La Provence maritime ancienne et moderne

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Plon-Nourrit, 1910 - 528 pages
 

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Popular passages

Page 169 - Les succès furent rapides. Guerrier intrépide non moins qu'habile législateur, Mahomet devint, en moins de neuf ans, maître absolu de l'Arabie ; et vit bientôt courbés à ses pieds ses ennemis les plus terribles, les plus puissants, et avec eux toutes les tribus comprises entre l'Euphrate et la Méditerranée. Quel que soit le point de vue auquel on se place pour juger le fondateur de l'Islamisme, il est incontestable que peu d'hommes ont exercé sur leur entourage plus d'ascendant et de prestige,...
Page 98 - ... ramènent. Les proues se heurtent ; les vaisseaux virent de bord ; une volée de traits obscurcit l'air et couvre bientôt en tombant l'espace vide de la mer. Les deux flottes se déploient de nouveau, et les vaisseaux divisés se donnent un champ libre pour le combat...., mais les navires des Grecs étaient plus propres à l'attaque, plus légers à la fuite, plus faciles à ramener par de rapides évolutions, plus dociles surtout au gouvernail ; ceux des Romains, au contraire, d'une structure...
Page 384 - Anglorum cogitans tractavi: videlicet quia fana idolorum destrui in eadem gente minime debeant; sed ipsa quae in eis sunt idola destruantur ; aqua benedicta fiat, in eisdem fanis aspergatur, altaria construantur, reliquiae ponantur: quia si fana eadem bene constructa sunt, necesse est ut a cultu daemonum in obsequio veri Dei debeant commutari ; ut dum gens ipsa eadem fana sua non videt destrui, de corde errorem deponat, et Deum verum cognoscens ac adorans, ad loca quae consuevit, familiarius concurrat.
Page 98 - Dès que les flottes ne sont plus séparées que par l'espace qu'un vaisseau peut parcourir d'un seul coup d'aviron, mille voix remplissent les airs , et l'on n'entend plus , à travers ces clameurs , ni le bruit des rames , ni le son des trompettes. La mer tout à coup...
Page 515 - REGRETTEZ-VOUS le temps où le ciel sur la terre Marchait et respirait dans un peuple de dieux ' ; Où Vénus AStarté ', fille de l'onde amère, Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère, Et fécondait le monde en tordant ses cheveux...
Page 147 - ... ciels. Du côté de la terre, le décor est encore plus grandiose; les collines, groupées les unes audessus des autres suivant une magnifique ordonnance, s'étagent en amphithéâtre, et leurs lignes de faîte se détachent sur le ciel avec une netteté parfaite, comme si on les eût dessinées pour le plaisir des yeux avec le crayon le plus délicat. Ce ciel, cette mer, cet échafaudage de collines, tout cet ensemble noyé dans la lumière produisent, à certaines heures du jour, comme un véritable...
Page 138 - On montre aujourd'hui à Tauroentum l'absence complète de trois temples, de deux thermes, de deux promenoirs comme les aimait Martial, d'un cirque orné d'obélisques sur son épine et d'un camp prétorien. Le visiteur ouvre de grands yeux et voit deux douaniers assis sur douze arpents de néant pétrifié.
Page 436 - ... qu'une trèspetite portion. Ce n'est pas seulement la forme de la section fluide qui se modifie et dans laquelle se déplace de temps en temps le thalweg; c'est la masse tout entière des eaux qui abandonne son lit, le laisse tout à coup à sec, et se transporte dans un lit nouveau à une grande distance du premier. Ce qu'on appelle ici les délaissés de la Durance sont des plages qui se prolongent au loin, tantôt couvertes de cultures, le plus souvent stériles, et dont la largeur excède...
Page 113 - ... sa netteté. ° Le vase était dissimulé dans l'épaisseur de la voûte ou de la corniche ; l'orifice seul s'ouvrait aux yeux ; encore disparaissait-il quelquefois, à ceux du moins qui le regardaient de loin, dans des feuilles d'acanthe à moitié recourbées, et presque toujours dans la pénombre d'un pilastre ou d'une corniche. Mais comme on ne s'attendait pas à rencontrer ces vases, on n'a pu, le plus souvent, observer leur position.
Page 113 - Jes architectes les disposaient dans les édifices. On les rencontre communément le long des corniches, dans les voûtes, à l'angle des piliers, toujours dans la partie supérieure de l'église, et en face des chaires ou à peu près. L'orifice est assez étroit, mais le vase va en s'élargissant, et la voix entrée dans ce ventre sonore en sortait, ce semble, avec un élan et une souplesse qui redoublaient sa vigueur sans rien ôter à sa netteté.

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