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2. LUNDI. Relation des reliques de Saint-Valery.

Louis XIII, le 2 juin 1662, donne des lettres patentes portant érection de la principauté de Poix en duché et pairie, pour subsister jusqu'à la première extinction des tnåles.

3. MARDI.-Sainte Clotilde.

Le 3 juin 1767, M. de Macbault, qui fut plus tard évêque d'Amiens, alors archidiacre et vicaire général, visite l'église de Lignières, révise les comptes de la fabrique et ordonne des poursuites contre le marguillier en charge, pour certaines dépenses faites avant l'entier accomplissement des fondations de prières et messes obligées.

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Le 4 juin 1793, on publie à Croixrault un décret de la convention, qui ordonne aux propriétaires ou locataires des maisons, de placer à leur porte un écriteau indiquant les noms, professions et âges des individus qui y résident et d'en déposer le double à la mairie dans le délai de cinq jours.

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8 juin 1574, mort du cardinal de Créquy, prince de Poix, évêque d'Amiens, abbé des abbayes de Valloires et de Selincourt. Il gouverna avec prudence l'église d'Amiens, l'espace de dix ans. Son corps fut enterré dans le cœur de l'abbaye de Saint-Vaast de Moreuil, lieu de la sépulture de ses ancêtres. Il n'était âgé que de 43 ans.

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Saint Norbert fut le fondateur des chanoines réguliers dits Prémontrés. On les nommait aussi les curés blancs, parce qu'ils portaient une soutane de cette couleur et que, d'après les statuts de leur ordre, ils remplissaient les fonctions curiales.

Les paroissés de Saint-Denis et Saint-Martin de Poix, éelles de Caulières, Lignières, Eplessier, Bettembos et là MaPonde étaient desservies par ces religieux.

7. SAMEDI.Saint Wulphy, curé de Rue.

7 juin 1681, arrêt sur la requête du duc de Créquy, qui lui permet de faire tenir dorénavant dans son bourg de Poix, le mercredi de chaque semaine au lieu du jeudi, le marché accoutumé, pourvu qu'à quatre lieues à la ronde il n'y ait aucun autre marché établi en ce jour.

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Pélérinage à Blangy-sous-Poix. On invoque Saint-Médard pour obtenir de la pluie. Tout le monde connaît ce vieux dicton de nos aïeux :

Si pleut l'jour d'saint Médard

I pleuvro 40 jours pu tard.

Saint Médard est le patron de Blangy.

9. LUNDI. Octave de Saint Valery.

Un aveu et dénombrement de la mairie de Poix, donné au seigneur prince dudit lieu, commence ainsi :

Jehan de Mailly, maire de la ville et banlieue de Poix, François Lucas, Henri Plichon, Charles Hémart, eschevin dudit Poix, Pierre Corroyer, eschevin de Croixrault, Michel Dubois, eschevin d'Eplessier, tous représentant le corps et communauté de la ville et banlieue de Poix.....

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Tarif du 10 juin 1702, sur le droit de travers établi à Poix. Tout chariot chargé doit en passant et repassant 2 sols, à wuide 1 sol; une charrette 1 sol, non chargée 6 deniers; un chassemarée 1 sol, à wuide 6 deniers; un cheval de bast, chargé de laine ou de serge 10 deniers, de volailles 4 deniers; chaque bête à pied fourché 2 deniers; le porcq en passant 1 denier; chaque mouton, brebis, agneau, en passant 1 denier; le porte malette 1 denier.....

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Le seigneur commandeur de Saint-Maulvis est seigneur en partie de Sainte Segrée, hault-justicier, moyen, bas et royal, et

lui appartient audit lieu, censives, rentes seigneuriales, tant en argent qu'avoine, avec la moitié de la grosse dime sur toute l'étendue du terroir, à l'encontre de l'autre moitié, appartenant au sieur curé; et pour y exercer la justice il a prévôt, sergent et autres officiers, et sont néanmoins les subjets et tenanciers tenuz de venir plaider à Saint-Maulvis, lorsqu'ils y sont appelez. Tiré d'un aveu du terrier de Saint-Maulvis, du 11 juin 1699.

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Monsieur Robert Jourdain, héritier des demoiselles Caullette ses tantes, donne, le 12 juin 1736, aveu de la terre et seigneurie de Thieulloy-la-Ville. Elle avait été achetée en 1676, par le sieur François Trudaine de Roberval, au prix de 48,000 liv.

La seigneurie de Thieulloy relevait pour la moitié de Damereaucourt, et pour l'autre moitié de la principauté de Poix.

