerfs, ou le Lapithe Qui d'un pas effrayé précipitait sa fuite : Et tantôt je suivais, d'un élan aussi prompt, Le vol d'un trait ailé qu'avait lancé Chiron.
Page 20 - De rochers en rochers tombe, écume et mugit ; Rire au tigre qui gronde, au lion qui rugit ; Ou seul, d'une forêt profonde, spacieuse, Contempler sans pâlir l'horreur silencieuse. D'une armure bientôt mon corps soutint le poids, Mon bras un bouclier, mon épaule un carquois ; Bientôt je marchai ceint de ma première épée, Et je la rapportai d'un noble sang trempée.
Page 20 - Et je la rapportai d'un noble sang trempée. Je bravais des saisons les outrages divers, L'air brûlant des étés, la glace des hivers. Sur un lit de duvet bercé par la mollesse, Jamais un doux concert n'endormit ma paresse : Sur la pointe d'un roc j'aimais à sommeiller, Et le bruit des torrents ne pouvait m'éveiller.
Page 17 - Harmonie befähige. Er macht sich den Ausspruch eines geistreichen Mannes zu eigen, daß die Harmonie das >Kleid der Melodie« sei: »L'harmonie est le vetement du chant; le chant italien est plein de chaleur. il va presque nu; celui des autres nations se charge d'habits ä mesure qu'il est plus froid.
Page 8 - ... vrais soupirs d'amour et de volupté qui semblent sortir du cœur et font palpiter tous les cœurs , qui causent à tout ce qui est sensible une é*motion si douce, une langueur si touchante : c'est dans ces tons passionnés que l'on reconnaît le langage du sentiment qu'un époux heureux adresse à une compagne chérie , et qu'elle seule peut lui inspirer, tandis que dans...

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