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Echinoconus castanea,

Galerites castanea,

Galerites rhotomagensis,

Echinoconus castanea,

Echinoconus subrotundus,

De Loriol, Description des Échin. du
terrain crétacé de la Suisse, p. 191,
pl. XIV, fig. 1-10, 1873.
Quenstedt, Handbuch der Petrefac-
tenkunde, Echinodermata, p. 408,
pl. LXXVI, fig. 24, 1873.

Quenstedt, Id., p. 409, pl. LXXVI,
fig. 25-27, 1873.

Wright, Monog. of the Brit. Foss. Echinodermata from the Cretaceous Format, p. 215, pl. LI, fig. 2 a-g, et fig. 3, 1874.

Wright, Id., p. 219, pl. LII, fig. 2 a-1, fig. 3, 1874.

Cotteau, Note sur les Échin, crétacés de

la province du Hainaut, Bull. soc. géol. de France, 3o sér., t. II, p. 648, 1875.

Cotteau, Études sur les Êchin. foss. du
départ., de l'Yonne, t. II, p. 323,
pl. LXXII, fig. 1-5, 1876.

Q. 42. (Echinoconus castanea); 67. (Echinoconus rhotomagensis).
Q. 78. (Echinoconus subrotundus); T. 87. (Var. Leskei).

Espèce de taille assez forte, subcirculaire, arrondie en avant, plus ou moins anguleuse en arrière; face supérieure renflée, tantôt haute et convexe, tantôt subconique, quelquefois subdéprimée; face inférieure presque plane, plus ou moins arrondie sur les bords, à peine marquée de légers sillons correspondant aux zones porifères. Zones porifères droites, à fleur de test, formées de pores très petits, rangés à la face supérieure par simples paires régulièrement superposées. A la face inférieure, ces paires de pores dévient un peu de la ligne droite et offrent, en approchant du péristome, une tendance à se grouper par triples paires très obliques. Aires ambulacraires étroites, le plus souvent tout-à-fait superficielles, quelquefois légèrement renflées, surtout chez les exemplaires dont la forme est déprimée et subpentagonale. Sommet ambulacraire presque central. Tubercules ambulacraires et interambulacraires petits, épars, à peine scrobiculés et très espacés à la face supérieure, plus abondants, plus serrés, plus développés, plus fortement scrobiculés en dessous et surtout dans la région inframarginale, où ils forment des séries concentriques assez régulières. Granules intermédiaires nombreux, épars, serrés, remplissant l'intervalle qui sépare les tubercules autour desquels ils tendent à se grouper en cercles. Péristome subcentral, un peu

excentrique en arrière, subcirculaire, légèrement allongé dans le sens du diamètre antéro-postérieur, marqué de très faibles entailles. Périprocte ovale, acuminé au sommet, inframarginal, ordinairement plus visible en dessous qu'en dessus, remontant cependant quelquefois assez haut, de manière à échancrer directement le pourtour. Appareil apical subpentagonal, presque carré, un peu allongé, remarquable par le développement de la plaque madréporiforme, qui est un peu bombée et occupe une grande partie de l'appareil.

Cette espèce, telle que nous croyons devoir la circonscrire, présente plusieurs variétés qui, longtemps, ont été considérées comme des espèces distinctes, mais qui, aujourd'hui, nous paraissent se relier au type par des passages insensibles. Avant nous, M. de Loriol, dans son important ouvrage sur les Échinides crétacés de la Suisse, ayant eu à sa disposition un très grand nombre d'exemplaires, n'a pas hésité à réunir à l'espèce qui nous occupe l'Echinoconus gurgitis, de l'étage aptien, et l'Echinoconus rhotomagensis, de l'étage cénomanien. Nous croyons devoir agrandir encore l'horizon stratigraphique de l'Echinoc. castanea.