13. VENDREDI. - Saint Macre, à la Fère

Requête du procureur fiscal du 13 juin 1722, tendant à ce que Robert Despaux, marchand à Poix, soit condamné à 50 liv. d'amende, pour s'être ingéré de faire la fonction de maire dans la ville et banlieue de Poix, en se faisant précéder, quoiqu'il ne fût qu'eschevin, par les deux gardes de la ville, se faisant porter le pain bénit dans les églises de Poix et s'étant transporté à Eplessier le jour de la Trinité, accompagné des deux dits gardes, avoir pris la place d'honneur à la procession et fait la visite des cabarets pendant le service divin.

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14 juin 1723, Pierre Geffroy est nommé lieutenant de la terre et seigneurie de Moyencourt.

On appelle lieutenant un officier de justice qui a séance après le bailly ou après le prèvôt, et qui les remplace en cas d'absence. Dans les premiers temps les officiers de justice nommaient eux-mêmes leurs lieutenants. Les seigneurs se réservèrent ensuite cette nomination. La jurisprudence toutefois ne le leur permet que lorsqu'ils sont en possession d'en instituer de temps immémorial.

15. DIMANCHE. - Octave de Saint Médard.

Fête patronale de Saint Médard à Blangy.

On lit dans les Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, que les habitants de Salency, ayant dans un temps de sécheresse invoqué particulièrement Saint Médard pour obtenir de la pluie, il arriva qu'en effet cette sécheresse fut suivie d'une pluie de quarante jours. C'est là l'origine du dicton cité plus haut, 8 du même mois.

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Le 16 juin 1733, sur la requête du procureur fiscal furent assignations données à C. et G. de Blangy, à l'effet de se voir condamner chacun en 75 sols d'amende, pour avoir le 15 dudit mois, fête da patron dudit lieu, dansé sur la voierie et haute justice, sans la permission du seigneur ou de ses officiers.

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Au mois de juin 1784, MM. Deflesselle et Martin d'Amiens, voulurent établir à Blangy, sous le nom de manufacture royale de Poix, une machine dont ils avaient pris les modèles en Angleterre, et qui avait pour objet la filature continue du coton et de la laine, y compris une machine à préparer, carder en rubans, tirer, filer en gros et en fin, doubler et retordre en même -temps. Mais comme ils exigeaient de Louis XVI une gratification de plus de 80 mille livres et un brevet de 12 années, leur projet, vu les refus qu'ils reçurent, n'eut aucune suite.

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Le 18 juin 1767, bénédiction à Poix, par M. Pleiard, doyen de la chrétienneté de Poix et curé de Courcelles-sous-Moyencourt, de la chapelle consacrée au Sauveur souffrant, dite chapelle de l'Ecce homo. Elle a disparu en 1843, lors du percement de de la nouvelle route de Calais à Abbeville, au milieu de laquelle -elle se trouvait.

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Le 19 juin 1683, mort de M. Louis-Etienne-Jacques Le Mercier, prieur de Gaillardon et grand vicaire de Paris. Il était né à

Frettemolle et appartenait à une famille honorable de cette paroisse, dont plusieurs membres apparaissent dans divers aveux de l'époque comme hommes de fiefs.

20. Vendredi.

· Saint Bain, patron de Calais.

Un édit de 1694 avait créé des maires en titre d'office dans toutes les villes du royaume; mais il fut bientôt rapporté, les communautés d'habitants ayant racheté le droit d'élection. La communauté de Poix se refusa à obéir, aimant mieux laisser tomber des offices toujours onéreux pour elle et dont l'élection était soumise au seigneur, que de les racheter à prix d'argent. C'est ce qu'explique une lettre du 20 juin 1760 à M. l'intendant de Picardie, où les maïeurs et eschevins donnant leurs moyens de défense terminent en annonçant que les offices ont été achetés par Madame de Richelieu 28,600 livres.

21. SAMEDI. Saint Hélinaud.

21 juin 1483, contrat d'acquisition de la terre de Meigneux, au profit de noble homme Charles des Essarts, écuyer, moyennant 800 livres et un cheval de 20 écus d'or; ladite terre tenue en plein hommage de Cardin des Essarts, seigneur de Lignières.

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22 juin 1657, transaction par laquelle le prieur de Saint-Denis de Poix, s'oblige d'entretenir dans ladite église un sous-prieur et un clerc pour, conjointement avec le curé de Saint-Martin, faire le service divin tous les jours.

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On fait encore, dans quelques paroisses du canton de Poix, des feux la veille de la Saint-Jean. Ces feux ne sont autres que des signes de joie, comme nous l'apprend le registre aux délibérations de l'échevinage d'Amiens, à l'occasion de la réception de Charlotte de Savoie en cette ville « faisant joye, lyesse et feux ». Nós aïeux s'imaginaient sans doute, par le feu de la Saint-Jean, vérifier l'oracle de l'ange: que beaucoup se réjouiraient au jour de sa naissance.

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