La série des Echinoconus de Dracy nous montre que cette espèce, franchissant successivement les limites de l'étage aptien, de l'étage albien et de l'étage cénomanien, a vécu encore, pendant l'étage turonien, et qu'elle y est représentée non-seulement par la variété rhotomagensis, mais par la variété subrotundus, qui ne s'était pas encore montrée dans les étages précédents et peut être considérée comme particulière à cette zone supérieure. Lorqu'on ne connaissait qu'un certain nombred'individus isolés,on comprend parfaitement qu'on les ait considérés comme des espèces distinctes, mais, aujourd'hui que nous avons sous les yeux des formes intermédiaires, il n'est plus possible de maintenir ces espèces dans la méthode. Ce sont évidemment de simples variétés. A ce titre elles ont encore leur importance, et il nous parait utile, soit au point de vue zoologique, soit au point de vue géologique, de préciser les caractères qui les distinguent.

Le type auquel nous conservons le nom de castanea qui lui a été donné par Brongniart, dès 1822, est remarquable par sa forme pentagonale, un peu plus longue que large, renflée, et subconique en dessus, déprimée en dessous, médiocrement renflée sur les bords. Le périprocte est inframarginal, visible surtout de la face inférieure. Les figures données par d'Orbigny, pl. xiv, fig. 2, représentent bien ce type qu'on rencontre surtout à Escragnolles (Var), aux Prés, vallée de Rancurel (Isère), aux environs de Nice, au Mont Saxonnet et au Reposoir (Haute-Savoie).

Autour de ce type viennent se ranger au moins quatre variétés principales var. depressus, var. gurgitis, var. rhotomagensis, var. subrotundus.

Varieté DEPRESSUS. - Certains exemplaires de l'Echin. castanea perdent peu à peu leur forme pentagonale, s'allongent, se dépriment, se rétrécissent en arrière et deviennent presque ovales. Cette variété a été bien figurée par Brongniart, dans la Description géologique des environs de Paris, pl. ix, fig. 17, plus tard par d'Orbigny, Paléontologie française, terrain crétacé, pl. 981, fig. 1-3, et récemment par M. de Loriol, Description des Échinides du terrain crétacé de la Suisse, pl. XIV, fig. 7, a, b, c; elle se rencontre, associée au type, dans l'étage albien des Fiz et du Saxonnet (Haute-Savoie).

Variété GURGITIS. Cette variété, comme la précédente, est moins développée que le type; sa forme est plus ronde, plus globuleuse, et son périprocte, situé plus haut, est à peine visible de la face inférieure. Malgré ces différences, l'Echin. gurgitis, suivant M. de Loriol qui a pu étudier l'exemplaire original, se place très naturellement parmi les nombreuses variétés de l'Echin. castanea, chez lequel le périprocte est souvent placé très haut. La variété gurgitis est rare et se rencontre dans l'aptien de la Perte du Rhône.

Variété RHOTOMAGENSIS. On reconnaîtra cette variété à sa forme allongée, subpentagonale, anguleuse, médiocrement renflée en dessus, à ses aires ambulacraires légèrement renflée, à son périprocte situé un peu au-dessus du bord; elle a été bien figurée par d'Orbigny, Paléontologie française, terrain crétacé, pl. 993, et se rencontre à la fois dans l'étage cénomanien, à Rouen, à La Bédoule, à Tournay (Belgique), et dans l'étage turonien à Dracy. Nous avons fait figurer quelques exemplaires recueillis à cet horizon,, et sauf le périprocte placé un peu plus bas, ils ne sauraient être séparés de ceux que l'on rencontre dans l'étage cénomanien. Variété SUBROTUNDUS. Cette variété, en y réunissant l'Echin. Leskei, comme l'avait fait depuis longtemps M. Desor, et l'Echin. subsphæroïdalis, de Belgique, qui lui est également identique, se reconnait à sa forme subcirculaire, haute, subsphérique et arrondie en dessus, renflée au pourtour, déprimée en dessous, à ses aires ambulacraires à fleur de test, à son périprocte situé toujours très bas. Cette variété remarquable est un des fossiles les plus caractéristiques de la zone à Inoceramus labiatus de l'étage turonien; bien figurée dans la Paléontologie française, pl. 997, fig. 3-12, dans nos Échinides du département de la Sarthe, pl. XLVII, fig. 4, et dans nos Études sur les Échinides de l'Yonne, pl. LXXII, fig, 1-5, elle

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